3 juin 2014

Je te donne un prix d'Américain



Donc nous en étions au marchandage...

Pour que tu comprennes d'où je pars, je vais te relater une brève anecdote qui fait encore le bonheur de certaines soirées familiales. Lorsque j'avais à peu près 15 ans, mes grands-parents nous ont emmenées, ma soeur et moi, faire un super voyage en Egypte. Croisière le Nil, temples, hiéroglyphes, spectacle son et lumière devant les pyramides et tout et tout. Un merveilleux souvenir.
Un jour, en excursion, nous voilà face à une sorte de boutique, en réalité une tente où sont entreposés des souvenirs à touristes. Mon porte-monnaie est plein d'argent de poche, justement destiné à me fournir en souvenirs divers et variés. Je tombe en amour devant une sorte de pierre lisse et noire avec un scorpion fossilisé sur le dessus, de la taille d'un sous-bock.
Je sais qu'il faut marchander mais je ne suis pas très à l'aise avec la pratique. Au bout de quelques minutes, je reviens fièrement avec ma caillasse... payée une fortune.
Je ne sais plus vraiment le montant, mais c'était aux alentours de 100 F. Au bas mot.
Mon père a gloussé lorsque je lui ai montré l'objet au retour et ma réputation de négociatrice-to-be fut bien établie.

Vingt-quatre ans plus tard, à Djerba.

Avec les grenouilles, on a été plein de fois se balader dans les souks. Non pas qu'on avait franchement grand chose d'indispensable à rapporter, ni plus ni moins que quand on va faire un "tour en ville" à La Rochelle. Le premier soir à Midoun, je craque pour un délicieux plat carré en mosaïque. Le vendeur me prend par la main, me demande mon prénom, lui, il s'appelle Djibril. Il me dit que j'ai des yeux magnifiques, me dit "je vais te faire un bon prix, parce que tes yeux sont magnifiques".
Il prend un morceau de journal et tout en écrivant, m'explique "là, je vais écrire un prix fantaisie, un prix d'américain mais tu sais que je ne vais pas te faire ce prix-là". Il écrit 65 dinars (environ 30 €).
Même pas en rêve.
Je rigole, je dis que non, c'est pas possible, tu plaisantes ?
Le jeu consiste à écrire chacun son prix. Les filles me surveillent d'un oeil torve en me disant que je vais me faire arnaquer, que c'est le premier soir, qu'on ferait mieux de revenir demain.
Oui, mais je le trouve joli ce plat et puis c'est le seul de cette couleur...
J'écris 25 dinars. Il me regarde comme si je lui avais planté un couteau dans le coeur, fait mille contorsions, écrit encore un prix, encore un autre, je reste ferme car le souvenir de mon passé me hante encore. Je ne payerai pas plus. C'est dit.
J'emporte le marché.

Sauf que les filles m'ont dit que ça n'en valait pas plus que 20. Ok, on va pas chipoter pour deux euros non plus.

Le pire s'est produit à Houmt Souk. Un grand marché, gigantesque dans une ville charmante faite de petites ruelles, de murs blancs éclatants et de boiseries bleu roi. Je trouve l'endroit très joli. On s'arrête boire un café sur une terrasse ombragée, on est bien. 




Un type tenant une petite boutique vient nous chercher pour nous proposer des épices, de l'eau de rose, de l'huile de figue de barbarie. J'achète. Trop cher sûrement mais je suis contente tout de même. Il nous emmène alors chez un voisin (il doit toucher sa com au passage, je suppose) et là, c'est le drame.
Je cherche à trouver des foutas. Ce sont des sortes de grandes serviettes de coton frangé que l'on utilise comme serviette de plage, plaid, couverture, couvre-lit. Il y en a plein dans la grande maison et j'aime beaucoup. Je veux en rapporter deux. Je cherche aussi un tee-shirt Ralph Lauren pour Crapaud-poilu. Un vrai bien sûr, pas une contrefaçon, évidemment. Plus une paire de boucles d'oreilles en plastique mais très jolies. Le vendeur m'a senti venir, ils nous ont toutes senti venir. 

Première technique : nous séparer. Chacune son vendeur, chacune dans un coin du magasin pour qu'aucune n'entende le prix fait à l'autre.

Deuxième technique : le prix d'américain, encore et toujours. Il m'annonce 265 dinars. 130 euros !! Pour deux nappes et un faux tee-shirt.
Je m'étouffe et je dis "nan, je m'en vais, tu te moques de moi".

Troisième technique : te prendre gentiment par la main et te demander ton prix. J'annonce 60 dinars. 20 dinars la fouta (Karine m'avait dit que c'était 15 le max), 20 dinars le tee-shirt, ce qui est hors de prix, j'ai dû me gourer dans la conversion.
C'est lui qui s'étouffe et qui m'explique que non, je peux pas dire ça, que je me moque de lui. Le jeu continue.

Quatrième technique : le regard larmoyant et te faire un bisou "parce que tu es jolie". C'est là, je crois que c'est là que j'ai dû lâcher l'affaire. Ça et les copines qui avait déjà terminé.

J'ai lâché 100 dinars. Presque 50 euros.

M.-la-Catalane, grande-chef-marchandeuse, a obtenu ses deux foutas pour 25 dinars. Nan, c'est pour que tu vois l'écart.

A prix d'or....
En vrai, je viens de les laver et elles ne sont pas encore repassées ;-)


Je me sens complètement couillonne. Je sais que je n'aurais pas dû céder. Je sais que j'ai payé beaucoup trop. Le problème n'est pas tant l'argent que la sensation d'être vraiment une poire. Jolie, peut-être, mais une poire quand même.

Je suis nulle, je dis que NON, je n'achèterai plus rien.
J'ai presque tenu bon.

Le marchandage, c'est un état d'esprit. La négociation, c'est une façon d'être, y'a des gens qui savent faire et d'autres non. Comme pour négocier une augmentation, moi, j'ai toujours l'impression d'être un imposteur donc je suis pas crédible...

Après, quand chacun a la sensation d'avoir fait une bonne affaire, y'a pas de problème. C'était le cas pour le plat en mosaïque. Mais les foutas m'ont laissé un goût amer, même si je le trouve très jolies.

Tu crois qu'il y a des Américains qui payent le prix cash à Djerba, pour de vrai ?


46 commentaires:

  1. Catherine3/6/14

    tu me fais trop rire, c'est une habitude à prendre le marchandage. Moi je ne suis jamais partie au maroc, mais j'ai appris à négocier le prix quand j'habitais à Lille et que j'écumais les braderies tous les week ends. (et sinon, si tu as un Noz par chez toi, elle était à 6 euro la fouta chez eux la semaine dernière). bises

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    1. 6 euros la fouta !! j'enrage... Mais celle-là, elle ne doit pas sentir l'odeur épicée de la Tunisie... ;-)

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    2. Catherine5/6/14

      effectivement elle n'a pas l'odeur de la tunisie, elle n'a pas la chaleur des moments passés ensemble, elle n'a pas le goût des vacances, elle est bof ma fouta :-( mais je l'aime bien quand même car elle me fait rêver aux voyages que je m'offrirai quand je serais riche ;-)

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  2. Zéphine3/6/14

    Oui, il y a des Américains (ou des Allemands, même combat :-D ) qui payent cash, crois-moi!

    Je me souviens du Souk à Monastir... Il y a une 10aines d'années, j'ai été passé 15 jours chez ma correspondante Tunisienne. On avait entre-autre passé une journée à Monastir, la "grande ville", et bien sur on a fait le passage obligé par le souk.
    Salma (ma correspondante Tunisienne donc) m'avait conseillée de cacher mes cheveux blond sous une casquette, et de porter des lunettes de soleil pour masquer mes yeux bleus. Comme je bronze vite, j'avais la peau de la même couleur qu'elle, et je faisais très "couleur locale" sous mon "déguisement". Du coup, lorsque je voulais quelque chose, c'était elle qui marchandait pour moi. Déjà de base, on avait droit au prix des locaux, et pas au prix couillon. Prix local qui correspondait initialement à ce que j'aurai pu espéré obtenir en marchandant des heures en temps que touriste. Mais elle marchandait aussi ce prix là, qui diminuait bien sur de moitié, si pas de 2/3! D'ailleurs, les arguments de marchandage sont les mêmes entres locaux qu'avec les touristes, c'était marrant.

    Mais là où ça devient vraiment marrant, c'est qu'on avait fait le souk tôt le matin, à la même heure que les locaux. Bien souvent, les prix des fruits, légumes et épices étaient indiqués sur des petites pancartes (mais quand même sujet à marchandage). Lorsqu'on est repassées quelques heures plus tard, le souk était plein de touristes (beaucoup d'Allemands rougeauds en sandales-chaussettes), et les prix affichés avait été multipliés par 5! C'est là que Salma m'a fait remarqué un couple d'Allemand qui achetait beaucoup, et sans marchander le prix. Les vendeurs se passaient le mot en criant d'un stand à l'autre la description du couple, histoire que tout le monde puisse en profiter! Le couple était alors accueilli à bras ouvert et avec beaucoup de salamalec par tous les stands.

    Bref.
    Pour te rassurer, je ne suis moi non plus pas très douée pour le marchandage, alors que ma mère est une experte (et pas qu'en pays étranger, elle marchande partout, même sur les marchés belges ou français). Du coup, je mes un point d'honneur à faire comme elle. Ma technique: me fixer un prix limite au dessus duquel je n'achèterai pas (je préfère regretter quelques temps un achat de vacances dont je n'ai très probablement pas besoin, que l'amertume de m'être fais roulée). Si je n'arrive pas à l'obtenir, tant pis, je me casse. Sinon, ce qui marche très bien pour moi, c'est les achats groupés, genre "si j'en prends deux (au prix indiqué), vous me ferez bien le 3ème gratuit?" (avec un grand sourire, bein sur. Un peu de charme n'a jamais fais de mal!), je sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que ça passe mieux que la demande de baisse de prix.

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    1. Un point d'honneur ? Mais vous savez comment c'est fabriqué tous ces trucs ? Pourquoi ne pas marchander chez Zara (et consorts) tous leurs trucs fabriqués au Bangladesh ?

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    2. Effectivement, ça mérite de poser la question. Mais je crois que le marchandage fait partie de la culture, même entre locaux... Ce qui est moins le cas chez nous. Pour autant, j'ai le père d'une amie qui demande systématiquement un prix en France aussi, dans n'importe quelle boutique et qui l'obtient souvent ;-)
      C'est plutôt valable dans les boutiques non affiliées à des chaines mais qui ne tente rien n'a rien.
      Un jour, j'ai obtenu une remise supplémentaire parce que j'avais pris plusieurs articles en soldes et je dois dire que j'étais assez fière....

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  3. Fredix3/6/14

    Quand j'étais dans le Souk de Marrakech, j'ai demandé, par pure curiosité, le prix d'un objet qui ne me plaisait pas du tout. Je crois que le vendeur n'est jamais descendu aussi bas. Mais je n'en ai pas profité

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    1. Moi je demande pas le prix d'un truc qui ne m'intéresse pas, parce que je serais foutue de l'acheter quand même !

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  4. DOMINIQUE3/6/14

    Bah, le principal c'est que tu aimes ce que tu as acheté ! Le reste, hein, ce n'est pas bien grave. Même, je dirais que cela n'a aucune importance, l'amour-propre n'a rien à voir là-dedans. On a des clients qui marchandent, et ce ne sont certainement pas les plus intéressants humainement. Et pas ceux auxquels ont fait des cadeaux, crois-moi. Loin de là.
    On les appelle "les rats". On a "rat 1er", "rat idiot" (celui qui demande une pièce d'occasion à 23 Euros qui est usée, donc fragile, alors que la neuve en fait 28... si si, ça existe), etc...

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    1. Tu as raison Dominique, l'important, c'est de s'être fait plaisir. C'est exactement ça.

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  5. Val Làô sur la Colline3/6/14

    Ah mais dis donc, tu m'as éclairée ! Voilà quelques jours que je vois dans la vitrine voisine de l'immeuble de mon bureau des draps de plage (croyais-je, donc) pliés dans un ruban en papier sur lequel est écrit "fouta de bain". Je n'avais rencontré ce mot. J't'en foutrais moi, des foutas !
    OK elles sont magnifiques et immenses, mais elles coûtent 35 € pièce, alors bon... T'es contente ? Tu les aimes tes foutas ? Alors c'est le principal !

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  6. Je me souviens d'un plat à Midoun où je n'avais pas voulu céder au prix demandé, malgré tous les compliments... hé ben, je le regrette encore ! 5 ans après qu'est-ce-qu'on s'en fiche de 4 ou 5 euros et mon joli plat est resté là-bas !
    Tu feras un billet sur l'ambiance d'après "révolution", justement sur la venue des touristes etc... les parents de ton amie ont-ils vu une différence ? ou tu n'as rien ressenti de particulier... juste pour savoir !
    bises

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    1. Je ferai un billet sur un dîner génial qu'on nous a offert chez les voisins tunisiens. On a un petit peu parlé de la révolution, mais pas beaucoup, plutôt du mariage de leur dernière fille ;-)

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  7. merci pour ce récit de voyage, il m'a reposé!! tu racontes tellement bien qu'on s'y croirait… et ta coiffure!! waouh….

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    1. Merci pour le compliment, Nora. Ça me fait toujours plaisir quand les gens passent un bon moment ici ;-)

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  8. Chris (aka Paquita Chocolatera)3/6/14

    Pas certaine de savoir négocier. Je me ferais avoir au jeu du charme :-D

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    1. Et je peux te dire qu'ils sont forts. Et qu'ils ont des nuances d'iris incroyables (on n'a jamais vu autant de beaux yeux verts, bleus, noisettes, caramel qu'à Midoun)...

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  9. Domitilde3/6/14

    Il y a un mois j'etais a Marrakech... je peux te dire que j'y vais mollo sur la pincée de paprika et le gommage au savon noir vu le prix qu'ils m'ont coutés le 1er jour de balade dans les souks ...
    A la fin de la semaine j'étais déjà plus douée ... et surtout on avait un indic local qui nous rencardait sur le prix à ne pas dépasser, ça aide beaucoup ...

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    1. Oui, mais au moins, il vient de là-bas et ça fait un chouette souvenir !

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    2. domitilde4/6/14

      Surtout le vendeur nous a fait un véritable show, on se dit qu'on a aussi payé le folklore ;)

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  10. Ah là là ça me donne envie d'y retourner, rien que pour pouvoir marchander !
    Mon cher et tendre lui déteste ça (il est dans le commerce, c'est peut-être pour ça...) Quand il voulait acheter quelque chose il rentrait dans une boutique à prix fixe (oui oui ! Nan mais j'vous jure !!!)

    Et la coiffure montrée hier c'est vraiment de l'Art. MAGNIFIQUE.

    Bisous et merci d'être revenue !

    Valkikou

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    1. La coiffure fait l'unanimité. C'était un plaisir éphémère, mais un vrai joli souvenir !

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  11. Reine3/6/14

    Ben comme dit Dominique, l'important c'est le désir assouvi et le plaisir qui perdure.....
    Je suis nulle aussi et pire . En ce moment je visite pour m'acheter un petit pied à terre dans le sud , et je n'ose pas négocier ....et ce n'est pas une histoire de dinars !!!!

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    1. Peut-être que si tu prends la main de l'agent immobilier et que tu lui fais un bisou, ça marchera !

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    2. Reine4/6/14

      Heu...ELLE a environ 30 ans , blonde, jolie fille ....je ne sais pas si ça va marcher :)))

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  12. Smouik3/6/14

    bah, moi je dis que quand on paiera dans ces pays-là les prix qu'on paie ici, il y a aura ptêt davantage de made in France...

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  13. Faut pas regretter, ça t'a fait plaisir !
    Je ne suis pas douée non plus pour le marchandage... faut dire qu'en Lorraine, on n'a pas trop l'occaz ! :D
    Elles sont belles tes foutas ! (une fouta ?!)
    j'en ai acheté chez stockomani l'an passé, 11€ pièce, bon ok, elles sont certainement moins exotiques ! ;) )

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    1. Oui, nous on dit "une" fouta. Mais je ne sais pas si c'est correct ! En français, souvent, quand un mot finit en "a", on a tendance à le mettre au féminin. Comme la tourista, la paella, la dolce vita ou la cinéma. CQFD.

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  14. delph3/6/14

    moi chuis plutôt forte en marchandage, mais des fois, quand le vendeur a vraiment l'air sympa, j'insiste pas vraiment, je me dis que 2 ou même 5 euros pour nous ça va pas chercher loin, alors que pour eux (selon dans quel pays on est) ça peut faire une énorme différence

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    1. Ben voilà, c'est exactement ça... Comme pour laisser la monnaie au taxi, qu'est-ce qu'on en a à faire au bout du compte...

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  15. Non, mais c'est kiki décide ça vaut ci ou ça ? Par rapport à quoi ? Ça vaut le prix ke t'es prête à payer pour le ramener chez toi. C'est tout. Et aussi le prix qui les fera bouffer quelques jours de plus...

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    1. C'est ce que me dit mon père : on paye le prix qu'on est prêt à mettre. Pour certains c'est plus, pour d'autres moins.

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  16. Ils ont bien raison de profiter des touristes. 10€ de plus ou de moins, c'est koi pour nous ?

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    1. Ben 10 €, ce n'est pas rien pour moi non plus. Pour eux, encore moins c'est vrai. Mais après, l'idée n'est pas non plus de se faire couillonner, hein ?

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  17. julie m3/6/14

    Allez, je t'offre un stage d'1h de négo en échange d'une pose de vernis. Et si tu obtiens 2h au lieu d'1, tu es sur la bonne voie ;)

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    1. Banco !
      Mais je ne battrai pas contre toi, je n'ai aucune chance. C'est ton boulot la négo !

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  18. C'est un état d'esprit. En Egypte j'y suis allé une fois quand j'étais en super forme et prêt à négocier. Sinon ce n'est pas la peine. C'est un jeu, mais quand tu veux juste regarder c'est plutôt pénible.
    Dis toi que tu as fait une bonne action ;)

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    1. J'ai fait ce que j'ai pu et tant mieux si c'est une bonne action ;-)

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  19. je négocie tout... pourtant je suis nulle dés qu'on arrive dans les pays ou marchander c'est coutume. J'ai tellement peur de passer pour une voleuse, d'abuser... ben que je suis la bonne poire de service... et ça m'énerve!! :) mais j'ai ri en lisant tes aventures... donc marchander, même pas assez, c'est drôle! ;)

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    1. Faire rire les gens, ça vaut la peine d'avoir payé deux foutas aussi cher que si elles venaient de chez Hermès !

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  20. En tous cas elle est belle ta coupelle (consolation inside :))

    Perso je ne suis pas trop mauvaise en marchandage mais tu sais pourquoi ? Parce que sur ma tête il y a le spectre de la fille déterminée et pas commode (c'est la même tête que j'ai lorsque les élèves me demandent s'ils peuvent jouer aux petits chevaux au lien de terminer la correction de leurs cahiers, tu vois ?)

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    1. Je vois tout à fait, ma soeur sait faire la même.

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  21. je sais marchander et j'arrive à mes fins.... Si le commerçant te laisse partir c'est que le prix que tu proposes est trop bas! mais depuis quelques années je ne me sens pas bien dans le jeu du marchandage, car je me laisse trop prendre au jeu et je me suis rendue compte que je négociais pour payer un euro de moins!!! Alors maintenant je vais dans les magasins à prix fixe, ou je prends leur prix comme base de négo...
    Est-ce que tu as vu les bijoux en argent, style Art Déco chez les bijoutiers d'Houm souk???? J'aime!

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    1. A un moment, j'ai arrêté de regarder une quelconque devanture-vitrine-boutique. A un moment, faut arrêter. Faut M'arrêter. ;-)

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