31 mars 2014

J'entends rien




Les p'tits chats, pas de billet ce matin. J'avais commencé à écrire hier soir mais je n'arrive pas à aller au bout.

J'ai une otite depuis une semaine et à part me recoller une mycose-sa-race, les antibiotiques n'y ont rien fait. Je suis complètement sourde de l'oreille droite et j'ai mal.

Pas le courage d'écrire des trucs passionnants...

Je vais essayer d'avoir un rendez-vous chez l'ORL en urgence. Et puis chez la gynéco aussi. Et après, j'essaierai de ne pas tromper et de ne pas me coller les ovules dans l'oreille et les gouttes dans la wouachacha.

Je t'embrasse. De loin.



28 mars 2014

Nan mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?



Vendredi, le jour où tu te dis que la vie c'est un kiwi, parce que déjà, y'a le weekend qui est presque là...

La vie c'est pas un kiwi quand je me suis trouvée très con samedi soir alors que quelques amis étaient venus moi. J'avais acheté des pizzas créatives chez Picard (newlife, je vais chez Picard) (mais je n'y reste pas longtemps, sinon je vais y claquer ma paye) pour couper en p'tits bouts et picorer avec les enfants. Je mets le four à chauffer, tiens, plus de lumière. Je recommence, ah bah ça recommence... J'appelle mon père qui au vu des symptômes me donne le verdict : y'a un court-jus dans le thermostat. Nous voilà bien. Heureusement, j'ai une gentille collègue qui vit à l'étage au-dessus. J'envoie un texto, elle dit oui et mes pizzas sont allées se faire cuire au deuxième ;-) Et puis finalement, ce n'était pas si grave parce que Do en avait apporté aussi. On va tâcher de faire réparer le four...

La vie c'est un kiwi quand ma collègue J. va rentrer de vacances lundi. A chaque fois qu'elle s'en va, je suis noyée sous le boulot, ce qui prouve bien qu'on a besoin d'être deux, parce que la noyade, bof, c'est moyen. Du coup le soir, j'ai pas trop le courage de me remettre devant l'ordi, mais promis, je répondrai aux commentaires ce weekend !

La vie c'est un kiwi quand demain, on fait notre première sortie de samba. On joue au carnaval de Mouthiers-sur-Boëme (si tu sais où c'est, t'es hyper fort). Et puis tu sais quoi, c'est la première prestation où jouer de mon gros surdo et j'ai un peu les miquettes parce qu'il y a encore deux ou trois trucs que je maîtrise pas des masses. Voire pas du tout.... Et quand tu colles un gros coup de surdo à un moment où il ne faut pas, ben... ça s'entend vachement. Si tu es du coin, viens me faire un p'tit coucou, on y sera à partir de 16h30. Une grosse blonde au surdo, y'en n'a pas cinquante.... ;-)

La vie c'est un kiwi quand j'ai réussi à accrocher toute seule le tableau que j'avais offert à Crapaud-poilu pour son anniversaire. Tu te dis sans doute "ouais, accrocher un tableau, c'est pas si compliqué". Ben si, ça l'était parce que c'est une espèce de cadre en bois plein, sans ficelle, sans attache. J'ai réfléchi, j'ai tournicoté, j'en ai parlé à pause café et au bout du compte, même si ce n'est pas la meilleure solution, c'est une solution quand même ! (j'ai manqué mourir en chutant du trépied, heureusement qu'il y avait le lit pour me rattraper) (je me demande s'il est vraiment droit) (j'ose pas regarder, je risque de faire une syncope).
 J'espère que ça lui fera plaisir ce soir en rentrant...

La vie c'est un kiwi quand ce matin, alors que j'arrivais au bureau avec la paupière un peu bouffie, une collègue qui est toujours hyper stylée me dit "j'adore ta coiffure, c'est très joli les bouclettes". Un compliment sincère, je crois, ça s'entendait dans le son de sa voix (ou alors c'est une super comédienne et on se demande pourquoi elle bosse ici). La vérité, c'est que je me suis levée avec le cheveu bouclé de la nuit (j'ai dû faire des rêves un peu chauds), du coup, j'ai chopé des épingles et j'ai attaché tout ça à la va-comme-je-te-pousse. Ça fait un petit effet coiffé-décoiffé assez mimi je dois dire. Décoiffé surtout. Limite je sors du lit, ce qui était assez vrai finalement.

La vie c'est un kiwi quand Bérengère m'a apporté hier un gâteau d'anniversaire. Il y a environ 8 mois, j'avais trouvé une photo sur Internet d'un gâteau girly-trashy et j'avais dit "haaaaa, je veux le même !" Elle avait dit, ok, je te le ferai. Y'a eu un petit décalage par rapport à la vraie date en raison d'une histoire de RTT mais peu importe, elle est arrivée hier avec ce truc géant. Un gâteau au citron avec plein de couleurs et une spéciale dédicace pour moi... Adorable. J'étais hyper heureuse, ça se voit non ?




Allez, des bises.



27 mars 2014

En travaux



L'inconvénient d'investir un lieu neuf, jamais habité c'est que parfois, comme c'est ici le cas, il n'y a pas de rue. Enfin il y a un passage mais ce n'est que poussière, engins de chantier et gravats.... Pas encore de nom de rue, pas vraiment de places de stationnement pour les invités, pas de trottoir, des trous partout.

Quand il fait chaud : POUSSIÈRE ! Partout... sur le sol, les meubles, ma jolie kikinette table noire laquée sur le balcon est grise en permanence. J'ai déjà nettoyé le dessus du frigo, au bout d'une semaine de vie dans l'appart', c'est pour dire. Normalement, on fait ça au bout d'un an, non ? On en a plein le nez, les poumons, ça vole en tout sens.

Quand il pleut, il faut penser à emporter dans ton sac à main, en plus de tout ce qu'il y a déjà (les papiers, les sous, le baume à lèvres, l'appareil photo, le mètre enrouleur de 5 mètres, le carnet pense-nouille, le Doliprane, les clés, un modèle de vis autoforante à racheter chez Leroy Merlin), il faut emporter un nécessaire à chaussures. Parce que tu marches dans une espèce de bouillasse grise infâme qui cochonne tout et que quand tu arrives au bureau, c'est pas joli-joli. Et je ne te parle pas de l'état de la Grosse Bleue et qui va bientôt devoir s'appeler la Grosse Bleue Mouchetée. Crade.

Tous les jours, des mecs bossent sur la voirie mais je trouve que ça n'avance pas très vite. Je ne dis pas qu'ils ne foutent rien mais... ça va pas vite. Déjà, je suis rassurée, y'a bien un facteur qui passe puisque j'ai reçu hier dans ma boite à lettre un courrier du Ministère Public m'indiquant que j'avais perdu un point sur mon permis à la suite d'un fucking radar. Super.

Depuis hier, on n'a pas le droit de se garer dans notre parking à bite. Depuis le temps que rêvais de la caser celle-là... En réalité, je dispose d'une place de stationnement à proximité de l'entrée du bâtiment qui sera réservée aux détenteurs de la télécommande à bite (celle-là aussi). La raison de cette éviction est qu'ils font les trottoirs aux abords. C'était rigolo ce matin de voir que dans la poudre bleue qui recouvre les graviers du futur béton lavé, y'avait plein de pattes de chien. Ça m'a fait sourire, les mecs de la voirie sûrement moins... J'imagine le clebs se baladant tranquillou sur le produit frais... J'espère que son maître aura pu lui rincer les pattes, sinon, ça va brûler. J'aime bien l'idée que les traces pourraient rester, ça ferait un peu de vie dans ce trottoir gris...

L'autre jour, j'ai fait une bonne action. Je rentrais, il faisait nuit et j'avise près du rond-point une mobylette Sushi Shop et un type casqué penché sur un petit papier éclairé par la lumière de son portable... Je m'arrête à sa hauteur, j'ouvre ma fenêtre et lui demande s'il est perdu. Oui, un peu. Il cherche ma rue... Ma rue qui porte un nom mais qui n'a pas de plaque. Suivez-moi, je lui ai dit. Il faisait nuit mais je ne doute pas que son regard était plein de reconnaissance.

Bientôt la fin de la poussière.
Bientôt un nom de rue.
Bientôt je me ferai livrer des sushis.
Je suis bien.



25 mars 2014

Le jour où... j'ai loupé mon permis. Plusieurs fois.



Ça faisait longtemps que je n'avais pas fait "Le jour où..."
Y'a plusieurs billets sur ce thème, si ça te chante, tu cliques sur la catégorie à droite et hop ! tu trouves.

Lorsque j'ai eu 18 ans, ma grand-mère Maude m'a offert une voiture. Je démarrais très mal dans la vie, c'est vrai. Une magnifique 2 CV couleur bleu charrette, neuve, faisant partie de la dernière série produite sur les chaines de montage de Levallois-Perret. Ma grand-mère Maude bossait chez Citroën, c'était un super cadeau.
Lorsque j'ai eu 18 ans, mon grand-père Papoune et ma grand-mère Maro m'ont offert 3000 francs pour passer mon permis de conduire (un forfait code + cours à l 'époque coûtait 3000 francs... environ 450 euros) (c'était y'a longtemps) (même si je ne suis pas vieille, ok ?) Je démarrais très mal dans la vie, c'est vrai.

J'ai eu 18 ans en mars et je n'avais pas le temps de potasser le code, de suivre les cours de conduite puisque j'avais le bac à passer et les garçons à bécoter. J'ai attendu la rentrée suivante pour m'inscrire dans une auto-école près du lycée où j'étudiais mon BTS, à Nancy.
Cours de conduite à peu près ok. A l'époque, y'avais pas de rétroviseur à droite pour contrôler les angles morts et les ronds points étaient encore dans les cartons des ingénieurs du génie civil... (je sus pas vieille, ok ?)

Déjà, j'ai commencé par louper le code. Faut le faire... En vrai, j'en feuilletais les pages comme si c'était un vieux Femme Actuelle dans la salle d'attente d'un médecin, on peut pas dire que je le potassais à mort. Là, j'ai pris une pichenette et je m'y suis mise. Deuxième essai, ok.

Au bout de 20 heures de conduite, je passe mon permis. 
Recalée, pour une idiote histoire de semblant de priorité à droite, en côte en plus. N'importe quoi. Je suis dévastée, j'appelle tout le monde en pleurant, je suis victime d'un complot mondial, tout le monde me déteste

Je reprends des cours, j'y vais un peu en traînant  les pieds. Deuxième essai... J'accélère un peu trop à l'approche d'un feu qui était vert. Soi disant qu'il fallait que je ralentisse et que je ré-accélère ensuite. Mais IL ETAIT VERT. Rebelote. Recalée. Dévastée. Ma vie est un cauchemar et je commence à être la risée de la famille.

Cours de conduite. Traîner les pieds. Troisième essai.... Je ne sais plus vraiment ce qui s'est passé. Une histoire de voie d'accélération en travaux où j'aurais dû contourner les travaux et reprendre la voie d'accélération ensuite. Mais y'avais personne sur l'autoroute. PERSONNE ! Tous les inspecteurs sont des cons, ma monitrice est une connasse, la fille dans la voiture qui passe après moi est une connasse aussi !
Recalée. Dévastée. Toute cette plaisanterie commence à me coûter une fortune. Les 3000 francs du début ont été engloutis et je finance en partie avec mon argent de poche, en partie avec mon salaire de l'été, en partie avec l'argent de mes 19 ans... Bah oui, ça fait déjà un moment que ça dure cette histoire. Pendant ce temps-là, ma 2 CV attend patiemment sur le parking devant chez mes parents... Atroce

Cours à nouveau. Mon père vient cette fois-ci à Nancy le jour du permis. Il me voit débarquer en plein mois de novembre lorrain en chemise, sans manteau, j'ai chaud, je suis stressée, j'ai peur. 

Je l'ai.

Oh my God, victoire enfin, au bout de 4 fois.... Inespéré. Il sourit. Je suis aux anges. J'ai mis presque 1 an et demi à avoir mon permis de conduire MAIS je n'ai jamais eu d'accident depuis (je touche le bois du bureau et ma tête, je lance du sel derrière mon épaule pour conjurer le mauvais sort et je croise les doigts). Ma 2 CV a été fidèle, longtemps et je me rappellerai toujours la première fois où je suis montée seule dedans, pour aller faire un tour en ville. Mon estomac faisait des noeuds et j'avais l'impression que tout le monde me regardait comme si j'étais une imposteuse (-trice ?) (-tesse ?)

2 fois le code et 4 fois le permis. Je ne suis pas fiérote quand j'en parle (d'ailleurs je n'en parle pas, là, on est presque dans Confessions Intimes et puis je sais que ça sortira pas d'ici, je te fais confiance)... 
J'ai toujours eu mes examens du premier coup mais là... C'était pas mon truc. Alors quand on attaqué la conduite accompagnée avec Crapaud-poilu, je ne me sentais pas forcément bien bien légitime. Et puis si. Je sais conduire et plutôt pas mal même si encore aujourd'hui, à chaque fois que je réussis un créneau, je fais la ola avec avec mon sapin-fraîcheur-citron.

Mon p'tit chou passe le permis ce matin. Il sait conduire après presque deux ans de conduite accompagnée, je n'ai pas de doute, mais un examen reste un examen.

Tu croises les doigts avec moi ? ;-)


24 mars 2014

Sakura dans ma salle de bains



Je suis hyper fière parce que j'y suis arrivée et sans problème !
Je partais de loin parce que la dernière fois que j'avais posé un sticker mural, ça remontait à un bail et au final c'était moche.

J'avais fait plusieurs magasins sans savoir trop ce que je voulais. Je voulais un truc un peu girly, mais pas gnangnan, un peu fifille mais pas Barbie. J'ai écumé les magasin à la recherche de celui qui ferait frisonner mon p'tit coeur. Nan, je ne veux pas des galets en pile, nan, je ne veux pas des feuilles de fougères ou des orchidées géantes. Pas non plus de silhouette de modeuse. 

Lorsque je l'ai eu en main, j'ai arrêté de chercher. J'avais flashé, un big crush.

Sakura... Une branche de cerisier japonais en fleur, l'un de mes motifs préférés. Il était grand, il ne semblait pas trop compliqué à poser puisqu'en plusieurs morceaux avec un modèle numéroté.

C'est parti, je m'y colle avec ma carte de fidélité Kiabi (suggestion de Coline d'utiliser un truc comme une carte de crédit pour bien lisser) (ma carte bleue est gondolée après avoir passé deux jours sur le pare-brise en pleine cagnasse l'été dernier).

J'avance, j'ai l'impression d'être en train de réaliser le plafond de la chapelle Sixtine. Au moins. 
Call me Michaela-Angelina.









Trop contente !

Pour celles ça intéresse, je l'ai trouvé chez Leroy Merlin ;-)

Du coup, j'étais lancée, j'ai fait des triangles sur le mur avec du masking tape. Pinterest aura ma peau.






21 mars 2014

Nan mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?



Une semaine riche en émotions en tout genre... Une semaine kiwi !

La vie c'est un kiwi quand j'ai passé ma première semaine à l'appart' avec Crapaud-poilu. C'était cool. On se sent bien lui et moi (je crois) dans ce petit espace. On ne se marche pas trop sur les pieds, sa chambre lui plait même si elle est encore un peu nue. Il est reparti ce matin, chargé comme une mule avec ses cours, son ordi et d'autres affaires sans doute, pour aller passer la prochaine semaine avec son père. On s'est fait un câlin, c'est comme ça désormais.

La vie c'est pas un kiwi quand j'ai un chouïa la gueule de bois. On a fêté nos anniversaires hier soir à la musique avec Bab et la Reloue et j'ai descendu les verres de punch comme si c'était du jus de goyave. Total à 5h ce matin, réveillée par une migraine atroce. J'ai farfouillé dans mon sac pour trouver un Doliprane sans allumer la lumière et j'ai failli m'étranger avec le verre d'eau. C'est moche. Mais on a passé un bon moment ! J'avais passé la consigne aux copines pour qu'elles disent aux nouveaux de l'année qui demanderaient mon âge, que j'avais 39 ans. C'était ok. A tel point que Syl m'a dit que de toute façon, mon vrai âge, elle ne le connait pas. Je reste sur mes positions : tant que ça passe...

La vie c'est un kiwi quand je vais ENFIN chez le coiffeur ce soir. J'en peux plus ! Mais avant j'avais pas le temps et en plus Steph-la-magicienne était en vacances. Je vais récupérer ma blonditude et ça va me faire du bien au moral et aux racines ;-)

La vie c'est un kiwi quand je vais tenter ce weekend de poser un gigantesque sticker dans ma salle de bains représentant une branche de cerisier en fleur. Il est composé de plusieurs éléments, des bouts de branches et des fleurettes et je vais essayer de rester fidèle au modèle qui donne un résultat léger et aérien. On verra, j'ai jamais fait ça.... On a une chance sur deux que ça ressemble au final à une oeuvre déconstructiviste et printanière mais je vais essayer de faire ça proprement ;-) 
Au pire, je dirai que j'ai réinterprété le cerisier (Top Chef tribute).
J'ai aussi investi dans 6 rouleaux de masking tape pour décorer un meuble. Je sens la créativité bouillonner en moi (ou alors, je suis ballonnée à cause de la bière) (c'est peut-être aussi pour ça la gueule de bois, parce que j'ai AUSSI bu de la bière après le punch).

La vie c'est un kiwi quand désormais, tu as sur ton écran les mots d'une blogueuse INFLUENTE. Je reçois les communiqués de presse d'Yves Rocher, Madame, et sans avoir rien demandé en plus. Si ça c'est pas une preuve, je ne m'y connais pas ! Alors que je faisais part de ce fait sur Facebook, Smouik a gentiment répondu que je serai vraiment influente le jour où je recevrai ceux de Chanel. Certes.
En attendant, celui-ci portait sur une gamme de produits minceur (heu... comment dire... je l'ai pris moyen) et sur un nouveau parfum d'été qui me tentait un peu. J'ai envoyé un gentil p'tit mail pour demander si je pouvais avoir un échantillon et le surlendemain, j'avais un colis en Chronopost à récupérer. La crise de rire quand j'ai vu que le relais Chronopost était un magasin spécialisé dans la course à pied (chaussures, vêtements, trucs qui donnent de l'énergie, etc...) Autant te dire que quand je suis entrée dans le magasin, le type m'a dit bonjour et a tout de suite demandé si c'était pour un colis. Je devais pas avoir le look de la runneuse. Ça m'a fait sourire.
J'ai déballé le truc comme une petite fille émerveillée, c'était charmant. Et tu sais quoi ? Ben c'était pas un échantillon mais un vrai sent-bon d'une vrai taille normale de vrai sent-bon ! 
Il s'appelle Moment de Bonheur... Je me dis que ça doit avoir un sens caché et mystique si on me propose de recevoir un Moment de Bonheur. En tout cas, je prends les moments de bonheur d'où qu'ils viennent, même s'ils ont la forme d'un flacon de parfum. En plus, je dois dire que je l'aime beaucoup (ça tombe bien). C'est frais, léger, un peu fruité, parfait pour l'été. Je dis pas ça parce que l'ai reçu gratos, je dit ça parce que c'est vrai. Si ça avait senti l'Airwick Fraîcheur d'Avril (tu sais celui qui sent le muguet chimique qu'on dirait que t'as déjà fait caca alors que non), je n'aurais parlé de rien... Surtout que je n'avais pas épargné Yves Rocher lors de ma dernière séance de soin visage chez eux il y a quelques mois...

Mais du coup, merci beaucoup au service Relation Presse (oh sa mère, jamais j'aurais cru écrire ça un jour). Super kiwi !




La vie c'est un kiwi quand j'ai été incroyablement touchée par une attention magnifique de la part d'une collègue-copine. On s'entend bien mais elle ne fait pas partie de mon cercles de toutes proches du boulot. 
Je n'en dirai pas plus pour préserver un peu de secret (y'a plein de gens du boulot qui viennent traîner leurs côtes par ici en douce). C'était adorable, d'une gentillesse incroyable, un peu gênant aussi. J'ai surtout fondu en larmes quand j'ai lu ce qui était écrit sur l'enveloppe...
Merci J.




Allez, des bises.


20 mars 2014

Eighteen

Demain, mon plus beau cadeau d'anniversaire aura 18 ans.

Il est né trois jours après mon propre anniversaire, par une journée grise et chaude, un temps un peu lourd.
Il est né après des heures et des heures et des heures d'attente... Je lui ai changé moi-même sa première couche en pleine nuit, à trois heures du matin lors de son deuxième jour de vie, en appelant la puéricultrice parce que je ne savais pas quoi faire. Je ne sais pas, je ne l'ai jamais fait, j'ai dit. 
Ce n'est pas grave, je vais vous montrer, n'ayez pas peur...
J'étais en larmes, terrorisée par la responsabilité terrible désormais sur mes épaules. Lui si petit et moi... si perdue. Putain d'hormones qui étaient à la fête foraine. Incroyable sentiment d'amour fou et de terreur, partagé par son père.

J'ai toujours peur, mais plus pour les mêmes raisons (faut dire que c'est assez rare en ce moment que je doive lui changer sa couche).
J'ai peur qu'il souffre, j'ai peur qu'une vilaine lui brise le coeur, j'ai peur qu'il se sente désarmé devant la vie, j'ai peur qu'il soit malheureux parce que j'ai décidé de partir, j'ai peur de le voir arriver dans une société où se frayer un chemin est si difficile, j'ai peur qu'il m'en veuille si je retrouve un amoureux, j'ai peur...

Mon bébé, mon grand Crapaud intelligent, bourré d'humour et de sens de la dérision, beau comme un coeur, serviable et dégourdi. Et aussi boudeur, rouspéteur, défaitiste... 

Adolescent encore pour combien de temps ?...

Demain, il aura 18 ans. C'est mon fils. Je suis tellement fière de lui...
























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Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Caro, ma presque jumelle de bloguerie.... Joyeux anniv' à celle parmi d'autres, mais plutôt en tête, qui m'a donné envie de bloguer....



19 mars 2014

C'était cool

Comme Maman a vendu la mèche, vous avez été tout plein à me laisser des messages ici, sur Facebook, sur Hellocoton pour me souhaiter un bon anniversaire. Je ne reviendrai pas sur le fait que le temps qui passe me déglingue à chaque fois mais... c'était bon quand même. 

Et puis des personnes géniales m'entourent de mille attentions et franchement, ça fait du bien dans mon p'tit coeur abîmé.

8h20 : Bérengère se pointe à l'entrée du bureau. Je ne la vois pas mais je l'entends crier "Citron ou chocolat ?..."
Hein ?
"Citron ou chocolat ?"... Ben.... Citron...



Elle arrive avec une petite tartelette au citron et une jolie bougie rose en chantant joyeux anniversaire. Je fais un voeu, je souffle. Adorable

8h45 : ma voisine de bureau arrive avec un grand sourire et un bouquet de tulipes dans les bras. Je choppe un petit vase, je mets de l'eau et je suis ravie, les tulipes sont mes fleurs de printemps préférées, avec les renoncules, le mimosa (mais je crois que c'est déjà fini pour le mimosa) et le muguet (qui n'est pas encore arrivé...). Adorable.


12h30 : j'ai rendez-vous le chez le dentiste. Ma dentiste est dingue ! Elle arrive en hurlant de son cabinet dans la salle d'attente en chantant Joyeux Anniversaire en trois langues. Elle me fait un bisou et me dit "mais pourquoi t'as pris rendez-vous aujourd'hui ?" Ben... c'est à dire que j'ai pris rendez-vous y'a trois mois et que je n'avais pas beaucoup de choix dans la date (quel dommage) pour pouvoir venir entre midi et deux... Allez, on y va !
Elle chope le truc qui détartre et qui fait un bruit de ouf", me parle en même temps de mon bouquin, me demande quand est-ce que j'en écris un autre et je ne peux rien répondre vu que j'ai la bouche grande ouverte et que je comprends un mot sur deux, rapport au bruit.
Elle finit par ces mots magiques : tu as des dents MAGNIFIQUES et une bouche MERVEILLEUSE. Alors ça, M., si tu savais ce que ça me fait comme plaisir immense... Moi pour qui les dents blanches sont une obsession.... (va fouiller dans les vieux vieux billets, tu verras). Du coup, comme c'est mon anniv', elle me fait un cadeau... Deux mini-tubes de dentifrice. Youhou ! Adorable.


16h00 : C. de l'accueil au bureau m'appelle et me demande de descendre. Je réceptionne un superbe bouquet de ma grand-mère, fait de roses et d'orchidées. En plus du lave-linge pour le nouvel appart', je suis gâtée. Adorable.



19h18 : Je vais chercher Crapaud-poilu au lycée, il sort de son conseil de classe (il est délégué "le meilleur délégué depuis des années" a dit Madame la Proviseure). Grand sourire. Il a eu les félicitations et un avis très favorable pour son orientation. Il est fort mon p'tit chou. Adorable

19h30 : On va dîner tous les deux au resto dans un chouette endroit que j'ai découvert grâce à La Fée, le webzine rochelais qui m'avait permis d'y gagner un repas à la suite du p'tit concours photo. On prend un apéro (moi un kir et lui un jus d'ananas). Il reluque l'arrière-train de la serveuse plutôt mignonne. Il grandit. On mange une pizza divine, je prends un verre de St Nicolas de Bourgueuil, j'ai les joues rouges, je m'en fiche, c'est lui qui va conduire. On est bien tous les deux, là, pour mon anniv. Adorable.



Des dizaines de textos, de mail, de coups de fil, de messages. Des gens qui pensent à moi et qui, contrairement à moi, se foutent royalement de l'âge que j'ai. 
Trente-neuf ans (EDIT de 9:55 : c'est un gros fake, hein)
Pour toujours.

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Aujourd'hui, c'est l'anniv de M.-la-Catalane et de Marie-Mouette... Je vous bise les filles.


18 mars 2014

Le plus grand kiff du weekend



Dans ma nouvelle vie, j'ai décidé d'arrêter de me faire chier et dans la mesure du possible, d'essayer de faire ce que je voulais, sans compromis. Par exemple, manger mes crottes de nez en public. Nan, je déconne (je le fais seulement quand je suis toute seule) (nan je déconne).

Parmi les choses qu'il ne m'était pas donné de pouvoir réaliser avant, pour des raisons dont je n'ai pas envie de parler, je n'avais jamais pu tester la joie de faire ses courses en ligne. Hors, les courses, je crois l'avoir déjà dit ici mais y'a rien que je déteste plus. Je préfère nettoyer 6 chiottes plutôt que faire les courses. Je préfère vider la bonde de la douche et enlever tous les cheveux collés par les résidus de savon et qui puent les égouts, plutôt que faire les courses. Je préfère même changer la housse de couette que faire les courses, c'est pour dire...

Samedi, newlife, je fais qu'est-ce que je veux. En plus, j'ai une connexion internet qui fonctionne. Clic clic, je file sur Chronodrive (billet non sponsorisé, je précise au cas où). Je coche mes produits en demandant à Crapaud-poilu vautré sur le canapé si ce parfum de yaourt lui convient, s'il préfère de la mousse ou du gel à raser (et ouais, avant c'était des p'tits filous, maintenant, c'est du gel Gillette), je me tâte à prendre 6 bières, finalement, je prends un pack de 12. Je clique, je sélectionne, je valide, je paye. 

Deux heures plus tard, je fais clic clic sur la borne, une charmante poulette vient m'accueillir, me demandant si tout s'est bien passé, si je suis contente, me file des petites cartes à code barre pour ne pas avoir à saisir mon numéro de cliente.
Un charmant poulet (graaaaaou) sort avec un grand chariot et met les courses direct dans ma voiture, me montre la tronche des champignons et des oranges pour savoir si ça me va. Je suis à deux doigts de lui faire un bisou.

Je rentre, je range, c'est plié en deux temps trois mouvements. 
Je jouis.

Tellement facile, tellement merveilleux plutôt que de pousser ce chariot lourd et encombrant, avec mon sac à main qui me scie l'épaule (faut dire que j'y trimbale depuis quelques temps un mètre ruban de 5 m, un carnet de trucs à faire-acheter-penser, mon appareil photo, dix-huit copies de mon nouveau justificatif de domicile, plus tout le reste de d'habitude), avec les gens qui lambinent devant les rayons en hésitant entre la crème fraîche normale ou allégée, les mémés qui se racontent leur soirée Sexy Bitch au thé dansant du dimanche, les gosses qui jouent aux auto-tamponneuses avec les mini-chariots en te niquant les chevilles.

Plus jamais. Enfin si, ça m'arrivera sûrement encore mais la joie des courses en ligne va révolutionner ma vie. Au moins autant que le protège-slip pour string. 
Alors je sais que y'a des gens qui vont dire, ouais, mais les caissières n'auront plus de boulot à cause de gens comme vous... Ben je sais pas quoi répondre, mais moi, si ça peut m'ôter une source de stress en plus en ce moment, je t'avoue que je prends. 

Si ça se trouve, bientôt, je vais me faire livrer des sushis.

Youhooooou !


17 mars 2014

En mode boulet



Vendredi soir, y'avait un dîner organisé avec des collègues et le Chef. En fait, c'est un repas de fin d'année qu'on fait plutôt en janvier de l'année d'après parce qu'en décembre, on est tous charrette. Janvier, c'est presque comme mars, arrête de chipoter. Y'en a une qu'est cool et qui s'y colle pour trouver une date qui puisse convenir à tout le monde (avec moult allers retours), qui fait des sondages pour les lieux qui plaisent, le tout pour que ça rentre dans le budget.

Je réponds bien comme il faut à toutes les questions, oui le 14 ça me va. Sauf qu'avec les derniers événements, je me suis un peu paumée. Quand Bérengère m'a demandé ce que j'avais prévu de mettre vendredi soir, je l'ai regardée avec des yeux de poisson mort : pourquoi elle me demande ça un mardi ? 
Ben la soirée ! 
Mais quelle soirée ? 
Hé ho, on va dîner au Casino !
Boudiou, ça a failli passer à la trappe cette affaire... D'ailleurs le jour même à la pause café, quand elle m'a dit "à ce soir", j'ai eu l'air de tomber du placard. Faut bien avouer que j'étais pas dedans. Surtout que le soir même, je récupérais mon bouchon après une semaine chez son père. Crapaud-poilu, il s'en souvenait LUI que je partais dîner ailleurs, il l'avait bien noté dans son agenda...

Je le ramène à la maison, on fait un tour, on monte des trucs, il est content d'être là et moi je suis contente qu'il soit content. Je me prépare vite vite et je pars pour être à 19h30 au Casino, comme demandé. 
19h28, je suis devant. Y'a personne. Je fais un petit tour, je vais m'enquérir auprès de l'accueil du resto si des gens sont déjà arrivés. "Non, je ne crois pas, mais votre table est réservée dans une salle spéciale". D'accord.
19h40, je trouve vraiment super bizarre d'être la seule sur place. C'est pas le genre des collègues d'être TOUTES en retard au même moment. J'envoie un texto à Bérengère.
"T'es où ?"
"Dans le resto"
"Mais où ?!"
Je vois bien qu'elle est pas là. Je vois bien, je suis pas folle, vous savez.
"A Chatelaillon".

Oh bordel, sa mère.
Je suis pas bon casino. Je suis à La Rochelle.

A AUCUN MOMENT, je n'ai vu, lu ou imaginé que ce n'était pas au Casino de La Rochelle. Je suis un boulet. J'envoie un texto pour dire "commencez sans moi, j'arrive". J'imagine déjà la tronche mi-amusée mi-moqueuse des convives et je cherche un truc intelligent à dire lorsque les vingt paires d'yeux vont se tourner vers moi quand je vais entrer dans la salle.

Je vais aussi vite que je peux mais faire Casino de La Rochelle-Casino de Chatelaillon, ça prend au moins 20 minutes en ne respectant pas les limitations. Je lève à peine le pied, il manquerait plus que je me fasse flasher et que je doive payer l'amende avec l'argent que je n'ai pas encore gagné aux machines à sous.

Vingt paires d'yeux, avec des airs franchement morts de rire. Je bafouille, j'avance le plus dignement possible et présente mes excuses à l'assemblée. Le serveur m'apporte l'apéro en même temps que l'entrée et me sert un verre de blanc dans la foulée. 
Tout le monde avait compris, tout le monde avait lu correctement les messages. C'est à dire pas en diagonale comme moi. J'essaye de me rassurer en me disant que j'avais mille autres choses en tête ces derniers temps, mais franchement je suis pas vraiment pardonnable. Si c'était moi qui avait organisé la soirée, je n'aurais pas aimé qu'on me fasse ça.... Mais F. de la compta, c'est une crème de minette.

Le dîner était délicieux, après on a eu chacun un petit bon avec des sous en forme de code barre pour aller jouer dans les machines à sous et on a passé une super soirée... J'ai pas gagné, juste perdu trois euros. En revanche, j'ai gagné une bonne raison de me faire charrier à la machine à café, au moins pour pour les six prochains mois. 

Quand je te dis que je me fatigue....



14 mars 2014

Nan mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?



Ça faisait longtemps dis donc.... J'espère que tu ne m'en veux pas trop et il est de nouveau temps de se poser cette question existentielle et essentielle "Nan mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?"
Si tu es nouveau (welcome Baby !), tu peux aller cliquer sur la page A propos pour voir la raison de cette interrogation. 
C'est parti ?

La vie c'est un kiwi quand j'ai été très émue et touchée par tes commentaires sur les récents billets. Si tu savais comme il m'a été difficile de parler de tout ça... Toute cette bienveillance, ces encouragements m'ont aidée, vraiment. Même si la douleur était beaucoup plus présente que ce que j'avais imaginé, à aucun moment je ne me suis dit que c'était peut-être une erreur. Cette décision a été mûrie longuement et la mise en pratique fut plus longue encore mais c'était ma décision, irrévocable. J'espère que tout ira pour le mieux, je le souhaite pour Crapaud-poilu et moi, pour son père aussi malgré tout. Merci à toi de n'avoir pas cherché ni à comprendre ni à juger. C'est notre histoire.

La vie c'est un kiwi lorsque j'ai reçu un petit texto de mon fils qui s'était rendu à l'appart' hier après-midi alors qu'il avait deux heures de perm pour cause d'absence du prof de math. Il m'avait demandé s'il pouvait y aller avec ses copains "pour voir". Je me doute que cette semaine a dû être compliquée pour lui aussi... Il n'a vu l'appart' qu'un tout petit peu samedi dernier, en chantier, des cartons partout. 
"C'est joli comment tu as aménagé"... Voilà, c'était ça son petit mot et c'était bon de le lire, rassurant, plein d'amour et de tendresse. J'espère qu'il s'y sentira bien aussi.

La vie c'est un kiwi quand je ne saurais trop remercier mes parents, des deux côtés, pour leur aide et leur soutien. Maman et Biquet, sans qui je n'aurais pu prendre cette décision car ils vont assurer une aide financière essentielle et qui sera, je l'espère, la plus courte possible. Ninou-ma-soeur qui a vécu ça il y a quelques années et qui m'a dit "je vais te prêter des sous tout de suite, comme ça tu pourras t'installer comme il faut et faire que ce soit joli chez toi et que tu t'y sentes bien". Papa, fournisseur officiel de matériel de bricolage, de conseils avisés sur comment poser des vis dans le placo, brancheur de machine à laver. Ma famille est loin d'ici, mais leur présence est rassurante et aimante.

La vie c'est un kiwi quand j'ai des amis fabuleux et qui, chacun dans des domaines différents, m'ont apporté de l'aide, de l'amitié, un frigo ou des chaises, un bisou, un câlin. J'ai conscience que ça fait un peu "Merci pour le César" mais je tiens à remercier dans le désordre : Karine, Loulou, Bruno, Lolo, Olivier-le-beau-gosse, Zaza, Flo, Caro, M.-la-Catalane, Miss F., Do, Fab, Syl, Joël, Miss P., Céline, T.-Chérie, Bab et les autres.... Vous êtes des amours.

La vie c'est pas un kiwi quand qui dit "nouvel appartement dans nouvel immeuble" dit POUSSIÈRE. Les plâtres finissent de sécher, y'a de la poussière tout le temps. La rue est en chantier, y'a de la poussière tout le temps. Va falloir que je me détende sur la poussière. En revanche, je crains que ce nouveau lieu de vie ne fasse rien pour arranger mes TOC... J'ai rangé ma penderie par couleur pour que ce soit joli quand j'ouvre la porte, je passe la raclette sur les parois de la douche à chaque fois pour éviter les traces de fucking calcaire, plus un p'tit coup de microfibre, et aussi sur le robinet du lavabo et sur le miroir. Je chasse la goutte d'eau, je réaligne les chaises, je lisse ma belle couette immaculée pour qu'il n'y ait pas de plis. J'ai rangé mes élastiques à cheveux et mes bougies dans des belles boites qui doivent être bien symétriques, je ferme les portes, je fais attention au tomber des rideaux. 
Je me fatigue.
A mon avis, quand je vais expliquer à Crapaud-poilu que la raclette dans la douche, c'est obligé à chaque fois, il va me maudire....

La vie c'est un kiwi donc, quand j'ai de l'eau chaude ! On ne se rend plus compte à quel point c'est précieux. Se laver à l'eau froide, à l'ancienne, au lavabo, c'est ok. Mais les cheveux.... c'est au-dessus de mes forces. Alors j'ai fait chauffer de l'eau dans la bouilloire et je l'ai fait dans l'évier de la cuisine. Et puis j'ai passé 10 minutes à tout essuyer avec la microfibre parce que j'avais tout trempé autour. Je me fatigue.

La vie c'est un kiwi quand pour la première fois de ma vie, j'ai pris un chariot pour aller à la FoireFouille. OMG !!! Et il était plein ras le museau. Deux fois. Je ne te ferai pas la liste de tout ce que j'ai acheté, mais disons que c'est aussi ce qui me permet de me sentir chez moi. Ah si, juste un truc.... J'ai poussé le vice à acheter une panière à linge, des pinces à linge, une boite à pince à linge, une pelle et une balayette COORDONNES. Violet. Magnifique.

La vie c'est un kiwi quand Un éléphant de porcelaine est désormais disponible à la Maison de la Presse de St Trojan les Bains, dans l'île d'Oléron. Voilà, voilà, je suis ravie !

La vie c'est un kiwi quand Marion a eu hier un petit Lucas (enfin petit... presque 3,8 kg quand même), à J+4. Je les embrasse fort.

La vie c'est un kiwi quand j'ai de l'internet à la maison et donc... retour à des publications plus régulières, promis !

Allez, des bises.




12 mars 2014

Devil inside



Aujourd'hui, c'est le Père Cent à La Rochelle. Si tu ne connais pas cette tradition (qui m'était inconnue avant d'arriver dans cette ville), tu peux aller voir le billet de l'année dernière ICI. En résumé, les élèves de Terminale se déguisent pour fêter les 100 jours qui les séparent du bac. Ils sèchent la matinée de cours, font la manche aux passants pour récolter des sous et se faire une soirée ou une bouffe.

Toujours est-il que cette année, c'est le tour de Crapaud-poilu. Autant te dire que le jour de la rentrée scolaire, il en parlait déjà et qu'il a mis des mois à imaginer, concocter et peaufiner son costume. Il a enrôlé sa grand-mère qui a ressorti sa machine à coudre, s'est fait prêter des accessoires, s'est fait offrir du maquillage et des lentilles rouges par une autre grand-mère. Au taquet.

Hier soir, il dormait chez une copine pour pouvoir prendre la meilleure place aux aurores. Lorsqu'il m'a dit qu'ils allaient y aller à 2 heures du matin, j'ai dit non. Faut pas pousser quand même. "Oui mais Maman, y'en a déjà qui ont planté des tentes sur le rond-point truc-truc et ils vont dormir là, faut qu'on y soit super tôt". Hors de question. J'ai transigé pour 4 heures. Du matin. 
Je ne peux empêcher mon coeur de mère se serrer, imaginant les gosses tout seul dans la nuit, à la merci de n'importe qui... Il se sont donc levés à 2h30 pour se préparer, et ont pris la place comme convenu.

J'ai envoyé un texto en me levant pour savoir où ils étaient et s'ils avaient réussi à défendre leur position. Ouais, nickel. Le Père Cent, c'est un peu la guerre des tranchées sauf qu'au lieu d'être habillés en poilus, on voit des ados déguisés en grosse fraise, en sumo, en catwoman, en travelo (et oui, la mode n'est pas passée depuis l'année dernière). Je me suis garée et j'ai été voir mon p'tit chou en Belzébuth, magnifique.



Il n'a même pas eu honte de me voir arriver avec mon appareil photo. J'ai fait coucou à ses copines et pris quelques clichés. J'ai donné des sous, à lui, aux autres, à ceux que je croisais. Le Père Cent, ça fait sourire les automobilistes de bon matin, et rien que pour ça, c'est top. Comme tous les ans, il fait un froid de gueux, mais le soleil est là.



Alors si tu es à La Rochelle, que tu passes par le boulevard de Cognehors et que tu vois un balaise en cape rouge avec des petites cornes, allez, donne lui un p'tit sou ! En revanche, interdit de dire "Bonjour Crapaud-poilu", tu m'entends ?

Moi aussi je me serai bien déguisée aujourd'hui pour rigoler mais je doute que malgré ma jeunesse insolente, j'eusse pu faire illusion... Tu te serais déguisée en quoi, toi, pour faire la manche aux passants ?

Et le titre ? Aaaaah le titre...... Si tu as presque le même âge que moi, tu ne peux qu'avoir été émue jusqu'au fond de la culotte par Michael Hutchence et ses déhanchements sexy... Alors juste pour avoir envie de shaker ton booty...