10 oct. 2016

American trip : San Francisco day #2



Allez, c'est reparti pour le journal de bord... Ça va ? Tu ne te lasses pas ? Encore quelques jours à passer sur le continent américain et après, on reprendra la routine des questions existentielles : les poils, la cellulite, ma nouvelle coupe de cheveux que je vais faire demain, l'amour, le sport... La routine, mais ô combien surprenante et tèèèèlllllemin géniôle.


De bon matin, nous voilà donc dans notre rue en pente, sous un soleil déjà ardent. Ils annoncent environ 88° aujourd'hui. On ne sait pas vraiment combien ça fait, mais ça doit faire chaud (visiblement, environ 31°, si on en croit la conversion faite le soir sur Internet).
On décide de partir vers downtown à pied. En tout cas, tant que ça descend... Nous voilà sur McAllister, à photographier une maison sur deux, parce qu'elles sont toutes magnifiques. De temps en temps, on croise un bus bondé qui remonte l'avenue en sens inverse, terminus Ocean Beach. On est dimanche, va faire chaud, les gens vont au bord de l'eau !



Une chouette suspension d'extérieur

Alors voilà un résumé des trucs fun et moins fun à San Francisco, vu, vécus, entendus, goûtés ce jour-là.

#Le quartier de Market
Market, c'est le quartier... commerçant ! Comme c'était dimanche, on est tombés sur un marché de producteurs de fruits et de légumes essentiellement, il faisait un temps magnifique. On a vu des aubergines longues comme des courgettes, du miel, des herbes fraîches qui faisaient des monticules sur des étalages abrités. La quasi-totalité des stands étaient tenus par des asiatiques (35% de la population de San Francisco est asiatique) il y avait de la vie, des couleurs et d'un coup, ça faisait du bien. Bah oui, parce qu'on était passés dans le quartier du Civic Center (dont la coupole ressemble aux Invalides) et qu'on y avait vus des tas de pauvres gens, assis au bord des pelouses. Y'a même un type qui s'était cassé la figure à vélo juste à côté de nous, au coin du Musée d'Art Asiatique (juste après qu'on ait pris la photo ci-dessous). Un pauvre type, pas tout jeune. Instinctivement, je lui ai demandé s'il avait besoin d'aide... Il m'a répondu. Mais je n'ai rien compris. Entre la vitesse à laquelle il parlait, le ton un peu agressif et le fait qu'il n'avait pas l'air frais, c'était compliqué. Il est remonté sur son vélo, on a continué notre chemin.
Bref, au petit marché, sous une chaleur de plomb, j'ai bu un jus de pastèque unsweetened avec des glaçons, c'était un délice.
Plus loin, on aperçoit les premières devantures des vitrines, on continue. On croise tour à tour : des taxis, des tramways façon sixties, des mecs en mini-short en cuir et casquette assortie, des touristes, des gens étendus par terre qu'on dirait qu'ils sont vraiment pas bien. Tout en longeant les vitrines de Gap, American Apparel et consors. J'ai du mal. 
On finira pas trouver le centre commercial où mon jules a quelques achats à faire, des souvenirs pour un pote. J'en ai assez vu par ici, hop ! Dans un taxi direction Pier 39.













#Pier 39, donc
Pier, ça veut dire quai. C'est l'ancien quartier des pêcheries, reconverti en lieu touristique. Le plus fameux est le Pier 39, celui où on peut voir les otaries. Quand j'arrive, j'ai l'impression d'être à Disneyland. Tout ça fait un peu artificiel mais l'atmosphère est bon enfant et ça me fait du bien. Il fait chaud, super beau, c'est dimanche.... donc gavé de monde ! On déambule parmi les boutiques de souvenirs, les resto chic ou moins chic, il est bientôt l'heure de déjeuner, on a la dalle, mais tout est plein. On se rabat donc sur un vendeur de hot-dog... plutôt meilleur qu'à Chicago ;-)
La vue sur Alcatraz est dégagée, sur le Golden Gate aussi. Les otaries braillent à qui mieux mieux, on fait des emplettes de souvenirs. 
Un peu plus tard, on continue à pied vers Fisherman's warf où trône le célèbre restaurant Boudin (Bowdine comme ils disent, mais bon, boudin, c'est boudin). On y voit passer des soupes servies dans des miches de pain creusées (le fameux sourdough), c'est rigolo. On s'offre pour le dessert une frozen banana. Géant ! Une banane congelée, trempée dans du chocolat noir, recouverte de peanuts, le tout fiché sur un bâtonnet comme un esquimau. Un délice ! C'est pas trop sucré mais c'est hyper copieux, je n'arriverai pas au bout de la mienne.





Au fond : la Coit Tower et le haut de Transamerica building










Alcatraz










Purée, celui-là, si y'avait eu ma taille, je l'aurais pris !









L'intérieur de chez Boudin







Bon ça non plus j'ai pas acheté... Mais j'ai adoré !


#Le Big Bus tour
Bon, j'avoue, j'ai craqué. On a pris un promène-couillons. Enfin moi, j'appelle ça un promène-couillons parce que je suis un peu cynique et snob. Un promène-couillons, c'est un de ces bus à impériale qui effectuent des tours de la ville et où tu peux descendre et remonter comme tu veux, aux points touristiques. Le billet est valable pour 24 heures, il est 16h, ça nous laisse la possibilité de continuer demain et, cerise sur le sundae, y'a un arrêt qui n'est pas trop loin de la maison, ce qui nous permettra de finir la journée.
Ben tu sais quoi, finalement, c'est bien. On est en plein soleil avec nos petits écouteurs, mais du coup, c'est quand même hyper intéressant d'avoir les explications de certains lieux. En plus, ça permet de voir éventuellement les quartiers où tu as envie de revenir... ou pas trop. On se garde Chinatown pour le lendemain (teasing) et on longe les différents quartiers. A Tenderloin, quartier populaire, on voit un énorme attroupement... C'est la queue des sans-abri pour le dîner. Alors qu'à peine 4 minutes plus tôt, on était au pied de Tiffany & Co et de Saks Fifth avenue. Je crois que c'est ça qui me brasse le plus : les contrastes si élevés entre les très grandes richesses et l'absolue pauvreté.
Alors oui, je sais que je suis sans doute un peu sainte nitouche dans ma province privilégiée et que si je passais un peu plus de temps à Paris ou dans une autre grande ville, je verrais que c'est un peu pareil ici. Pourtant, j'aime à penser que non, en France, on est mieux lotis. Ma pauvre grosse naïve...

La fin de la route dont on avait vu le panneau à Chicago ;-)










Ce vieux bâtiment vert appartient à Coppola.. dans le quartier de North Beach, qui est aussi Little Italy




Quartier de Union Square












Le plus fameux building de San Francisco : Transamerica Pyramid


#Les Painted Ladies
On descend donc près d'Alamo Square, là où se trouve les fameuses Painted Ladies, ces maisons victoriennes alignées qui te donnent la plus belle carte postale de San Francisco, celle où tu as derrière en même temps, les buildings du centre. 
Alamo Square est fermé (ça doit être chouette quand c'est ouvert), ils sont en train de refaire complètement le parc. On prend nos clichés-cartes-postales et on reprend la direction de la maison, qui ne semble vraiment pas loin, d'après mon petit Cartoville.
Ouais, mais ce gros nase de Cartoville n'a pas de courbes de niveau comme une carte IGN. Oh bordel de sa mère, ça grimpe. Encore, encore, encore. Je souffle comme une loco vapeur et j'ai la nuque frisouillante d'humidité sous le soleil de fin d'après-midi. Ah, nous y voilà ! On est dans Divisadero, notre rue pas loin... On s'arrête pour acheter à dîner avant d'aller au concert. L'heureux élu sera..... le Mexicain ! Des tacos avec tout ce qu'il faut dedans plus deux Coronas achetés à l'épicerie. On est les rois du monde.








#Aller au concert
Quand j'avais regardé bien comme il faut ce qu'il y avait autour de la maison, j'avais vu que pas loin, il y avait une salle de concert, The Independent. Et donc le programme. J'avais pris des billets pour Foy Vance, que je ne connaissais pas plus que ça, mais après avoir écouté quelques titres sur YouTube... banco !
Devant nous dans la file d'attente, deux nanas et un mec. Le gars de l'entrée leur demande leur carte d'identité. Merde, j'ai pas mon passeport. T'as ton passeport ? demandé-je à Darling. Nan, mais on n'en aura pas besoin, c'est juste pour contrôler qu'ils ont bien plus de 21 ans. Effectivement.
Le goujat de l'entrée ne m'a rien demandé du tout.
Au fond de la salle pas trop grande, un gigantesque bar. Mais pas un bar avec seulement des bières et du Coca, un bar avec tout ce que tu veux. Je prends une Margarita (on ne se refait pas), sérieusement tassée (d'ailleurs je n'en prendrai qu'une) et on attend que le concert commence. Je passe sur la première partie qui n'a séduit personne. Un jeune type chevelu, arrivé sur scène complètement défoncé, les yeux explosés, avec deux bières à la main. Il jouait très bien de la guitare et du piano mais il avait une voix à vous faire dresser les poils de l'échine. A la fois rocailleuse et nasillarde, ce qui est un sacré exploit j'en conviens, mais hyper désagréable.
Arrive ensuite Foy Vance et ses trois musiciens... Un pur bonheur. Un vrai chouette concert, avec des chouettes chansons. On est perclus de fatigue et on a mal aux pieds, mais on chante les refrains appris au fur et à mesure. Un doux, merveilleux souvenir, en compagnie de mon amour.







Une dernière fois pour la journée, on remonte notre satanée rue et je vais me coucher après avoir un pris un Citrate de Bétaïne, le tacos du dîner étant délicieux mais pas le plat le plus digeste de la gastronomie mondiale. Je masse mes mollets en béton avec une crème pour muscles fatigués. 

Bah ouais, c'est ça les grands sportifs....

A demain ;-)


24 commentaires:

  1. Quelle journée ! Enchaîner une journée de balade et un concert, chapeau !

    Mais n'as-tu pas acheté une carte avec les dénivelés ? On en trouve un peu partout. A San Francisco, le chemin le plus simple n'est pas forcément le plus court et il existe aussi des itinéraires pour vélos, pour s'épargner les escaliers.

    Pier 39 m'avait aussi paru très Disneylandisé. Et ce bus avec porte-vélos m'intrigue, quelle excellente idée !

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    1. Du tout, pas de cartes des dénivelés ! On aurait dû ;-)

      Ah ouais, moi aussi j'ai trouvé ça chouette les bus avec les porte-vélos à l'avant, on en a vus pas mal !

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  2. Smouik10/10/16

    Tu as eu des journées dignes d'un marathonien ma parole !
    Et ce n'est pas que tu sois naïve quand tu penses qu'en France, il y a moins d'écart entre les riches et les pauvres, c'est, de mon point de vue, parce qu'en France nous avons encore une classe moyenne très visible et qui "atténue" sans doute cette perception. Mais je comprends ce que tu as ressenti. La 1ère fois que je l'ai vécue, c'était à Rio en 1987 (j'étais bébé mais je m'en souviens très bien ;-)...), les favellas descendaient (et descendent toujours) au pied des immeubles de luxe, un contraste insupportable. Je crois que c'est en train de se répandre dans le monde et que ça touche les USA est un signe fort de la montée en puissance de la pauvreté dans des pays réputés riches...
    PS : ma photo préférée du jour : toi devant le dragon stylisé...

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    1. En même, notre vision reste fugace et sans doute un poil étriquée. Il y a certainement une classe moyenne mais nous n'avons pas suffisamment passé de temps sur place pour discuter avec les locaux.

      C'est pour ça que je relativise et que ma vision est sans doute toute pleine de partis-pris et d’œillères aussi...

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  3. Oui c'est toujours difficile de constater la misère et les contrastes de cet ordre.
    Je ne suis pas certaine qu'il y en ait moins ici, enfin je ne sais pas, en tout cas dans la toute petite ville (23.000 hab) dans laquelle je travaille, il y a un important centre d'accueil pour les démunis, et je dois dire que les rues sont pavées de SDF alcoolisés... Cela fait 7 ans 1/2 que je travaille là, à l'époque j'en voyais un ou deux, toujours les mêmes, dont une femme. Depuis 3 ans ils sont vraiment nombreux (et le centre d'accueil existait déjà à l'époque où ma mère travaillait au service social, voilà 10 ans qu'elle est retraitée)
    Après, c'est sûr que les aides et couvertures sociales sont certainement plus larges ici qu'aux USA, mais manifestement, ça ne suffit pas.

    Tes photos sont très jolies, mais c'est marrant, je me faisais une image idyllique de cette ville, et soudain, je suis moins attirée...

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    1. Oui, tu as raison. On voit sans doute plus ce qui se passe ailleurs, peut-être que je me voile la face sur ce qui se passe ici...

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  4. Fredix10/10/16

    Et oui ! Quand on voyage, on marche beaucoup et on se nourrit local ( sic !) !
    Tu es toute mignonne dans ta petite robe ! Mais du coup, ballerines et pas chaussures de marche confortables ! Faut vraiment souffrir pour être belle ! J'aime lire ton récit de voyage car j'ai l'impression que nous voyageons de la même façon ! Juste un truc, visites-tu comme moi toutes les restrooms qui passent à ta portée ? Sûrement puisqu'il faisait très chaud et que tu as dû boire un peu !
    J'ai hâte de voir la suite !

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    1. Alors si, j'avais des super baskets de marche et aussi des ballerines absolument géniales de la marque Tamaris, toute en cuirs avec des semelles qui amortissent. Un pur bonheur, pas eu mal aux pieds de la journée !

      Billet spécial sur les gogues américaines à venir ;-)

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    2. je valide les Tamaris ! Je me suis acheté des nus-pieds de cette marque cet été, essentiellement parce qu'ils étaient entièrement en cuir, semelle et lanières, et que je savais qu'ainsi j'aurais moins d'échauffements. Super !

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  5. Non... je ne me lasse pas du tout de ton récit !
    Je retrouve plein d'images qui m'avaient autant emballée... si j'y retourne je prendrai le "promène-couillons" ;) on voit quand même pas mal de choses plus rapidement...
    Quant à la misère, je pense comme toi que notre statut privilégié (du boulot, une maison, la province etc...) nous coupe un peu de la réalité... bénévole dans une épicerie sociale j'ai mis le pied dedans et je peux te dire il y a de la misère en France, matérielle, sociale, affective, familiale... de plus en plus !
    Quoi faire ?
    Bises
    ps : toujours garder de bonne chaussures de marche en voyage même dans les villes... surtout dans les villes !

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    1. Ben je trouve déjà que faire du bénévolat dans une épicerie sociale, c'est bien mieux que la plupart des gens, moi y compris !

      Pour les ballerines, voir ma réponse juste au-dessus ;-)

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  6. Fredauboulot10/10/16

    Je lis, je lis, je commente pas trop mais je savoure et j'attends la suite. ;)

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  7. DOMINIQUE10/10/16

    Belle déambulation, avec un temps idéal. Par contre, en effet, il faut toujours se méfier des cartes qui montrent les choses à plat ! Tu as dû revenir avec des mollets en béton...
    Et les portions de bouffe me semblent énormes.

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    1. Des mollets qui ont soufferts mais je ne suis pas certaine qu'ils soient plus musclés qu'avant !

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  8. Cette robe blanche te va très bien, tu fais très "fraîche" comme disent les djeuns.
    Comme dit Val,tu casses un peu le mythe mais ton reportage est top et on y est ...
    Oui les portions de bouffe aux States sont surdimensionnées et quand tu vas dans un "joint" tu es au début baba devant tout ce qu'il y a dans ton assiette et baba devant tes voisins qui engouffrent tout...même les yaourts sont plus grands ...Mais au bout de quelques mois , ben, tu te surprends à presque finir ton assiette et à ne plus être impressionnée par les quantités...
    Bizarrement, depuis que j'habite ma petite banlieue, le nombre de SDF à Paris m'est plus visible. Dans le centre de ma nouvelle ville, quelques roms avec gamins mendiants mais c'est tout . Par contre, l'autre jour , je suis passée à République et j'ai été choquée par le nombre de SDF, notamment une petite jeune vraiment mal en point . Du coup je lui ai donné toute ma monnaie , alors qu'elle ne me demandait rien. J'ai pensé à mes filles évidemment ,et j'en avais le coeur tordu.

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    1. Plusieurs fois, on a pris des plats à partager, même si on le fait avec une appréhension, celle de passer pour des radins, alors que visiblement, l'usage est beaucoup plus répandu ici !

      Tu m'envoies une photo de jeune mariée ? ;-)

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  9. Ca a du bon les promène-couillons, parce que n'empêche pour découvrir une ville en peu de temps, c'est pas mal !
    Tes photos sont chouettes, ça donne très envie d'aller découvrir cette ville ! :)

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    1. Ouais, c'est bien. Ça reste cher mais honnêtement, on n'en aurait pas vu autant.

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  10. Anonyme10/10/16

    Et pas de croisière pour passer sous le golden gate ???
    J'aime beaucoup ton récit. Je n'ai pas aimé SF, je ne m'y suis pas sentie à l'aise du tout sans savoir dire pourquoi, les homeless bien sûr mais aussi une sensation désagréable d'avoir "touriste pigeon" écrit sur la front. C'était curieux alors que je me faisais une joie de revoir la lumière des bords du Pacifique.
    Des bises

    Ariane

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    1. Nan Madame, moi, le Golden Gate, je l'ai traversé en voiture. Hé hé. Suite au prochain billet ;-)

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  11. J'adore te suivre en voyage surtout que je viens de finir de lire "les chroniques de San Francisco" je te les conseille en rentrant!!!! Pas de montre tes boobs cette année ?

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    1. J'ai lu les trois premiers tomes, tu penses !

      Pour Montre tes Boobs, non, j'ai fait un billet dessus avant de partir en vacances ;-)

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  12. C'est marrant car avec mes CM2 cette semaine nous étudions San Francisco, et sur tes photos il y a absolument TOUT les mots qu'on étudie, je pense que je vais en piquer et leur vidéoprojeter demain :)
    (et puis The Trans'America pyramid c'est super dur à dire pour eux alors ils me balancent un truc genre "ze gueerneamika puiiitduimid" et j'ai du mal à me retenir de rire :))

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