30 janv. 2013

T'as le choix dans la date ?


Arf, je me demande si j'ai pas déjà fait un billet qui portait ce titre... Faut dire que cette blague éculée me fait pouffer à chaque fois que je l'entends, et ça doit bien faire au bas mot plus de trente ans que ça dure (merci Biquet)

Je sais pas si tu as le choix dans la date mais visiblement y'a des gens qui l'ont. Ils ont le choix de faire N'IMPORTE QUOI.

Ce billet rouspète un peu parce que j'ai bossé plus que mon compte aujourd'hui (en fait hier quand tu vas lire) (mais aujourd'hui quand j'écris) et que je suis un chouïa agacée.

POURQUOI ?...

POURQUOI... est-ce qu'on voit des pyramides de Ferrero Rochers à partir du 2 novembre dans les rayons des grandes surfaces ? 
Parce qu'il ne fait pas beau dehors et que c'est mieux de se croire dans les salons de l'Ambassadeur ? Parce que la Toussaint, c'est vraiment triste et du coup, ça met un peu de bling bling parmi les chrysanthèmes en solde ?
Je ne sais pas mais ça m'agace. Les chocolats de Noël, ça doit être à Noël, voire à partir du 15 décembre mais avant, franchement, c'est abusé. Déjà que le Ferrero c'est cher et c'est pas bon (ouais ouais, tu peux essayer de me prouver le contraire, j'aime pas ça), mais en plus quand ça prend la moitié de l'allée centrale, ça me saoule.

POURQUOI... est-ce qu'on se farcit toute la collection automne-hiver de Clairefontaine à partir du 1er août ? 
Aller chez Intermarché l'été, c'est comme sombrer dans une faille spatio-temporelle : à gauche, les parasols et la crème solaire IPF 30, stars des étés ensoleillés ; à droite, les copies doubles à grands carreaux et les effaceurs, promesses futures d'une rentrée scolaire .
Avec au milieu, le truc hybride... le cahier de vacances. Pauvres gosses.

POURQUOI... est-ce que chez certains boulangers tu trouves de la galette des rois du 1er décembre au 10/12 février ? Hé ho ! L'Epiphanie, c'est le 6 janvier. C'est une date fixe, comme la Chandeleur, une journée c'est tout
Déjà qu'on s'est goinfré comme des cochons à Noël, qu'on a bu comme des trous au jour de l'an (enfin moi surtout), en plus s'il faut se taper quatorze galettes à la frangipane, ça va nous retarder le début du régime d'au moins de trois semaines. Parce que dans le service d'à côté, y'en a toujours un pour remettre sa tournée parce qu'il "a eu la fève". Mais tu pouvais pas l'avaler bon sang la fucking fève ?! Au moins cela aurait rompu le cycle infernal et si ça se trouve, pour une fois tu aurais crotté un truc rigolo.

POURQUOI... est-ce que nous sommes le 30 janvier et que j'entends ou le je lis déjà des trucs concernant la Saint-Valentin ? Des billets de blogs sur des tenues sexy à porter, des manucures à petits coeurs, Dromadaire qui m'envoie une newsletter toutes les deux heures pour que je programme un mot doux, des idées de menus roses ou aphrodisiaques, etc... 
Hé mais c'est dans presque trois semaines !... Elle est où la spontanéité si on commence déjà à t'en rebattre les oreilles trois semaines à l'avance (tu as vu Dominique, j'ai bien écrit ce coup-ci) ? Les mecs n'ont plus aucune excuse... A moins d'être encore concurrent du Vendée Globe, tu peux pas louper l'affaire.
Ça leur colle une pression d'enfer aux garçons. Surtout aux garçons d'ailleurs parce que je crois que toute cette dégoulinade rouge et blanche, ça fait seulement kiffer les minettes de moins de trente ans. 
Pour moi, la Saint-Valentin c'est l'occasion pour les fleuristes de commander de nouveaux transats pour décorer le tour de leur piscine grâce au chiffre d'affaires colossal qu'ils vont réaliser. Et aux restaurateurs la possibilité de faire un menu unique, peut-être même sans originalité, qu'ils vont vendre une fois et demie plus cher parce qu'il y aura une coupe de mousseux offerte aux amoureux. 

En même temps, la Saint Valentin c'est une fois par an, t'as pas le choix dans la date. 

Mais avec un peu de chance, tu auras peut-être le doigt dans la chatte...





Oui, je sais... Mais je suis OBLIGÉE de mettre la réponse pour ceux qui ne comprennent pas les contrepèteries.



28 janv. 2013

Ma première manif'



Je sais bien que pour toi je suis une rebelle, une fille incroyablement délurée et libre, la soeur de Mérida et la cousine d'Elisabeth Swann. Une fifolle, comme dit mon Crapaud. Si j'avais une chevelure, ce serait une crinière indomptable. Si j'étais un animal, je serais... un super animal rebelle et indomptable. Un hippocampe, genre.

Tu as raisons des fois, je suis comme ça. Et malgré tout, figure-toi que j'ai jamais été manifester de ma vie. Jamais. C'est dingue. Ni pour quelque chose, ni contre quelque chose. J'ai pas manifesté pour les retraites, j'ai pas manifesté pour l'éducation nationale, faut dire que pendant les manifs en semaine, ben souvent... je bosse. J'ai pas manifesté non plus contre un truc qui s’appelait la loi Devaquet et qui vidait l'intégralité de ma classe de lycée des jours durant. On était 4 ou 5 à pas y aller. Ce n'est pas que j'étais pour mais je craignais encore plus la colère de mes parents si  je m'étais faite chopée à sécher les cours. Moyennement rebelle, donc.

Et samedi, grande première, je suis allée à la manif. J'en avais parlé dès que j'avais su qu'elle allait avoir lieu, ça me paraissait important (plus que les retraites ? En tout cas plus proche de moi). Crapaud-poilu a dit "je peux venir aussi ?" Bien sûr mon poussin, bien sûr. On s'est téléphoné avec les copines, on s'est filé rencard. Y'avait du monde et du soleil, quelques arcs-en-ciel sur des pancartes... Le cortège s'est étiré lentement, je crois qu'il y avait plus de monde que prévu. L'atmosphère était gaie, ça braillait des slogans à l'avant, on ne les entendait pas trop mais ce n'était pas le plus important. Le plus important, c'était de faire partie de ce mouvement, d'être là et d'y croire.



Je veux y croire pour ceux qui s'aiment et qui ont le droit d'avoir le droit. Le droit de se marier s'ils le souhaitent, le droit d'avoir des enfants s'ils le souhaitent, le droit d'avoir une existence légale vis à vis de ces enfants.

Je ne sais pas qui est le mieux qualifié pour savoir quel est le meilleur schéma parental pour élever des enfants sereinement. Ce que je sais, c'est que dans les exemples qu'il y a autour de moi, y'a de tout.

J'ai une amie qui est la fille de deux mamans. Elle va bien, elle est équilibrée, (très) intelligente, vachement sensible et elle vit en couple depuis un moment. Avec un homme si c'est ce à quoi tu penses, et quand bien même, qu'est-ce que ça pourrait faire si c'était avec une fille ?...

J'ai dans ma famille tout un paquet d'enfants adoptés par un couple hétéro, famille catholique, propre sur elle et bien sous tout rapport. Ces enfants sont aujourd'hui adultes (génération entre ma mère et moi) et sur les trois adoptés, deux s'en sortent à peu près, la troisième est terriblement perturbée. Faut dire aussi que nous soupçonnons fortement le père, catholique, propre sur lui , bien sous tout rapport d'avoir tripoté sa fille lorsqu'elle était petite.

J'ai un collègue de travail qui nous a demandé s'il pouvait venir à la soirée de Noël avec son conjoint. C'était la première fois que nous avions une demande officielle. Je suis heureuse qu'on lui ait dit oui, même si j'ai eu un doute à un moment que cela soit le cas...

J'ai deux amies qui viennent d'avoir deux bébés, un garçon et une fille. Les churros, ils s'appellent, parce qu'ils ont été conçus en Espagne grâce à une insémination. Aujourd'hui, ce qui est vraiment injuste, c'est que l'une de leurs mamans est reconnue comme telle, a toute la responsabilité légale et que l'autre n'est rien aux yeux de la loi. Alors qu'elle a vécu la grossesse, l'accouchement, les pleurs, les nuits à se lever, la bronchiolite, les biberons, la joie et l'amour à part égale. Comme un papa ou d'ailleurs bien mieux que certains papas qui n'en font pas autant. Ce qui est vraiment injuste, c'est que si demain il arrivait quelque chose de grave à la maman "officielle", l'autre maman n'aurait aucun droit sur les bébés. Je ne peux pas supporter ça. Elles s'aiment, elles aiment leurs bébés, so what?
Samedi, ils étaient là tous les quatre à la manif, les bébés sanglés sur le ventre de leurs mamans, parce que c'était "si important à leurs yeux". Et moi, j'étais contente de partager ça avec elles.

Loin de moi l'idée de penser que tous les cathos hétéros sont tordus et tous les homos de futurs parents parfaits. Je pense qu'il y a des gens biens et des gens moches des deux côtés. Je pense surtout que l’orientation sexuelle n'a rien à voir avec ça...

Je souhaite que la loi soit votée. Je souhaite aussi qu'on puisse autoriser ceux qui le veulent à avoir des enfants. Vraiment. Tu as le droit de penser ce que tu veux, tu as le droit de commenter et de le dire, mais pour la première fois, je me réserve le droit de ne pas laisser de commentaires injurieux ou vraiment méchants.

L'amour, ça ne devrait pas être régi par la loi. Mais si ça doit l'être, il faut que ce le soit pour tous.



25 janv. 2013

Non, mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?



A toutes fins utiles, si tu veux savoir pour le kiwi, c'est quoi cette histoire, mais quelle est donc cette coutume étrange et néanmoins fort sympathique qui consiste à se demander tous les vendredis "Mais bon 'ieu, tu crois qu'la vie c'est un kiwi ?" Ben il te suffit de cliquer sur A propos, juste au-dessus. Tu vois, HYPER simple.

Allez, let's go for a ride.

La vie, c'est un kiwi incroyable et très impressionné de l'afflux de monde ici ce lundi. Ta serviteuse a été à la Une de Hellocoton. La vraie "Une" sur la page d'accueil, avec le billet sur le résumé de Fifty Shades of Grey. Du coup, plein de nouvelles personnes sont venues ici et ont donné leur avis. Et c'était super cool. Se savoir lue, même en diagonale, même juste pour cette fois par tant de gens, c'était grisant. Étonnée  flattée, emportée...
Et puis le lendemain, le plaisir de voir les fidèles toujours là. Je vais pas te bassiner avec les chiffres, mais disons qu'il y a eu ici 10 fois plus de monde que d'habitude... Et c'est pas rien.

La vie, c'est un kiwi libre quand Chouchou a enfin récupéré son permis de conduire. Liberté pour lui, pour moi, pour nous. Je me rends compte que dans le fait d'habiter loin dans la campagne, la liberté de mouvements est essentielle sous peine de vouloir très sérieusement vendre cette maison gigantesque mais loin de tout pour se réfugier dans un appart' du centre ville, tout petit mais où tu peux aller au lycée en bus ou aller chercher du pain à pied. Le luxe, c'est l'espace. Le luxe, c'est aussi de pouvoir se déplacer sans contraintes.

La vie, c'est pas un kiwi quand j'ai une fucking crève depuis deux jours... Éternuements  tête comme une pastèque, yeux larmoyants, nez pivoine et lèvres gercées à force de respirer par la bouche. Oui, mais comme je suis une brave fille, je vais être vraiment super malade ce week-end pour être en forme lundi et retourner bosser. Voilà voilà.

La vie, c'est un kiwi quand je prends plaisir au moins une fois par semaine à mettre une fleur dans mes cheveux. Ninou-ma-soeur m'en en offert plein pour Noël et j'adore ! D'autant plus qu'elles ont des petites paillettes et des plumes pour certaines... Je me sens toute mimi avec et par les temps qui courent, c'est grave kiwi. Et je m'en fous si certains trouvent ça ridicule. 

La vie, c'est un kiwi quand lundi ma collègue rentre après trois semaines d'absence. Et je peux te dire que ça va me faire du bien parce que je fais des horaires de folie, que le téléphone sonne environ toutes les 3 minutes et que mon bureau n'a jamais été aussi dévasté. Je vais encore en baver jusqu'à jeudi (cause réunion plénière avec 300 personnes où j'ai pas commencé le bout d'un slide de présentation) mais après, ça va aller super mieux. Si, si, il faut se dire ça pour tenir encore.

La vie, c'est un kiwi quand j'ai eu la chance d'aller au théâtre mercredi soir avec trois bonnes amies. Un tout petit théâtre de 200 places avec une pièce dont le titre est assez catastrophique, "Couscous aux lardons", mais qui est tellement drôle que je me suis demandée à un moment si j'aurais pas mieux fait d'aller acheter un Téna. Par sécurité. Des comédiens fabuleux, une salle pleine et cette sensation de proximité unique avec des acteurs qui de temps en temps te parlent directement,étant donné qu'ils sont à 50 cm du premier rang. C'était top !

La vie, c'est pas un kiwi ce matin quand j'ai définitivement pris conscience que Romy Schneider et moi, on ne se ressemble pas. Ah bah si, parce que j'avais comme un doute. Ah bon, pas toi ? Si.
Ce matin, j'ai voulu reproduire la scène mythique de Sissi et Franz quand ils sont dans la montagne et qu'elle lui explique comment faire briller ses bottes en crachant dessus. Tu vois de quoi je parle ? J'aurais bien essayé de te mettre une vidéo de l'extrait, mais sur YouTube, y'a que des valses. Bref. Elle attrape les bottes, crache dessus et fait briller avec un petit chiffon.
Ce matin, mes bottines sont un peu cracra mais j'ai pas trop le temps de mettre du cirage et tout vu que Crapaud-poilu est déjà en train de faire tourner le moteur de la Grosse Bleue. Mais je déteste avoir des chaussures sales alors, je fais ma Sissi. Sauf que je sais pas cracher. En gros, je me suis retrouvée avec trois postillons sur la godasse reliés à ma bouche par un grand fil de bave qui a fini par couler sur mon menton.  J'ai fait "slurp" pour essayer de rattraper le tout avec un bruit particulièrement élégant, pour finir par éponger le tout avec ma manche.
C'est curieux parce que dans le film, je crois me souvenir qu'il était raide dingue d'elle dans cette séquence, le Franz. La prochaine fois, je tournerai sept fois ma langue dans ma bouche avant d'avoir une idée stupide.

Allez, des bises.


23 janv. 2013

A cause de la fatigue



A cause de la fatigue,

J'ai des boutons qui ressortent comme un ado de presque 17 ans.

J'ai des poches sous les yeux très très moches.

Je suis agacée d'un rien.

J'ai TOUT LE TEMPS envie de manger.

J'ai la nuque toute contractée.

Je suis une enclume pour sortir du lit.

Je crois bien que mes gratouilles du rez-de-chaussée sont en train de revenir.

J'ai autant de patience que Lulu-casse-couilles quand je mets plus de 3 secondes à ouvrir le sachet de pâté (mais je fais moins d'aller et retour sur le bord de l'évier et je n'agite pas ma queue d'un air agacé) (je n'ai pas de queue, sinon, ça me ferait kiffer de l'agiter d'un air agacé)

J'ai pas trop envie de sourire, surtout aux pénibles et aux fâcheux.

Je dis "fuck" à chaque fois qu'Outlook me dit que j'ai un nouveau message. Et après, je fourre ma tête dans le trou creusé sur mon bureau à l'aide de mon coupe papier.

Je dis "Quoi ENCORE ?" à chaque fois que j'entends "Maman ?..."

Je ne rêve pas. Mais je ronfle sans doute.

Je dis "excusez-moi" à la porte ou au coin de la table quand je me cogne.

J'ai du mal à écrire un post intéressant. Et pas le courage de faire un dessin, alors je te mets une photo de cet été, tout à fait raccord avec la saison.



22 janv. 2013

Mes douze choses douces


Tout d'abord, 1000 mercis à toutes celles qui ont franchi la porte du saloon pour la première fois hier... C'était un grand kiff et vous revenez quand vous voulez, vous verrez des fois on se marre, des fois moins, mais en principe l'accueil est cordial et y'a des bières au frais.

***


Marie Grain de Sel a écrit un très beau billet l'autre jour sur ce besoin que nous avons de nous réfugier et de trouver de la douceur ces jours-ci. J'ai succombé comme beaucoup d'autres aux voeux "doux", souhaitant avant tout de la douceur, avant tout le reste...

De l'apaisement, une façon de se lover dans ce qu'on aime, de se réconforter et de réconforter les autres. Marie a proposé que ceux qui le souhaitent fassent une liste douce et comme je suis un peu la Queen de la liste, je te propose la mienne...

Mes choses douces préférées :

Les câlins
Hier, c'était la Journée mondiale du Hug (câlin). J'adore câliner. J'aime serrer les gens dans mes bras, sentir le contact du corps de l'autre, ce besoin de partager, de se lover contre l'autre, d'échanger dans nos bras le contact, l'amitié ou l'amour... De nous rendre vivants.

Mon écharpe en peau de lapin rouge
Oui, du vrai lapin (haaaaaan, c'est pas bien). En vérité, je m'en fiche, je sais que des gens sont contre le port de la fourrure. Moi, une bête que je peux manger, ça me dérange pas de porter sa fourrure. Par exemple, je ne mettrais pas une écharpe en fourrure de hamster, parce que le hamster c'est pas bon à manger. Mais je mettrais une écharpe en peau de sardine, parce que j'adore ça. Sauf que c'est super fragile et pas très chaud.
Donc mon écharpe en lapin rouge, c'est une douceur absolue, comme un doudou qu'on se passe sur la figure avec un air béat....

La crème de marrons ou le peanut butter
Une cuillère sur la langue, la coller sur palais et la faire coulisser doucement jusqu'à ce que ça fonde. Miam. Doux. Tu viens d'essayer, là derrière ton ordi, je le sais !

Les mots doux
Mon p'tit coeur, mon ange, mon poussin, mon p'tit chou, mon doudou, mon amour, ma poulette, ma bichette, ma grenouille, ma pupuce, ma caille, ma belette, mon crapaud, ma louloute, ma douce...
Tous, je les aime tous. J'aime les dire et j'aime les entendre aussi.

De la peau de bébé (moins de 6 mois)
La peau de bébé, on a beau dire, c'est doux. C'est incroyablement doux et lisse et parfait. L'autre jour, je voyais sur en fond d'écran sur l'ordi d'une collègue la peau de son bébé en très gros plan. C'était juste parfait. Pas un pore, pas un poil, pas une rougeur, juste une surface lisse et délicieuse. Imagine si on colle ma tronche avec le même gros plan, je crois qu'on pourrait confondre avec la surface de la Lune.

Des baisers dans le cou
Les faire, les recevoir, c'est une sensation délicieuse. Des baisers légers à la base du cou, dans le creux de la clavicule, tellement doux.

Les oreilles du chien et les poils dans les coussinets du chat 
C'est tout doux, fin, léger. Sauf qu'ils sont chiants les bestiaux, ils n'aiment pas qu'on touche à ces endroits-là. Moi, j'adore !

La peau de mes fesses
Ouais, elle est pas mal douce. Un peu gondolée par la cellulite, mais franchement, vu le temps que je passe à faire des gommages et à me tartiner consciencieusement de crème sur le corps TOUS les matins, je peux dire que oui, mes fesses sont douces.

Les chamallows
C'est moelleux, doux, sucré. Chimique ? Oui, aussi. Pas naturel, mais tellement bon. Je suis pas du tout bonbon à la base, mais le chamallow, c'est juste un nuage de bonbon... Bon, y'a les loukoums aussi question douceur... la peau de loukoum juste parsemée de sucre glace c'est tellement doux...

Le cachemire
Un pull en cachemire, y'a pas à tortiller, c'est doux. Méga doux. Et chaud. Et cher. 

Les caresses dans les cheveux ou les massages du cuir chevelu
Je peux passer des heures à me faire papouiller la tête si c'est fait avec douceur. Ça me colle des frissons jusqu'au bas de l'échine (vers le coccyx, à peu près) et ça m'emporte loin, loin, loin...

L'odeur des crêpes que fait mon fils le dimanche soir
Après moult supplications de la part de ses parents, pendant des heures ("dis mon poussin, tu f'rais pas des crêpes ?").... A un moment, il fini par céder et l'odeur douce vient me chatouiller les narines ;-)

Voilà, mes douceurs à moi. Viens raconter les tiennes, ou raconte-les chez Marie...

A tous, encore une fois, je te la souhaite "Belle et DOUCE", l'année 2013.

***

Le titre à est prononcer douze fois, la bouche pleine de chamallows (au moins deux). Si, c'est pour se marrer. Et fais une vidéo pour la foutre sur YouTube qu'on se fende la gueule.




21 janv. 2013

[Fifty Shades of Grey] ou comment faire dans l'absence de nuances



Je l'ai terminé ce fameux pavé de 550 pages qui a fait fantasmer beaucoup de nanas, un des livres les plus vendus de l'année dernière : Fifty Shades of Grey, "Cinquante nuances de Grey" en version française, de E.L. James.
Tu as forcément entendu parler de ce truc : un livre qui allait révolutionner ta vie sexuelle en y instillant des idées jamais venues auparavant, faisant l'apologie d'une relation sadique où le plaisir était omniprésent.

"Romantique, libérateur et totalement addictif, ce roman vous obsédera, vous possédera et vous marquera à jamais".

C'est ça qui est écrit en quatrième de couverture. Tu vois, c'est pas de la promesse en l'air.

A partir de maintenant, si tu n'as pas lu le bouquin et que tu as la ferme intention de le faire, change de page, ça va balancer.

Quand j'ai lu les premiers chapitres, honnêtement je me suis dit "la vache, qu'est-ce que c'est mal écrit". Mais je n'ai pas osé le refermer sur le champ, pensant que mes jugements littéraires avaient à peu près autant de valeur qu'une pièce de 5 centimes (de Francs), et que ma culture littéraire était finalement assez mince. Après tout, qui suis-je pour juger complètement nase un best-seller mondial ? J'ai donc continué... Je confirme. C'est nase.

D'abord, les personnages ont à peu près autant de consistance qu'un Sopalin humide et la pauvreté du vocabulaire employé n'a d'égal que son manque de diversité (des répétitions tout le temps, c'est hyper pénible). Ensuite, question crédibilité de l'histoire... Au secours.

Anastasia Steele (qui n'a rien à voir avec Remington, si j'ai bien tout suivi) est une étudiante en littérature classique de 21 ans. Elle vit en colocation avec une fille blindée de thunes, ce qui n'est pas son cas. Elle est vierge et n'a embrassé que deux garçons dans sa vie alors qu'elle est super mignonne avec ses cheveux indomptables. Elle ne connait rien au sexe et ne s'est même jamais masturbée. Faut dire qu'elle est très timide, un peu maladroite mais telllllement romantique.

C'est à peu près tout ce qu'on sait sur elle. Une pucelle godiche avec beaucoup de cheveux qui passe son temps à chercher un élastique.

Christian Grey (qui n'a rien à voir avec Meredith, si j'ai bien tout suivi) est un multi-milliardaire de 27 ou 29 ans, beau comme un dieu (mais lequel, on n'en sait rien) avec des boucles cuivrées et des yeux trop beaux (mais on sait pas quelle couleur). Il ne porte que des costumes gris et des chemises blanches en lin. Et des pantalons en lin qui lui tombent sur les hanches de façon super sexy, quand il veut être en mode décontracté. Il est le patron de 10000 personnes à travers le monde, conduit son propre hélico, a un chauffeur, une gouvernante, fait du planeur et est un maniaque-du-contrôle. Cette dernière expression est à retrouver environ 374 fois dans le bouquin (champ lexical de la mort, je te dis). Ah oui, et il a un gros kiki. Enfin c'est Anastasia qui le dit mais comme elle n'en a jamais vu d'autres, on peut se poser la question de la véracité du propos.

Un maniaque du contrôle, riche à millions, beau comme un dieu et dont la seule possibilité de relation avec les femmes passe par la soumission (c'est lui qui soumet). Avec une supposée grosse bite.

Donc je te passe les détails ineptes de leur rencontre, toujours est-il que Christian va proposer Anastasia de devenir sa soumise. Avec un contrat à signer dont on va te rabattre les oreilles pendant des dizaines de pages (et qu'elle ne signera pas). Là où ça devient étrange, c'est quand finalement pour une relation sadique on s'en sort bien, puisqu'il est stipulé dans le contrat qu'il n'y aura pas de feu, pas d'épingles ni de couteaux, pas de sang, pas de violence, pas de douleur trop forte, pas d'électricité, pas de marques, etc...
Au final, il va l'attacher deux ou trois fois et lui coller une fessée parce qu'elle aura "levé les yeux au ciel" et qu'elle n'arrêtera pas de "mordiller sa lèvre inférieure" (un sacré tic qui se produit tous les deux paragraphes environ et va savoir pourquoi, le Christian, ça l'excite à mort). En plus la donzelle disposera à sa convenance de mots d'alerte qui serviront à avertir si c'est trop hard à son goût. Elle est priée de se rappeler de ces mots en tout temps et en tout lieu, de ne jamais les oublier. Attention, tu es prêt ? Les mots sont "jaune" si ça fait un peu trop mal et "rouge" si c'est insupportable. Ouh la la, c'est compliqué à retenir...
Y'a aussi un sacré règlement concernant l'hygiène, l'épilation, les vêtements qu'elle doit porter... Tout ça ne fait guère avancer l'histoire, on dirait que ça sert uniquement à remplir des pages. Bref, un contrat quoi.

Et puis, j'ai rapidement senti toute crédibilité s'évanouir lorsque la jolie vierge a ressenti le premier orgasme de sa laïfe quand Christian lui a pincé le bout des seins. Mais SI c'est POSSIBLE, faut croire. Elle n'a jamais été touchée par personne, elle ne s'est jamais tripotée mais elle grimpe au rideau parce qu'il lui caresse les tétons  Mais bien sûr. Ah oui et aussi, elle jouit à chaque fois. Systématiquement. Toujours. Quand tu penses qu'il y a des nanas à qui ça n'arrive jamais, ou une fois de temps en temps, elle a sacrément de la chance, Anastasia.
Ensuite, toujours pour renforcer la crédibilité de l'histoire, sa bonne copine lui offrira de partager un appartement fabuleux et elle dégotera un job d'éditrice dans une maison d'édition indépendante alors qu'elle sort de l'école et qu'elle a zéro piston. Bienvenue chez les Bisounours.

Je ne vais pas tout résumer mais disons que cela a sans doute été écrit pour des ménagères américaines pudibondes dont la seule expérience sexuelle consiste à se laisser ouvrager par un mari sans imagination. Forcément, quand elles lisent de la jouissance ultime à base de glaçon très froid sur une peau nue et aussi qu'on peut faire des trucs de ouf avec une simple cravate (genre se faire attacher les mains, wouaaaaaa !), je comprends que ça leur affole la wouachacha.
C'est du Harlequin version X. Dans Harlequin, y'a toujours une jeune fille innocente et un homme riche qui va tomber amoureux d'elle (le syndrome Cendrillon). Bon ben là, l'homme est un peu tordu (mais il a subi des grands traumatismes dans son enfance, c'est pour ça). Et on passe un peu plus de temps sur le sexe (oui, mais il a une grosse bite, c'est pour ça).

Finalement, Fifty Shades of Grey, il faut le lire comme on regarde un film porno : on accélère ou on passe les scènes où ça discute et on se concentre sur les passages de cul. Parce que c'est le seul petit intérêt du bouquin, si t'as envie de lire du cul, y'en a. Il faut avouer que ça peut même être un peu excitant mais en dehors de ça, putain que c'est long. Et inintéressant.

Pour les deux autres tomes, je crois que je vais passer mon tour tellement je me contrefiche de savoir si finalement ils vont se marier et avoir des enfants...  Même si avant, ils baisent quatre fois par jour.

Je dois avouer que j'écris tout ça avec quand même un peu de retenue (ah ?) parce que finalement, je vais bientôt être soumise à vos critiques et que si ça se trouve, mon bouquin tu vas aussi trouver ça super nase... J'espère pas. Mais c'est possible. Ce sera la Vengeance d'Anastasia.

C'est un bon titre ça, je vais le garder sous le coude.


18 janv. 2013

Dis, t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ? (résultat du concours aussi)


C'est pas tout ça, mais faudrait voir à se demander sérieusement si la vie c'est un kiwi, tu crois pas ?

Ouais, je crois.

La vie, c'est un kiwi tout requinqué après un week-end de samba particulièrement riche. On avait un intervenant qui nous a fait un peu sortir de nos habitudes pour mettre de la mise en scène dans nos musiques et ça a fait un bien fou.
J'ai piqué un fou rire comme cela n'était pas arrivé depuis longtemps... Miss F. en train d'imiter le labrador, l'oeil un peu vide, en faisait "wouf" pour voir d'où vient le bruit, ça restera incroyable. On a appris à se prendre des tartes dans la gueule parce qu'on jouait mal. Pour de la fausse, mais c'est super rigolo quand même :)

La vie, c'est un kiwi tout stressé quand Crapaud-poilu a passé son premier bac blanc de français. J'ai cru qu'à un moment il allait falloir que je lui colle un lexomil dans le gosier tellement il avait l'air pas bien, mal au bide et tout. Le sujet était super costaud, j'ai trouvé. On verra bien, je te dirai. Faut juste que je mette un mémo dans Outlook pour commencer à lui filer du gelsemium en avril...

La vie, c'est un kiwi glissant quand après avoir lu des statuts météo toute la semaine sur Facebook, je dois me cramponner à mon clavier ce matin pour pas mettre le mien. Malgré 1 bon centimètre de neige et des gros flocons, j'ai transporté tout mon petit monde dans la nuit du petit matin : Chouchou vers le labo, Crapaud-poilu vers le lycée. Faut dire que chez nous, quand il neige, c'est un peu comme si c'était la fin du monde. On n'est pas trop équipé questions engins de déneigement donc c'est vite la panique. Mais bon, ça allait quand même, faut pas pousser. Sauf que les gens ici, dès que c'est pas comme d'habitude, ils se mettent en mode moules de peur de glisser (en même temps, la moule, ça c'est bien d'ici) et tout le monde roule à 30... Pffff. Moi, je suis une fille de l'est donc ça me fait pas trop peur la neige. Le verglas en revanche n'est pas mon ami. Du tout. S'il se met à flotter et qu'il continue à faire -2°, j'me casse !
Bon, ben pour une fille qui voulait pas vous faire de statut météo, je crois que je suis au taquet.

La vie, c'est pas un kiwi quand la fucking balance s'obstine à me donner un chiffre qui me lèvent le coeur. Je suis pas bien dans ma peau de grosse en ce moment, vraiment pas bien. Je dois faire quelque chose. Je vais faire quelque chose... Dans tes commentaires, s'il te plait, tu peux dire à peu près ce que tu veux, mais pitié, pas de conseils pour maigrir, d'accord ?... Merci ;-)

La vie, c'est un kiwi quand samedi soir je me suis amusée avec les cheveux de Domi pour faire un bun. Allez,  fais pas ton ignorante, tu sais bien ce que c'est, un chignon rond comme une danseuse qu'on pose sur le sommet du crâne, plus ou moins strict (des fois, y'a des petites mèches qui s'envolent). Elle était super belle. Faut dire que Domi, tout le monde veut ses cheveux... Imagine une chevelure rousse (naturelle) qui fait des espèces d'anglaises un peu irrégulières et dont certaines mèches ont pris le soleil cet été et sont encore un peu éclaircies, légèrement dorées. Magnifiques. Mon rêve de cheveux. J'ai bien aimé qu'on fasse les fifilles dans la salle de bains, avec Flo aussi. C'était rigolo.

Mais la vie, c'était pas un kiwi avec Flo quand on est allé vite fait ensemble faire un tour de boutiques, samedi soir après le stage de musique. Flo, elle se cherchait un pantalon, elle savait ce qu'elle voulait et dans quelle boutique aller. Pratique. Il y avait plein de monde, des vendeuses toutes super bien coiffées, plein de jeans en taille 34.... Je me suis sentie tellement moche, tellement pas à ma place que c'était douloureux. Pas du tout à cause de de Flo, je l'aime beaucoup, mais parce que j'étais échevelée, j'avais eu chaud toute la journée, parce que j'étais habillée un peu approximativement, en tout cas en mode "stage de musique" et pas "boutiques entre copines" et j'avais l'impression d'être un éléphant au milieu des libellules.... Quand j'ai vu mon reflet dans le miroir, j'ai eu les larmes aux yeux. Ça tombe bien, Flo était dans la cabine... Je me suis un peu éloignée et voilà, après ça allait mieux mais là, pendant quelques minutes, j'étais aussi sûre de moi qu'un glaçon en plein soleil. Sauf que lui, il fond vraiment.
J'espère bien retourner un jour faire les boutiques avec Flo, mais pas comme ça. Ce jour là, je serai jolie, j'aurais pris soin de moi et j'aurais mis autour du cou ma plus belle confiance en moi, j'aurais redressé les épaules, mis les seins en avant et hauts-les-coeurs !

* * *

ATTENTION, voici le moment tant attendu du résultat du CONCOURS DES 300


Tu sais, le concours où on ne gagne rien...

Après avoir mis un temps infini à éplucher les bonnes des mauvaises réponses (5 secondes), j'ai numéroté, j'ai fait touner ma feuille de papier, j'ai posé un doigt innoncent et voilà.

La gagnante est ISABELLE.

Alors si tu veux Isabelle, si un jour j'arrive à voir le bout de cette affaire (l'édition est un monde étrange et mystérieux) (le Mordor à côté, c'est l'île de Ré), je serai super heureuse de t'envoyer un exemplaire de mon bouquin. Dédicacé. Avec un stylo neuf.

Si tu préfères parce que tu n'aimes pas lire ou que la couverture te déplait, je te propose de venir chercher la centrale vapeur hors d'usage et les 8 chargeurs de téléphone.

Fais-moi savoir. Sinon, envoie-moi ton adresse par pigeon voyageur à blondeparesseuse(at)gmail.com

En tout cas bravo à tous ceux qui ont joué à ce jeu un peu nase, merci d'avoir pris le temps de laisser des commentaires. Je précise aux deux "lectrices" que je soupçonne de n'avoir commenté que par appât du gain qu'en fait, y'avait VRAIMENT rien à gagner...

* * *

Allez, des bises.


17 janv. 2013

Encore une année



J'ai arrêté de fumer précisément un 17 janvier, il y a 9 ans.

C'est toujours le cas même si j'ai fait quelques entorses...

Il y a un an, j'avais écrit ÇA. Il serait inutile de refaire un post complet, rien n'a changé et je pourrais le réécrire de la même façon aujourd'hui.

Sauf peut-être que je tire une taffe par semaine sur la clope d'une amie.
Mais c'est tout...



***

Ce jour a aussi une toute autre signification pour moi. Personnelle, intime et douloureuse.
Je pense à toi. Tu me manques.


16 janv. 2013

Amour ou attirance ?


Pourquoi certaines choses font craquer et d'autres pas ? 
Qu'est-ce qui fait que parfois, on peut avoir un flash sur quelqu'un alors que comme ça, sur le papier, y'a pas franchement de raisons ?

Pourquoi certaines personnes aiment les grands et d'autres les petits ? 
Pourquoi certains mecs aiment les gros seins et d'autres les petits ? 
Pourquoi certaines nanas kiffent les grandes mains et d'autres les petites ? (heu... Peut-on kiffer les petites mains? ...)
A quoi ça tient ? Sans doute à une réaction chimique complexe au sein de notre cerveau et parfois aussi à quelque chose d'insondable, d'impossible à expliquer. Des phéromones ou un truc du genre... 

Par exemple, ça m'arrive hyper souvent (genre au moins trois fois par an) de tomber amoureuse instantanément à un feu rouge, en laissant mon regard traîner dans la voiture d'à côté, ou dans le train, en voyant le type de l'autre côté de l'allée. Un oeil qui se croise, un demi-sourire. Et cette sensation étrange que si là, tout à coup il n'y avait plus de contraintes ou que si le train ne s'arrêtait jamais, tu pourrais finir ta vie avec cette personne, comme si vous étiez fait l'un pour l'autre... Et puis le feu passe au vert, et c'est fini.

D'ailleurs est-ce de l'amour ou de l'attirance ? Est-ce lié à un critère physique ? Est-ce qu'on est toujours attiré par le même type de personnes. Je ne suis pas sûre. Ce que je crois, c'est que parfois, l'attirance n'a rien de logique. Moi, je ne suis pas du tout attiré par les grands blonds. Genre si Brad Pitt se pointe demain matin à la machine à café, franchement ça me fait ni chaud ni froid. Mais si c'est Daniel Craig... Je le colle contre la machine tout de suite. Grand. Blond. Pas le même effet. Je ne les connais ni l'un ni l'autre et si ça se trouve, même Daniel n'a aucun intérêt (enfin j'ai un doute là quand même).

L'amour ou l'attirance ?

Je vais te faire une confidence. Lorsque j'étais à l'internat, je suis tombée amoureuse d'une fille. Je dis "tombée amoureuse" mais je ne suis pas sûre que c'était ça. C'était très étrange... Elle m'attirait vraiment, comme si j'avais un besoin viscéral de l'avoir dans mon champ de vision, d'être près d'elle, de profiter de sa présence. Il ne s'est jamais rien passé, je n'avais même pas envie que ça devienne concret, pas envie de sexe par exemple. C'était une attirance... platonique. Ça peut arriver ça ?

Tout ça pour dire que je ne sais pas toujours identifier cette sensation bizarre. Et puis, le type de la voiture au feu rouge, si ça se trouve c'était un gros connard. Attirée, mais pas amoureuse finalement... L'amour, c'est bien plus complexe. 

Je l'ai déjà dit, mais je voudrais vraiment que l'amour soit dans le package avec le reste, que ce soit compris dans le lot et pas si difficile à trouver ou à comprendre. Et comme j'ai dans mon entourage (réel ou virtuel) plusieurs Coeurs solitaires,  je leur souhaite de tomber en amour instantanément ou plus durablement. Et pourquoi pas grâce au site de rencontres Parship, à Meetic ou AdopteUnMec si c'est du mec que tu cherches ;-) ... 

Les filles, les gars, pour 2013 et pour le reste de ta vie, je te souhaite juste L'AMOUR.


15 janv. 2013

Du coup, ma culotte sent bon


Anecdote d'une vie de bureau, pas tout à fait ordinaire (l'anecdote).

A un moment de la journée, j'ai comme qui dirait envie de faire pipi. Oui, ça arrive aussi aux filles géniales. Arrivée aux toilettes, j'avise que le petit pschitt pschitt que nous utilisons pour tenter de masquer les odeurs désagréables (quand y'a quelqu'un qui fait caca, en termes clairs) a l'air mal en point.
C'est un petit flacon rond avec un spray que nous remplissons d'eau, agrémentée d'huile essentielle (en ce moment, c'est citron).
Je baisse donc mon pantalon, ma culotte, je m'assois sur la cuvette pour faire pipi. Et pendant ce temps (le gain de productivité est une obsession), j'entreprends de démonter le bazar pour voir pourquoi ça marche plus. Peut-être que le petit ressor est coincé, me dis-je.

Je dévisse.

Et là, le drame.

Il a suffit d'une fraction de seconde... Le truc m'échappe et tout le liquide se met à couler entre mes jambes, sur ma culotte et dans mon jean.

#£:://@#◘#-¤&♥♣☼& !!!

Ceci est une bordée d'injures que même si j'ai l'habitude de dire des gros mots, là, je peux pas te retranscrire fidèlement, parce que je vais me faire censurer.

J'attrape tout le PQ possible en tirant des grandes bandes pour fabriquer une sorte de tampon chargé d'éponger la petite flaque d'eau-qui-sent-bon-le-citron stagnant dans un pli de mon jean (le jean est pas mal étanche finalement). Je tamponne mais ça sert pas à grand chose.

Je glousse en me traitant de grosse dinde maladroite. Là encore, les termes sont volontairement adoucis (en vrai, j'ai dû dire Connasse).

Je me rhabille en souhaitant deux choses :

1) Ne pas refaire une allergie aux huiles essentielles, parce qu'entre les cuisses et au niveau de la wouachacha, je peux te garantir que la perspective me fait pas marrer.

2) J'espère vivement que la grosse tache mouillée que j'ai au niveau du cul et de l'entrejambe ne se voit pas trop, étant donné que j'ai encore au moins 7 heures de boulot devant moi, y compris une réunion.

J'ai jeté immédiatement (et rageusement aussi) le pschitt pschitt qui n'aura pas de seconde chance. Fin de l'épisode réparation. Je suis assez vexée, agacée, et me traite de triple idiote. Au passage du bureau voisin, je raconte ma mésaventure à mes cop's qui bien entendu sont aussi mortes de rire. Allez, ça va sécher, faut pas s'en faire....

Finalement, la bonne nouvelle c'est que toute la journée... ma culotte a senti le citron. 
Et c'était sympa, comme si Paic avait sorti un gel intime.

Voilà, voilà.

(J'ai cherché au moins vingt minutes une chute à base de moule au citron, mais j'ai pas trouvé de recette valable sur Marmiton.)

***

Hier, je me suis enfilé une réunion de 6 heures non stop. Ce qui explique que le post d'aujourd'hui n'est pas très intéressant... Je suis un peu fatiguée.

J'avais très envie de dire à quel point je suis navrée par le côté réac de tous ces gens qui défilent contre le mariage pour tous et qui ne sont bien sûr pas homophobes, non, non. 

J'étais un peu lasse hier soir alors à la place, tu as de la culotte au citron, j'espère que tu n'es pas fâché. 

Le reste viendra, t'inquiète


11 janv. 2013

Alors, la vie c'est un kiwi ?


Bon alors, en dehors du fait qu'hier j'étais complètement décalée et que je flippais parce que j'avais pas eu le temps d'écrire le kiwi et qu'en fait on était JEUDI, tout va bien. Ce qui est dingue, c'est que j'ai pourtant les yeux rivés  sur des agendas toute la journée pour essayer de caler 18 fuckings réunions... Ben ça suffit pas, faut croire.

Toujours est-il qu'aujourd'hui c'est vendredi et c'est bien là qu'on se demande : Non, mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?!

La vie, c'est un kiwi ce matin même quand pour la première fois depuis de nombreuses semaines, je vois le jour poindre lentement. Le fait de savoir que si ça se trouve il va même y avoir un rayon de soleil, ça me fait un bien fou. La lumière du soleil me rend joyeuse, me donne la pêche et je dois en manquer cruellement en ce moment (de soleil et de pêche)...

La vie, c'est pas un kiwi quand DOMINIQUE (en majuscules) dont tu lis forcément les commentaires, a eu une grosse frayeur le week-end dernier. On pense fort à elle et et on lui envoie des baisers.

La vie, c'est un kiwi quand plein de gens ont déjà participé au concours où on gagne rien (il reste une semaine, parles-en à tes amis !) Ça me fait super plaisir de savoir qu'il n'y a pas que l’appât du gain dans la vie et que jouer juste pour le fun, ça peut vous faire marrer aussi ;-)

La vie, c'est un pas un kiwi quand décidément, la conduite accompagnée le matin pour aller au lycée, c'est pas mon truc. Ni le sien d'ailleurs. Autant dans la journée, le soir pour renter y'a pas de problème mais hier matin, j'ai encore cru qu'on allait s'emplafonner deux bagnoles. Pluie, nuit, endormi.... très mauvais cocktail pour Maman super stress. Pas kiwi

La vie c'est un kiwi quand hier soir en rentrant de la musique, il y avait un ciel de folie, comme un ciel d'été gavé d'étoiles et que j'en ai vu une qui filait, psssshhhhhh... alors tu penses, j'ai fait mille voeux. Au moins.

La vie, c'est pas un kiwi quand je suis super agacée par quelque chose de professionnel. Ceux qui bossent avec moi et qui traînent leurs côtes par ici, faisez gaffe, lisez et taisez-vous... Quand quelqu'un dépose un parapheur sur ton bureau pendant que tu n'es pas là, en plein milieu de ton bureau, bien en évidence (genre à moitié sur le clavier, ce qui fait que ton écran est buggé avec 50 fenètres ouvertes), avec un post-it sur le dossier indiquant l'origine et la destination, quand ce quelqu'un EN PLUS t'envoie un mail pour te dire "j'ai posé un parapheur pour machin sur ton bureau, tu as vu?" et qu'EN PLUS, elle t'appelle... Est-ce que tu crois qu'à un moment, j'ai le droit de dire fuck ?
Ben non, j'ai pas le droit, en tout cas pas directement au téléphone... Mais une fois que j'ai raccroché, je peux te dire que ça y va.
Sinon, je réponds "ah bon ? où ça ?" juste pour entendre la bouche bée à l'autre bout du fil. Je suis joueuse.

La vie c'est un kiwi méga gourmand quand grâce à By the way, j'ai découvert le travail de Mary Ellen Johnson (j'en profite pour te conseiller une fois de plus d'aller jeter un coup d'oeil de temps en temps à By the way, Frenchie Rocky et Pop Cyril ont des trouvailles d'images ou d'artistes assez terribles...) Peut-être tu sais qui c'est, moi je ne connaissais pas et j'ai été assez scotchée. 

ATTENTION ! Les images ci-dessous ne sont pas destinés à tous les publics, surtout si tu fais partie d'un public qui n'a pas eu la chance d'avoir une gastro après Noël et que TOI, les deux kilos goût foie gras et chocolat, tu les stockes encore...


Hot Fudge Sundae Cake

Cherry Cheesecake


Big Strawberry Shortcake


Big Waffles


P B & J  (peanut butter and jam....)

Big Strawberry Ice Cream Cone

Big Sushi


Mary Ellen Johnson


ET MON PRÉFÉRÉ !!!

BIG BANANA SPLIT 

Bien évidemment, tu l'auras compris, ce sont des peintures.
Je kiffe. Mais elle a jamais peint de kiwi on dirait... ;-)

Va te faire une infusion pour digérer.

Allez, des bises.



9 janv. 2013

Le pèse-personne-réveil-matin




Dans un prospectus de Noël de ma boite à lettres, je suis tombée en arrêt devant cet objet juste au-dessus. D'abord j'ai souri, et après j'ai presque pleuré.

Mais bon sang, qu'est-ce qui peut passer par la tête de certains développeurs de produits pour pondre des trucs pareils ?

T'imagines le brainstorming ?
"Alors, les mecs (ou des filles même si ça se trouve), on va concevoir un appareil tout en un pour permettre aux femmes obsédées par leur poids de ne pas oublier de se peser dès le réveil ! Génial, non ?"

OU PIRE...

La sonnerie du réveil, au lieu d'être les infos ou un petit tililing-tililing, c'est une voix qui t'annonce ton poids de la veille afin de te rappeler ce qui t'attend quand tu vas monter sur la balance.

L'obsession du poids, j'ai pas besoin d'un appareil à la con pour l'avoir. Et crois-moi, j'aimerais mieux m'en passer (j'ai réussi à arrêter la clope, en principe, arrêter de me peser, c'est beaucoup, beaucoup plus dur...)

A noter que l'objet fait aussi :

* calendrier (ça rappelle l'anniversaire de Belle-Maman tu crois ?)
* alarme (sirène hurlante si tu as pris 100 g ?)
* thermomètre (pour savoir si tu dois sortir du lit ?)
* humidité (pour savoir si je suis pleine d'eau ?)

Dommage que ça fasse pas distributeur de café ou de pilules pour maigrir, tant qu'on y est.

Ou godemichet, ça aurait fait une raison de se réjouir.


***

Ça n'a absolument rien à voir mais j'adresse de très affectueuses pensées à Dominique qui a revêtu son habit d'infirmière pour soigner son petit mari...



8 janv. 2013

Une question de référence




De temps en temps, j'ai quand même le droit de me moquer un peu de mon fils. Si quand même, des fois, j'ai le droit. J'essaye déjà de ne pas me moquer pendant qu'il conduit (j'essaye aussi de ne pas avoir peur, mais je te promets que des fois, c'est pas facile).

Alors pour la peine que l'autre aprem, on a failli s'encastrer une voiture grise, je vais raconter sa dernière bêtise. Et on va rire TOUS ENSEMBLE.

Le contexte.
Nous jouons à Times Up. Un jeu qui consiste à faire deviner des personnages, des titres de films, d'oeuvres littéraires, des situations, des mots par différents moyens dans un laps de temps déterminé.
Parmi l'un des moyens à ta disposition, tu peux faire deviner en expliquant d'autres mots, sans utiliser les mots cibles, bien sûr.

PAR EXEMPLE (je vois bien que tu flottes un peu)

Il faut faire deviner "Rocco Siffredi". 
Tu peux dire : "c'est un acteur de film X italien fort bien pourvu par la nature". 
C'est bon, t'as compris ?

Donc là, dans la partie que nous jouions le jour de Noël, l'équipe de Crapaud-poilu devait faire deviner "Barbara".

Alors celui qui devait faire deviner commence... C'est une chanteuse qui a chanté une chanson célèbre avec un oiseau noir....

Et mon p'tit chou, tout de go ...

"Barbara Streisand"

...
...
...
...


MORTS DE RIRE

Hou hou hou hou hou, hou hou hou, hou hou hou, hou...

C'est juste une question de référence.


***

Pour celles qui ne voient pas...




T'as joué au CONCOURS ?

7 janv. 2013

La fève et le truc à bordel


Hier, c'était l’Épiphanie  le jour où on mange une galette. Et devine quoi, c'est qui qui a eu le grand honneur d'être tirée ? C'est MOI ! 
Une galette délicieuse au demeurant, une VRAIE galette à la frangipane, douce, moelleuse, croustillante. Parce que pour ceux qui ne le sauraient pas, ici dans la région, on appelle aussi "galette" une sorte de couronne de brioche avec des grains de sucre. Ouais, ben j'ai beau habiter ici depuis deux décennies, j'ai beau appeler un pain au chocolat une chocolatine, la galette des rois, c'est un truc en pâte feuilletée avec de la frangipane et pas autre chose. Et surtout pas de la brioche. A bon entendeur...

Mais je m'égare.

Donc, me voilà THE QUEEN, tout fiérote avec ma couronne de carton dorée, en train de suçoter ma fève pour bien enlever toute la frangipane de dessus. On déguste, on racle les miettes et une fois le repas terminé, on débarrasse la table. Il ne reste sur la table que la petite fève. Ben oui, on ne va quand même pas la jeter tout de suite, au milieu des épluchures de patates et de la boite de camembert vide ? Ça me fait de la peine un peu... En même temps, je ne suis pas favophile (si on ne le place pas le jour de l’Épiphanie  ce mot-là, le reste de l'année, c'est pas facile). Je sais que je ne vais la garder toute la vie, si mignonne soit-elle.

Donc... elle finit dans le panier à bordel.

Et si, tu sais, le truc que tout le monde a dans sa cuisine ou dans son entrée : un panier, un vide-poches, un cendrier avec des trucs qui ne servent à rien mais qu'on ne sait pas où ranger et qu'on se dit que peut-être ça pourrait servir...

Le panier à bordel.

Le mien, il est dans la cuisine. Enfin l'un des miens. L'autre il est planqué derrière la machine à bière et je n'ose pas regarder ce qu'il y a dedans, d'autant que Chouchou y met aussi des trucs secrets et que je crains de devoir m'énerver un tantinet en tombant sur des embouts de visseuse orphelins (sachant qu'il y en a déjà à proximité de la machine à laver - rescapés de poche de jean, dans la voiture, peut-être même si ça se trouve dans la corbeille à PQ des chiottes du bas). Je déteste ces saloperies. Je ne les jette pas mais je me demande s'ils ont une quelconque utilité, certains sont dans le panier à bordel depuis au moins 3 ans.

Alors, comme toi et moi on est un peu intime, voici en exclusivité le contenu de mon panier à bordel. Où chaque objet pourrait retrouver une autre place mais finalement... non.


Deux sous-bocks Route 66 (ceux-là servent régulièrement !) * une boite verte avec un jouet dedans (genre Kinder), mais j'arrive pas à l'ouvrir * des petits moules de papier pour faire des gâteaux * un gros élastique noir * un anneau brisé * une boite de cure dents * une aiguille à tête * un bouchon * un roulement à billes ? * la petite fève (bleu, mimi, en forme de... cafetière?) * des piles usagées qui doivent aller dans le conteneur à piles usagées du bureau (mais sont-elles vraiment usagées ?) * un truc de plomberie * une sorte d'axe avec une vis * des petits cartons qui servent à tasser les terrines de pâtés * un os à chien * une boite d'allumettes * deux tapettes à souris * un échantillon de jus de citron de Sicile
Tout ça dans une moche corbeille à pain en osier moche.

Il faut que je me décide à le vider, d'autant qu'il se casse la gueule en renversant tout son contenu au moins une fois par semaine. Insupportable.

Et pour autant, qu'est-ce que je vais faire de la fève ?...


5 janv. 2013

Non, mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?


Le premier kiwi de 2013 est en retard. Je sais pas si c’est bon signe. A vrai dire, comme je l’avais indiqué dans un commentaire, je me suis vraiment posée la question de savoir s’il fallait continuer le kiwi du vendredi….
Après tout, j’en ai fait déjà beaucoup et je crains l’usure. Pas forcément la mienne (j’ai toujours des bêtises à dire), mais plutôt la vôtre…
On va dire que ce premier vendredi-kiwi (qui est un samedi, la faute à ma fucking connexion) de l’année est peut-être le dernier. On verra. Ça dépend.

Bon. Alors, t’as cru qu’la vie c’était un kiwi ?

La vie, c’était un kiwi-mais (le fameux oui, mais…) le 31 décembre/1er janvier dernier. Super kiwi d’avoir passé la soirée chez moi avec mes amis, Chouchou d’à peu près bonne humeur, des amis proches, une bonne soirée. Je me suis fendue la gueule. Kiwi-mais en revanche parce que je m’étais mis dans la tête de faire des Cosmopolitans pour l’apéro. J’aime beaucoup ce cocktail avec sa petite couleur rose tout à fait inoffensive. Sauf que c’est quand même très fort et qu’au bout de 5, je gloussais tout le temps comme une dinde. Je n’ai pas vu la soirée passer. Entre le moment où on est passé à table et le moment ou les presque derniers sont partis,… je ne me souviens plus trop de ce qui s’est passé. A part que je gloussais.
Réveil catastrophique le lendemain matin avec une gueule de bois d’enfer. La faute à l’eau-de-vie de Mirabelle de Lorraine de fin de soirée… Ah bah oui, j’ai pas fait dans la dentelle.

La vie, c’est un pas du tout un kiwi quand je ne sais pas ce qui m’a pris de me comporter comme ça dans le paragraphe du dessus. Je picole souvent en soirée, mais jamais comme ça. Et c’est pas cool. Enfin y’en a qui rigolent et je crois que ça va faire un bon motif pour me charrier au moins pendant les deux prochains mois. Allez-y, allez-y, fendez-vous la gueule…

La vie, c’est un kiwi super fier quand Marcelle Chose a publié une interview de moi-même (chevilles enflées, tête comme une montgolfière) sur son blog. Marcelle, elle commente ici presque tout le temps, avant c’était sous un autre nom, mais elle était déjà là… Et ça m’a fait vachement plaisir même si ses questions étaient pas faciles. Alors si tu veux aller jeter un coup d’œil, c’est chez Marcelle Chose.

La vie, c’est pas un kiwi quand je vais reprendre le boulot lundi toute seule. Ma collègue de bureau, la gentille, la cool, l’efficace, elle part en vacances trois semaines. TROIS SEMAINES. Je vais être toute seule pour gérer le taff et ça m’angoisse. Pas kiwi. Surtout que ça veut dire que je vais perdre en souplesse dans les horaires, que Crapaud-poilu va faire la tronche parce qu’il va sûrement devoir m’attendre plusieurs fois, que Chouchou ne récupère pas son permis de conduire avant le 22 janvier…. Je sens que ça va être long.

La vie, c’est pas un kiwi quand mon reflet dans le miroir le matin me fait peur. Et pas forcément le matin du 1er janvier avec la gueule en biais. Non, mon reflet quotidien, celui qui fait que mes poches sous les yeux sont de moins en moins rétractables, que mes rides sont de plus en plus présentes. Je ne veux pas. Je veux être lisse. Je veux être sans pli (au moins sur la tronche). Je veux gagner au loto pour me faire faire une ou deux interventions parce que ma figure me déplait en ce moment. Pas kiwi.

La vie, c’est un kiwi grassouillet. Grassouillet est un gentil petit mot qui ne correspond pas du tout à la description de mon anatomie en ce moment, le constat post-fêtes étant dramatique. Grassouillet s’applique au mieux à mon menton ou à mon coude, pas du tout à mon bide et encore moins à mon cul. Vivement que je reprenne le boulot pour reprendre une hygiène de vie exempte de chocolat, stollen et autres douceurs mortellement délicieuses. Brocoli, endives, fromage blanc, bientôt mes meilleurs amis… Je suis une amie hypocrite, je vais te dire bonjour de face, mais dans le dos, Brocoli, je vais t’en foutre plein la gueule.

La vie, c’est un kiwi mort de rire quand au détour d’un énième TOP 50 spécial années 90, j’ai redécouvert une chanson que j’adorais. J’aime son rythme un peu saccadé, je me trémousse tout de suite…. Sauf que j’avais jamais compris ce que ça disait les paroles (enfin quelques unes mais pas toutes). Et là… la lumière. Morte de rire.

Don’ want a short dick man.

Évidemment.



Allez, des bises.

***

Oublie pas de participer au super concours !


3 janv. 2013

300 ! (avec un concours sans cadeau)




Trois cents.

TROIS CENTS !!!

J'ai écrit 300 billets. Non, mais tu te rends compte ?

Alors on va faire un super concours
Sauf que j'ai rien à offrir, donc sans cadeau, juste pour le fun.

Enfin, j'ai bien deux ou trois trucs qui traînent mais je suis pas sûre que ça t'intéresse...

J'ai une centrale vapeur hors d'usage. Mais il faut venir la chercher sur place parce que je vais pas faire un colissimo de 20 kilos, en plus.

J'ai environ 12 sacs jaunes pleins qui attendent qu'enfin je songe à les sortir le jour où le camion passe. Parce que les autres jours, ça sert pas à grand chose.

J'ai 8 chargeurs de téléphone sans téléphone pour aller au bout.

J'ai une lampe façon année 70 avec des bulles oranges qui montent et qui descendent, sauf qu'elle n'éclaire plus et qu'on peut pas changer l'ampoule.

J'ai un économe dépensier qui fait des épluchures de patate d'un demi centimètre d'épaisseur.

J'ai de l'amour à donner, de l'amitié aussi.

J'ai beaucoup de kilos en trop, mais je doute que ça t'intéresse.

J'ai eu la gueule de bois le 1er janvier au matin, mais ça va mieux, merci.

Un super lot de cadeaux inutiles, donc.

Toutefois, j'ai l'immense plaisir de t'annoncer les règles du....

* * *

CONCOURS DU 300

* * *
Il faut répondre à trois questions.

Dis-moi...

a) ...Combien de billets ont été publiés sur Blonde paresseuse (incluant celui-ci). La vache, ça démarre fort.

b) ...Entre le melon et le kiwi, quel est le fruit que je préfère ?

c) ...Quelle est ma boisson préférée à l'apéro ? (t'as plein de possibilités, t'affole pas).

* * *

Clôture du concours le 17 janvier, jour anniversaire de mon arrêt du tabac (si j'ai pas repris d'ici là). Tirage au sort parmi les bonnes réponses, peut-être même parmi les mauvaises, je suis pas chiante. Mais faut au moins répondre quoi.


Pour tous ceux qui seraient restés là et qui auraient lu jusqu'au bout et qui auraient envie de jouer, je mets dans le filet garni un exemplaire dédicacé de mon bouquin, si tant est qu'il daigne sortir un jour (éditeur, si tu m'entends...). Promis.


Et au fait... Merci. Pour tout et surtout pour ta fidélité, tes encouragements, ton soutien, tes passages fréquents ou moins, tes commentaires, tes clins d'oeil, tout ça, les 300, c'est juste grâce à toi.

Je t'aime.