13 août 2014

Rebelle par procuration



J'ai été un adolescente plutôt cool, enfin il me semble. Mes parents auraient certainement une vision un peu différente mais il me semble que je n'ai jamais fait de grosses bêtises, à l'école, j'avais des résultats moyens mais dans la moyenne, des petits copains dont j'étais persuadée à chaque fois que j'allais finir ma vie avec, des sorties, somme toute assez calmes.

Je n'ai jamais fait le mur, je n'ai jamais séché une heure de cours, je n'ai jamais été collée, je n'ai jamais fumé un pétard (c'est toujours le cas) (ça me désespère)... Je faisais la gueule, sans doute, comme toute ado, mais j'étais loin d'être une rebelle.

Lorsque j'ai vu au cinéma Le Cercle des Poètes Disparus, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. La seconde fois aussi, la huitième, la douzième... La bande de la VHS grésillait au début tellement la cassette avait été rembobinée. J'étais bien loin de l'éducation hyper stricte et élitiste présentée de le film mais cet esprit de liberté soufflé par un professeur tellement différent me faisait rêver. Moi, je voulais aussi qu'un prof me montre une autre façon de voir les choses, me fasse monter sur les tables et me fasse croire que mon destin dépendait de moi, des mes choix, de ma volonté.
C'était le cas... Pas par un prof en particulier,  mais disons que nos parents nous ont toujours laissés le choix et nous ont poussé à faire ce qu'on voulait, du moment "qu'on puisse s'assumer".

Alors pourquoi ? 
Pourquoi est-ce que je pleurais comme une madeleine quand Neil Perry bravait l'interdiction familiale pour aller jouer une pièce de théâtre, et plus encore lorsqu'il mourrait dans la neige, incompris ?
Pourquoi est-ce que rien qu'à l'évocation de la scène finale, lorsque le Professeur Keating est renvoyé et que tous ses élèves montent sur le bureau, pourquoi est-ce que je pleure ? Encore aujourd'hui...

Bien entendu, je ne suis pas dupe, tout est fait dans ce film pour attendrir la frêle donzelle adolescente (y'a du beau gosse, de l'uniforme, de la transgression). C'est certainement pétri de démagogie et de bons sentiments mais moi, lorsque je le revois, j'ai toujours 18 ans.
Et dire qu'en plus, y'a plein d'ados d'aujourd'hui qui ne savent pas que Neil Perry, c'est le Dr Wilson de Dr House... Impossible pour moi de le voir à l'écran sans penser à lui dans ce collant vert.

Les Cercle des Poètes Disparus fait partie des trois films qui ont marqué mon adolescence, avec Le Grand Bleu et Bagdad Café. Plein d'autres aussi mais ce sont ces trois-là qui me viennent là tout de suite.

Robin Williams est mort hier, suicide, alcoolisme, dépression. Ce n'est pas de ça dont je veux me souvenir. Je veux me souvenir de ce formidable sentiment de liberté et de rébellion, même par procuration, qui soufflait lorsque je voyais ce film, de l'émotion ressentie grâce à celui-là et à d'autres.
Combien j'ai pleuré dans Will Hunting lorsqu'il parle de l'amour, de sa femme.
Combien j'ai ri dans Madame Doubtfire.
Combien j'ai été émue par L'Eveil et par Au-delà de nos rêves (alors que je crois que j'ai pas tout compris)...

Lorsque j'ai entendu la nouvelle hier matin, j'ai pleuré.
Crétine, midinette que je suis. Comme Menthaleau, je me sens orpheline.

Ô capitaine, mon capitaine !... C'est comme si mon adolescence était partie aussi.


28 commentaires:

  1. bobette13/8/14

    C'est un bel hommage pour ce bel acteur. Je ressens la même chose quand je revois ces films, il est associé à mon adolescence. Robin Williams avait un physique qui lui permettait de tout jouer.

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  2. alors là, bravo pour cet hommage. on voit que ça vient du cœur, ton petit cœur qui fait boum, boum.

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  3. Madame H13/8/14

    J'ai appris la nouvelle chez la mentalo ... ça m'a fait également beaucoup de peine ! J'ai pensé au cercle des poètes disparus bien sûr et également à Good morning Vietnam ...
    Aujourd'hui j'ai de la peine aussi -même si son âge respectable ne rend pas sa mort scandaleuse- pour Lauren Bacall, juste parce que c'était la star la plus classe d'Hollywood et aussi pour son amour fou pour Bogart !
    Quant à ton adolescence "tranquille", sans doute est-ce dû au fait que tes parentes t'ont permis de t'épanouir sans nécessairement passer par la transgression et la mise en danger (quoique la mise en danger en séchant les cours, y a pire ! ) et j'ai l'impression que c'est ce que tu as su transmettre à ton crapaud, non ?

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  4. Je me souviens de l'émotion quand j'ai vu le cercle des poètes disparus, avec mon lycée et cette incroyable prof de français que nous avions.
    Je me souviens d'avoir ressenti l'urgence de vivre, de réaliser ce que l'on est réellement. D'oser. Je l'ai fait voir à mes enfants dernièrement. Même émotion. Cette histoire parle à toutes les générations.
    Tout le monde a la maison a été scotché par cette nouvelle. Se doutait-il de l'impact qu'il avait au-delà des frontières des âges?

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  5. ´tine13/8/14

    Tout pareil :) merci de tes mots qui traduisent si bien les pensées et les sentiments de nous ;)

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  6. leyleydu9513/8/14

    Cette fin si tragique m'a rendue très triste aussi.
    Je sais que certains penseront toujours que se suicider, c'est la "facilité" mais je pense pour ma part qu'il n'y a pas de décision plus difficile à prendre...Comment la vie peut-elle paraître un jour si dure à vivre qu'on ne puisse continuer...qu'on n'arrive pas trouver même une petite étincelle (une image,une chanson, une caresse,un mot,un regard...) pour avoir envie de continuer à se battre.
    C'est une question qui me parle, qui m'empêche parfois de dormir tellement elle est complexe et personnelle.

    Les mots du petit prince Saint Exupéry cités hier par la fille de Robin Williams résument bien cela :
    "Toi, tu auras des étoiles comme personne n'en a... Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j'habiterai dans l'une d'elles, puisque je rirai dans l'une d'elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire!",

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    1. Zéphine13/8/14

      "Je sais que certains penseront toujours que se suicider, c'est la "facilité" mais je pense pour ma part qu'il n'y a pas de décision plus difficile à prendre...Comment la vie peut-elle paraître un jour si dure à vivre qu'on ne puisse continuer...qu'on n'arrive pas trouver même une petite étincelle (une image,une chanson, une caresse,un mot,un regard...) pour avoir envie de continuer à se battre."

      Leyley, tu m'a fait pleurer (pas bien!) tellement ce que tu dis est vrai.

      La mort de ce formidable acteur me peine énormément. Plus pour le geste que pour la perte... Ce sont souvent ceux qui donne une impression d'être fort et joyeux qui cachent une telle détresse, sans doute parce qu'eux seule ont la force de garder pour eux leur mal-être, et eux seule ont la force de poser ce geste.

      Depuis hier matin (oui, j'ai appris la nouvelle très tôt, puisque je suis faiseaux-horlogiquement en avance sur vous), je pleure en y pensant. Pourtant, Robbie William est loin d'être mon acteur favoris. Mais son suicide remue en mois des sentiments que je pensais avoir enfuis bien profond il y a un an, lorsque ma grand-mère paternelle s'est elle-même suicidée. Je pensais que ma carapace serait suffisante pour contenir tout ça, mais je me rends compte que je n'ai pas fais mon deuil, et je craque.

      (tout ça est décousu, scusez-moi c'est l'émotion)

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  7. Robin Williams aura bercé tout un tas de générations. Il en aura réuni du monde. C'est ce qu'on peut voir dans tous les témoignages sur la toile et autres. J'ai également été émue par cette annonce et à l'instant en lisant les mots du petit prince à la fin du commentaire de leyleydu95. Triste, pour lui, pour ceux qu'ils laissent, proches ou moins proches.

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  8. J'ai vu ce film à la télé, à l'automne 95. J'avais quinze ans, je sortais traumatisée d'années de harcèlement scolaire (ce n'était pas fini, j'allais encore en cracher mes tripes mais ça n'a pas été au-delà de ma classe de seconde) et j'étais une gamine perdue qui passait son temps à bouquiner dans les coins, qui frisait l'autisme à force d'avoir peur, qui voulait à la fois des amis et éviter de se faire remarquer. J'ai regardé le film avec ma mère, c'est un de ces moments mère-fille un peu magiques avec la complicité et tout, même si elle ignorait ce par quoi j'étais passée parce que j'avais tout bien caché. Mes problèmes d'écoles, je les laissais à l'école, je ne les ramenais pas à la maison parce que j'avais honte. Et ce soir-là, tandis que je grignotais mon chocolat, j'ai eu l'impression que Robin Williams, enfin le professeur Keaton, me parlait. Il m'a dit : "Ma fille, c'est pas parce que tu es différente de tes congénères que tu n'es pas un mec bien. Tu n'as pas à faire ta vie en fonction de leurs principes. Suis ton karma et va en paix." Il m'a filé une petite tape sur l'épaule, a chouravé un carré de chocolat et il est reparti dans la télé dire à son étudiant que "la chatte a quatre papattes" est un poème tout ce qu'il y a de plus honnête pour un débutant.

    Ce mec a sauvé plein d'enfants perdus. D'ailleurs, tous les enfants perdus devraient voir ce film. Et pourtant, il a flanché, il était au bout du rouleau et il est parti par la petite porte, tout furtif. Je suis certaine que même s'il était malheureux, s'il souffrait, il nous a adressés, à nous tous, un signe de la main avec son sourire si particulier.

    Sa mort est un signe, s'il en était besoin, que le monde dans lequel nous vivons est pourri. Les gens qui poussent eux-même la porte, qui vont de leur propre chef chercher la Faucheuse sont de ceux que personne n'a aidé. On n'a pas vu, on n'a pas su. Et alors, c'est trop tard. Parce qu'il n'y a pas eu cette personne qui a tendu la main au bon moment, qui a donné la paire de claques nécessaire pour rebondir.

    Et merde, je pleure. C'est malin. Y sont où mes kleenex ?

    Au revoir, mon Capitaine.

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    1. Anonyme13/8/14

      j'avais les larmes aux yeux après la lecture du post de la Blonde,mais là,Lilou,tu m'as achevée ...merde,j'ai pas de kleenex !
      sterenn

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    2. Aurélie13/8/14

      Magnifique, Lilou..

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    3. Rooh, Lilou c'est terrible ce que tu écris. Et beau.
      Un soir, il y a quelques années, nous avons appris que la voisine d'en face s'était pendue. Une femme effacée, complètement banale, très discrète. Une femme qu'on saluait sans insistance. Juste pour être polis. La fenêtre de son grenier où elle s'est ôté la vie, donne sur ma chambre. Une rue nous sépare. Si seulement ce matin là, elle l'avait traversée. Si seulement elle avait frappé à la porte, je lui aurais proposé un café. On aurait parlé.
      Elle aurait peut-être vu que le monde n'est pas pourri.
      Qu'il y a plein de gens qui valent la peine. Qu'il y a plein de fleurs à regarder et à sentir. Qu'il y a pleins de moments tendres, drôles, émouvant à partager. Qu'il y a pleins de films à voir et à revoir.
      Des bises!

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  9. Anonyme13/8/14

    C'est un acteur qui aura marqué plusieurs générations. Ma fille s'en souvient comme Hook, je ne sais pas combien de fois cette cassette vhs est passée dans notre magnétoscope à l'époque. Elle a pleuré en apprenant la nouvelle.
    De mon côté, je n'ai pas pleuré, mais plusieurs images me sont venues en tête : le cercle des poetes, Good morning vietnam, Doubtfire et j'en passe.
    Dommage que l'on se souvienne autant de lui après...

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  10. Aurélie13/8/14

    "C'est comme si mon adolescence était partie aussi." C'est EXACTEMENT ce que j'ai ressenti....
    Hook, Mme Doubfire, Le cercle des poètes disparus, Jumanji... Mon enfance...

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  11. J'ai eu les larmes aux yeux aussi à l'annonce de son décès. Le Cercle des Poètes disparus c'est bien sûr ce qu'il met venu d'emblée à l'esprit avec mes années de pension...
    Ton billet est juste pffff tout ce que j'ai ressenti et ressens encore. Aux trois films marquants que nous avons en commun, je rajoute La couleur pourpre parce que celui là, nous étions 5 nanas à nous moucher dans nos manches tellement on a pleuré.

    Comme toi je me sens adolescente orpheline.

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  12. Anonyme13/8/14

    Tu exprimes de manière bien plus jolie que ce que j'aurais fais ce que je ressens depuis l'annonce de son décès ...

    Le cercle des poètes disparus est l'un de mes films préférés (le grand bleu aussi d'ailleurs) et hier en découvrant ta photo de Robin Williams sur Facebook ça m'a fait un sacré choc d'apprendre son décès ...
    A jamais dans mon cœur il reste le professeur Keating ...

    Très bel hommage pour un très grand acteur

    Angélique

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  13. Anonyme13/8/14

    Je l'avais aussi découvert dans Le Cercle des Poètes Disparus lors d'une séance ciné. Comme toi, j'étais en larmes à chacune des scènes que tu as citées. Mais c'est dans le rôle du prof/psy de Will Hunting que je l'ai préféré. On y retrouvait ce rôle de prof mentor avec une fragilité qui m'avait émue aux larmes.

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  14. Bah, depuis hier je me sens comme une idiote ingrate et snob d'avoir pesté contre un léger cabotinage, un "tout petit peu de trop", d'avoir un peu dénigré en quelque sorte cet immense acteur.
    Je ne veux retenir aujourd'hui que les émotions, les larmes, et les éclats de rires qu'il a su nous donner. J'entends encore les petits rires comme des goûtes d'eau cristallines de mes enfants en regardant Mrs Doubtfire. Ce soir je regarderai (en replay) pour la 5ième ou 6ième fois Good Morning Vietnam qui est le film qui a terminé de me faire aimer cette "musique non autorisée". Sans doute Le Cercle m'a conforté dans l'idée qu'on peut être rebelle mais respecteux.
    Tu vois blonde, nous n'avons pas eu la même adolescence toi et moi. J'ai fait tout le contraire de toi : sécher (beaucoup), je me suis fais coller (pas trop), j'ai fumé des pétards (pas mal, mais plus maintenant car ça me flanque un mal de crâne épouvantable), j'ai beaucoup beaucoup fais la gueule. Pourtant ces trois films : le grand bleu, le Cercle, et Bagdad Café font partie de ma best list. Evidement.

    Et Lauren Bacall aujourd'hui, bordel !!!!!

    Manquerait plus que ce soit la guerre en Irak, à Gaza, en Ukraine, que la dette Française ne prenne pas de vacances, elle; ou que Mandela meurt pour que se soit vraiment la merde intégrale.

    Des bises à toutes celles et ceux qui sont tristounes et à toi ma belette blonde.

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  15. Val Làô sur la Colline13/8/14

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  16. Chris (aka Paquita Chocolatera)13/8/14

    Il avait une bille de clown et au fond de lui tout au fond la tristesse du clown. S'il a rejoint le Pays Imaginaire qu'il y soit enfin heureux.

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  17. DOMINIQUE13/8/14

    Ton texte et les témoignages sont terriblement émouvants. Je comprends votre tristesse, bien que je ne la partage pas.
    Il n'est pas des films de ma génération. Et puis, surtout, les acteurs pour moi sont les flacons qui contiennent l'ivresse. S'ils sont bons acteurs, tant mieux, mais ils ne sont ni réalisateurs, ni les personnages, dans la vraie vie. Donc, bien sûr, cela fait de la peine de voir un artiste disparaître, surtout dans ces conditions, mais ce n'est pas un cataclysme.
    Pour tout dire j'ai décidé de n'avoir de chagrin que pour les gens que j'aime et qui m'aiment !
    Cependant je ne méprise absolument pas votre peine et vos larmes, au contraire.

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  18. Silène13/8/14

    Je crois que j'ai toujours aimé cet acteur. Il m'a souvent fait pleurer, toujours ému, et je n'ai jamais été déçue quand il apparaissait à l'écran.
    Will Hunting et Le Cercle des Poètes disparus sont des chefs d'oeuvres, mais je crois avoir encore plus pleuré devant Dr Patch (il jouait un médecin, un clown... un Humain) et surtout, surtout devant Jack. Si vous ne l'avez jamais vu, regardez le. Jack me fait sangloter à chaque fois.

    On en parlait hier avec mon Evidence. A chaque fois qu'on le voyait à l'écran, en tant qu'acteur ou simplement comme invité d'un talk show, il se dégageait beaucoup, beaucoup de gentillesse de lui. Mais surtout son regard, si doux, était perpétuellement triste. Et ça, ça se voyait depuis des années. Mais peut être est ce pour cela qu'il arrivait à toucher autant de gens, même au travers des comédies.
    Les plus grands clowns sont des gens tristes, comme le dit Chris ...

    Ô capitaine mon capitaine.

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  19. Fabignou13/8/14

    Le Cercle des Poètes Disparus est un film fondateur pour beaucoup de personnes de notre génération. C'est vrai que c'est un bout de notre adolescence qui s'en va avec lui. Il n'était pas de ceux qui déclenchent les passions, qu'on cite spontanément comme son acteur préféré, mais il a été comme une présence bienveillante durant des décennies, quelqu'un qu'on aime retrouver de loin en loin, le prof, le père ou le pote un peu loufoque qu'on voudrait tous avoir.

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  20. On etait juste a L.A ce jour la, les gens pleuraient en deposant des fleurs et des petits mots sur son etoile... Ca m'a fait drole de photographier l'empreinte de ses mains et de ses pieds, parce qu'a cote, il a ecrit Carpe Diem justement... (excuse les accents, je suis encore aux USA...)

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  21. Le cercle a bercé une partie de mon adolescence. je me souviens avoir acheté la VHS et l'avoir vu encore et encore. RIP Robin Williams.

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  22. Vos commentaires montrent à quel point sa mort a bouleversé beaucoup de gens, ici et ailleurs. J'ai regardé Mme Doubtfire avec Crapaud-poilu hier, en VOD et il a bien aimé. Ça m'a fait plaisir de partager ça avec lui... Quand au suicide, je suis très émue par ce que vous en avez dit, c'est un peu compliqué pour moi d'en parler, ça viendra peut-être un jour...

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