30 janv. 2017

City of Stars



Ce weekend, je suis allée voir La La Land avec mon amoureux. Séance de 18h samedi, en VO... le bonheur, malgré une file d'attente rarement vue dans ce cinéma du centre-ville, en général moins fréquenté que le grand multiplexe.

A partir de là, si tu ne l'as pas vu et que tu comptes le faire, si tu veux avoir la surprise, passe ton chemin mon p'tit lapin... SPOILER !! Ou "divulgâcher" comme disent les Québécois, jamais à court de néologismes francophones bien trouvés.

24 janv. 2017

Let me be a drag queen



Il y avait un truc dont je ne t'avais pas parlé... J'ai gagné un cadeau ! On m'a offert un weekend à Paris pour aller voir la comédie musicale de mon choix ;-) Je veux pas trop en dire plus ici mais disons que j'étais plus que ravie du geste. Un beau cadeau.

18 janv. 2017

Portrait de Lectrice #4 : Chris

Chris - Paquita Chocolatera.... raide dingue des filtres Snapchat !

Allez, je t'invite à faire connaissance avec une autre lectrice fidèle, une lectrice d'il y a un moment déjà, bien présente (ouais, ben "fidèle", ça suffisait). J'ai eu la chance de la rencontrer pour de vrai lorsque j'avais fait la potiche à la Pulp Fashion Week en mai dernier et ça avait été le meilleur moment de cette journée compliquée ;-)

La parole est à Chris !

16 janv. 2017

Le jour où... j'ai essayé le rhassoul.



Dans un billet du 13 octobre qui parlait de cheveux, Virginie avait laissé en commentaire sa recette magique de shampoing au rhassoul. Le rhassoul est une argile saponifère du Maroc qui visiblement fait des cheveux magnifiques, permettant d'espacer les shampoings et d'avoir, selon l'expression consacrée, "une chevelure douce, brillante et soyeuse". Autant dire un peu le promesse du paradis capillaire....



J'avais envie de rhassoul tout de suite, mais je suis entrée dans la période de la mort qui fait que je n'avais absolument pas le temps de passer commande et de m'en préoccuper. Mais c'est fini ! J'ai procédé à l'achat sur Aroma-Zone, 5,50 € le paquet, ça va, je risque pas grand chose.

Ce lundi, je ne travaille pas, c'est le moment de tenter l'expérience... 

On tente un "minute-par-minute" (c)Caroline ?

11h23 (ouais, je suis pas en avance ce matin) : j'ouvre le paquet de poudre couleur Nesquik. C'est une poudre fine, sans odeur particulière, assez volatile.

11h24 : je redescends dans la cuisine chercher un petit bol et une cuillère à soupe, j'ai pas de cerveaux de bonne heure le matin

11h25 : Virginie disait 3 ou 4 cuillères à soupe. Rases ou bombées ? Ayé, les emmerdes commencent. Déjà, j'en mets deux (bombées) et ça me semble énorme... Je décide de ne pas gâcher le produit et j'en laisse deux. Après, j'ajoute petit à petit de l'eau tiède.

11h26 : ça fait des grumeaux bizarres. Je touille, je rajoute de l'eau, je touille. J'ai touillé trop vite, ça gicle partout. Les petites giclures maronnasses sur mon évier blanc ne sont pas très engageantes. On dirait qu'il y a des traces de caca sur ma savonnette au lait d'ânesse. Beurk.

11h27 : c'est quoi la consistance attendue ? Pâte à tartiner ou chocolat chaud ?... Je suis perplexité.

11h28 : je rince les traces marron qui se diluent vaguement dans le fond du lavabo. Je décide de tenter la texture pâte à tartiner.



11h29 : j'attrape une cuillère à soupe de pâte que je tartine sur mes cheveux en arrière, à partir du front. Oh merde, c'est épais, ça s'étale difficilement, un peu comme si je devais mastiquer mon cuir chevelu. 

11h30 : je rajoute de l'eau. Mon robinet s'est ouvert trop fort, ça a giclé partout. Pffff.... Je décide que je ne nettoierai l'ensemble qu'à la fin, sinon, je vais faire plus de ménage que de soin capillaire.

11h32 : c'est plus liquide, ça s'étale mieux. J'essaie vaguement de faire des raies pour en mettre bien partout mais c'est peine perdue, ça colle. On dirait que ça fige dès que c'est sur mon crâne.

11h33 : meeeeeedeeeeeeu, y'en a plein le miroir et la cuvette des chiottes derrière moi. Putain mais fais attention, bordel ! J'abandonne la cuillère et j'y vais avec les doigts.

11h34 : je barbouille, j'enduis, j'étire. J'en ai sur les oreilles, un peu dans le cou, je malaxe mes demi-longueurs aussi bien que possible.

11h36 : quitte à en avoir partout, je m'en colle aussi sur la tronche, ça doit pas faire de mal, ça fera un masque. J'espère que ça va apaiser ma peau, je viens de faire un gommage et j'ai la figure un peu rouge.

11h37 : Virginie dit qu'elle laisse poser le temps de se savonner dans la douche. Hop ! Dans la douche ! Je me savonne, je rince ma figure d'abord. La sensation n'est pas désagréable, ça glisse, c'est doux.

11h36 : ah ouais mais qu'est-ce que c'est que ces traces dégueu sur mon bac à douche immaculé ?...

11h37 : j'attaque le rinçage des cheveux. OH MERDE. Le jet de la douche devait être un peu trop puissant, il y a des gouttes marron tout autour des parois, jusqu'à 1,80 m au moins !! Sur les parois blanches, sur les parois en verre, sur la mosaïque... Je suis au bord de la crise de nerf.

11h41 : je rince encore et encore, ça va, ça part plutôt bien mais Y'EN A PARTOUT ! Des coulures marron de tous les côtés, ça s'infiltre dans le joint de la douche. Je fais pschitt pschitt avec ma main pour pousser l'eau souillée vers la bonde.

11h42 : ah mais y'en a là aussi ! Je n'en finis plus d'essayer de récupérer le blanc de ma faïence. On dirait qu'un gosse avec une gastro est passé par là. C'est dégueulasse.

11h43 : j'ai oublié jusqu'au but de l'expérience, la seule chose à laquelle je pense, c'est aux dizaines de litres d'eau chaude que je suis en train d'utiliser pour essayer de nettoyer les traces. 

11h44 : allez, ça suffit. Faut que je sorte pinaise. Je m'essuie, j'essore mes cheveux. Je suis épuisée nerveusement rien qu'à voir l'état du lavabo que j'ai laissé en l'état.

11h46 : je vais chercher une éponge et je commence à tout nettoyer : le lavabo, le tour, la bonde, le miroir, les robinets, la façade du placard, le côté du placard, la cuvette des chiottes derrière moi, le savon... Pourvu que mon mec ne pense pas que j'ai eu un problème digestif intempestif.



11h50 : je me demande comment tout ça va se démêler... Pour me faire une vraie opinion sur le produit, j'ai décidé de ne pas utiliser d'après-shampoing. J'ai peur.

11h51 : finalement, bonne surprise, ça se démêle plutôt facilement. C'est déjà ça.

11h52 : je sèche. 

11h57 : mes cheveux sont apparemment propres. En même temps, ils n'étaient pas très sales, j'avais fait un shampoing hier. Ils sont assez doux, mais sans plus. Brillants ? Peut-être, je peux pas dire, y'a pas de soleil. Leur texture est un peu mousseuse, mais pas plus cata que lorsque j'utilise un shampoing traditionnel sans après-shampoing. En revanche, ils semblent bien se tenir, ne sont pas tout mous et incoiffables comme quand j'utilise certains shampoings classiques (je suis passée aux shampoings sans sulfate et sans silicone depuis un moment et c'est quand même mieux).

11h58 : j'ai toujours la tronche rouge, mais assez douce.

11h59 : bon ben voilà. J'ai oublié de mettre le four à chauffer pour le chou-farci, on n'est pas prêts de bouffer.

***

Retour d'expérience :

Faut être prête, moralement, à voir salle bains maculée de traces marron. Alors que tu as fait tout le ménage la veille !!

Donc, la prochaine fois, je calculerai mon jour pour ne pas avoir à recommencer deux fois.

Je suis pas certaine d'avoir obtenu la bonne texture.

Je me demande si ça serait pas mieux de l'appliquer sur cheveux mouillés. 

MAIS VIRGINIE NE L'AVAIT PAS DIT.

En revanche, je suis certaine que ça ne peut pas se faire un matin normal, quand tu viens de te lever, que tu dors encore à moitié et que tu dois aller bosser. Ou alors, il faut se lever 20 minutes plus tôt pour assurer le ménage post-opératoire.

Je pense garder l'option pour le weekend, une fois par semaine, en alternance avec un produit plus basique.

Je crois que c'est pas demain la veille que j'arriverai à espacer les shampoings.


***

Tu peux retrouver les autres "Le jour où..." en cliquant sur le petit mot clé orange, là, juste dessous...





12 janv. 2017

Nan mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?



Mais dis donc, on l'aurait pas un peu oublié celui-là ?... L'avait disparu des radars le bougre. Voilà donc un petit résumé de ce qui fait que parfois, la vie c'est un kiwi. Ou rien du tout. Pour les nouveaux arrivants, l'explication du bazar se trouve dans la page La Taulière, juste en haut.

9 janv. 2017

La quadrature du cercle



Énoncé du problème.

a) Une Grosse Blonde de 45 ans (A) se tient dans sa cuisine (C), vaque à ses occupations, virevolte un chiffon à la main à l’affût d'une goutte d'eau ou d'une miette.

b) Sur le plan snack (s) de l’îlot central de ladite cuisine (C), on trouve un magnifique stollen (S) de 20 cm de long rapporté par son amoureux (D)

c) Le magnifique stollen (S) diminuant dangereusement car se faisant dévorer à chaque passage de la Grosse Blonde (A), a atterri dans une charmante boite métallique de conservation (B) sur le haut du frigo.

En détaillant votre raisonnement, précisez quelle serait la durée de vie optimale de (S), dont la date limite de conservation est le 31 janvier et dont la longueur est désormais de 9 cm :

  • sachant que lorsqu'il est visible sur (s) et que (A) est dans la cuisine (matin,soirs et weekends), il diminue de 0.82 mm toutes les 30 minutes
  • et que lorsque (S) est dans (B), (A) oublie jusqu'à son existence et peut le laisser 48 heures sans y toucher, selon l'axiome "Ce que je ne vois n'existe pas"... et donc c'est couillon quand même parce qu'il sèche.

Votre réponse devra préciser, selon vous, le meilleur emplacement de (S) pour un ratio durée de vie/gourmandise optimal, le risque que tout ce sucre se retrouve directement dans le cul de (A) (évaluer le tour de cul en cm) et la probabilité d'avoir perdu tout un tas de lecteurs qui ont toujours détesté les problèmes.

Vous pouvez vous faire aider de vos amis, d'un rapporteur ou d'un compas. Ou même des trois en même temps, la prof est généreuse.

Date limite de remise du devoir : mardi 10 janvier à 20h (et ouais, c'est ça les interros surprise)







Dans le brouillard



Je ne vois pas le fond de la cour de la Bicoquillette... Je suis sortie pour prendre l'air (i-e. fumer une cigarette), un halo orangé et diffus autour du réverbère de la rue, donne au ciel de la nuit une couleur étrange. L'humidité ambiante est douce malgré tout, après les grands froids de ces derniers jours. Je suis contente de ne pas avoir besoin d'être sur la route ce soir. Je suis dans le brouillard.

4 janv. 2017

Émotionnellement instable


J'ai appris une nouvelle qui m'a bouleversée. D'autant plus que c'était complètement inattendu, pas du tout anticipé et que je n'avais pas eu le temps de m'y préparer...

Après le choc, je suis passée par la phase de déni, très vite associée à la colère. Putain, mais c'est pas possible, mais pourquoi ça me tombe dessus MAINTENANT ? J'étais révoltée. Mon amoureux a bien tenté de me consoler et de m'expliquer que je n'y pouvais rien, j'étais tellement choquée que je crois même l'avoir un peu envoyer balader. 

2 janv. 2017

Résolu-quoi ?



C'est la tradition, un peu le marronnier des blogs et des magazines à cette saison : faire la liste de tous les trucs géniaux, intelligents, sérieux et engagés que nous allons faire cette année. Comme si l'ouverture d'une nouvelle page blanche sur l'agenda, celle de la nouvelle année, allait faire subitement de nous des gens géniaux, intelligents, sérieux et engagés. Ben voyons.