30 déc. 2013

I ♥ porn



Hier, je suis allée voir Don Jon au ciné. Un film sur l'histoire d'un gars (Joseph Gordon-Levitt, acteur et réalisateur) qui, entre autres choses, adore regarder des pornos chez lui sur son ordi. Beaucoup, souvent, tous les jours. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir des copains, un boulot, de draguer des filles et d'aller déjeuner tous les dimanches chez ses parents.
Le problème survient lorsqu'il rencontre la fille de ses rêves (Scarlett Johansson, plus bombasse que jamais), fan absolue de comédies romantiques, qui rêve sa vie comme un conte de fée ce qui n'intègre pas un petit ami pervers. Elle lui interdit de regarder ses films de cul sous peine de le quitter. 


Le film était drôle, bien tourné et les personnages sont bien trouvés. Scarlett Johansson est parfaite en bimbo cagole et chiante. On y trouve aussi une Julianne Moore fabuleuse dans un second rôle génial. Faut dire que je suis fan absolue de Julianne Moore qui est l'une des plus belles femmes que je connaisse, avec un charme et un regard fabuleux. Je te raconterai pas la fin mais elle est pas mal !

Alors j'ai ri parce que la situation est tellement différente pour moi. Moi, je m'en fous qu'un mec regarde des pornos. En réalité, je m'en fous maintenant mais avant, j'aimais pas trop ça, j'avais l'impression que c'était parce qu'il ne m'aimait pas vraiment, que je n'arrivais pas à le satisfaire correctement. J'étais en colère et surtout... angoissée. Angoissée de ne pas être aussi acrobate que les filles des films, pas assez belle, pas assez épilée, pas assez chaude. Puis, au fur et à mesure, j'ai compris que cela n'avait rien à voir...
On peut aimer quelqu'un, être satisfait sexuellement parlant et avoir envie de regarder un porno, avec ou sans elle.
Ou sans lui.
Moi aussi j'en regarde... 

Je suis une fille et je regarde des pornos sans culpabilité.
Ha ha ! Ça t'épate !
Ça ne me dérange pas d'en parler parce que je l'assume complètement. A vrai dire, je suis pas fan de n'importe quoi et je dois dire qu'il y a certains trucs qui ne me font pas bander plus que ça (si tu me permets cette expression)...
Mais j'aime bien être émoustillée par la vue de choses assez hot. Vraiment hot. Des choses qui resteront  très probablement dans le domaine du fantasme... Ça m'aide à me constituer un catalogue d'images ou de scènes à inscrire dans ma mémoire et que je feuillette mentalement au moment donné. Hin hin hin. 
J'ai besoin de fantasmer l'acte sexuel pour m'abandonner, seule ou à deux.

En fait, la principale différence avec la majorité des hommes, c'est que j'adore AUSSI les comédies romantiques cucul qui font sangloter. Les beaux sentiments, l'amour tellement soudain qu'il semble irréel, les beaux gosses qui tombent amoureux des belles nanas et qui abandonnent tout pour elles, les happy end...

J'aime les love story. J'aime le porno.

Parce que finalement, ça me fait frissonner tout pareil, mais pas du même endroit...




27 déc. 2013

Last kiwi of 2013

Le prochain kiwi sera un kiwi cuvée 2014. Alors comme tous les autres, parce que mon imagination est un peu restée engluée dans le foie gras, je vais faire un p'tit bilan de ce qui fait que l'année 2013 a été kiwi ou pas, avec des images souvenirs...



Avec Delph... en Australie !
En 2013, la vie c'est un kiwi quand j'ai finalement fait aboutir ma p'tite histoire. Enfin pas tout à fait, je suis toujours en recherche d'un vrai éditeur (c'est à dire pas moi). Bof, je cherche pas vraiment parce que j'ai pas trop de temps, j'attends surtout qu'on me déniche (je vais attendre longtemps) mais disons que malgré tout, j'ai pu partager avec certains d'entre toi ce bout de moi, si intime. 
Un éléphant de porcelaine a été vendu à 212 exemplaires et le dernier est parti en Martinique la semaine dernière. 
Je suis fière.
Émue aussi par tes messages, tes commentaires, tes petits mots. Je suis émue d'avoir su toucher certains, de les avoir fait rire et malgré tout, j'ai toujours la peur au ventre quand je laisse ces pages partir dans d'autres mains. Tellement peur de te décevoir...  Je suis consciente que l'écriture n'est pas très fine ni très littéraire et je promets de faire mieux si toutefois je décide de m'y remettre...
MERCI.



En mars dernier, un anniv' improvisé chez T.-Chérie
En 2013, la vie c'est un kiwi quand Crapaud-poilu et moi avons réussi finalement à cohabiter dans l'espace restreint de la Grosse Bleue sans trop nous écharper.... La conduite accompagnée, malgré ses débuts crispants, se passe finalement bien et il se débrouille pas mal mon p'tit chou. 
Il aura 18 ans dans quelques mois et j'en suis malade...



H. & A. se marient. Je sanglote. Je suis heureuse pour elles deux.
En 2013, la vie c'est un kiwi quand j'ai eu l'immense joie d'assister au mariage de mes amies. Le mariage pour tous, pour toutes, c'est pour elles la possibilité de concrétiser un amour immense, de pouvoir reconnaître des droits sur leurs enfants, de se poser en tant que couple, unies. Personne ne peut savoir si ce sera un couple "pour la vie" mais au moins, elles ont le droit d'en former un aujourd'hui et ça, c'est un putain de kiwi.



Lulu-casse-couilles, au paradis des chats.
En 2013, la vie c'est pas un kiwi quand mon Lulu-casse-couilles est parti trop tôt à cause d'une grosse vilaine maladie. Mon chat-mou-doux me manque.



On fait ce qu'on peut pour rester fashion dans la douleur...
En 2013, la vie c'est pas un kiwi quand je me suis défoncé l'orteil. Plus exactement, arrachage de l'ongle du gros orteil la faute à ce putain de canapé de sa mère. Urgences, Kalinox, points de suture, soins infirmiers et 15 jours d'arrêt de travail. Mais la bonne nouvelle, c'est qu'il a presque une tronche normale maintenant... pas encore tip top mais on est sur la bonne voie.



Inédite ?
En 2013, la vie c'est un kiwi (ou pas d'ailleurs) quand j'ai montré mes seins, mes fesses, mon gras. En 2013, j'ai abandonné toute pudeur et j'ai montré ma figure plusieurs fois ici.... C'est toujours aussi difficile pour moi alors je ne vais pas trop répéter l'exercice, sauf si je chope un melon d'enfer. Tu auras le droit de me renvoyer vers ce billet, alors !



Montre tes boobs !
En 2013, la vie c'est un kiwi quand tu as été 300 à montrer tes seins. La belle image de "Montre tes Boobs !" a été vue des milliers de fois ici et ailleurs et j'ai une pensée pour celles qui se battent, qui aident d'autres à se battre. On l'a fait et c'était géant.




Je suis en morceaux.
En 2013, la vie c'est un kiwi certains jours quand je me sens au top de la bombitude et pas un kiwi quand je suis aussi fringante qu'un bulot racorni. En 2013, je suis une fille-puzzle et parfois, c'est tellement dur.



Le Château dans les arbres. Do et moi, on était des fucking princesses !
En 2013, la vie c'est un kiwi quand j'ai passé un Noël venteux dans un Château dans les arbres avec mes amis. L'impression d'être sur un bateau, le bruit infernal du vent et des branches, les lampions suspendus qui bougent tout seuls au plafond. Do réveillée à 4 heures du matin, persuadée que le toit va s'arracher, les gosses qui dorment comme des bienheureux. Le soir du réveillon avec du champagne, le bruit du vent, les rires de tous et le bonheur d'être avec des amis chers....


En 2013, la vie c'est un kiwi quand j'ai eu l'occasion de croiser quelques lectrices : Annabelle, Lilou17, Nathaly, Céline-Sacristain et à chaque fois, c'est un grand bonheur. ♥


En 2013, tu as sans doute compris qu'il est en train de se produire un grand changement dans ma vie et je te remercie d'avoir eu la délicatesse de ne pas en avoir parlé ouvertement. 
Un jour, ce sera apaisé, un jour, ce sera le moment.


En 2013, tu es mon plus gros kiwi, toi le fidèle, toi l'anonyme, toi l'occasionnel ou le régulier, toi la fille ou le garçon, toi l'ami ou l'inconnu. Parce que faut pas se voiler la face, l'exercice du blog est avant tout nombriliste, une recherche d'amour, d'amitié, de reconnaissance, de partage... Et ça serait vachement moins marrant sans toi.

Allez, des bises.


20 déc. 2013

Non mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?



C'est vendredi, c'est kiwi.
C'est vendredi avant quelques jours de congés et ça, c'est encore plus kiwi.
C'est kiwi avant Noël. A toi de voir si c'est kiwi ou pas....

La vie c'est un kiwi quand moi, je vais passer Noël dans les arbres. Dans un château-cabane avec des amis chers et qu'on va bien se marrer. On a prévu à manger pour 30 et on est 8. On a prévu de jouer à des jeux, de danser, d'aller se balader, de boire des coups et j'ai une liste de trucs à pas oublier longue comme un jour de juin (sachant que j'ai forcément oublié de noter des trucs dessus). Ça va être super kiwi et j'ai hâte !

La vie c'est pas un kiwi quand ma journée va être looooongue et que comme à chaque veille de vacances, j'ai mille choses à faire au bureau. Je suis pas sûre d'y arriver mais va falloir se sortir les doigts, c'est moi qui te le dis.

La vie c'est un kiwi quand Crapaud-poilu m'a fait mourir de rire avant-hier en me racontant l'aventure d'une fille qui s'était cassée la figure dans la cour. C'est une fille qu'il n'aime pas, une pétasse avec qui il était à l'école au CE1 (elle n'était pas pétasse à cet âge là) mais aujourd'hui, elle ne le "calcule pas" et ça le fait chier. Le voilà en train de me décrire la tenue de la demoiselle à base de bustier sans manteau ("tu comprends, c'est pas comme si c'était l'hiver"), d'un pantalon "genre legging en faux cuir où on lui voyait tous les détails de la teucha" et de chaussures avec des talons immenses. J'ai imaginé qu'elle avait dû s'inspirer du dernier clip de Vitaa et Maitre Gims (c'était assez ressemblant dans la description). Déjà là, c'était pas mal et il a ajouté la phrase qui tue : "elle savait tellement pas marcher avec ses chaussures en talons de 12 qu'on aurait dit un girafon qui vient de naître, tout bancal"
D'abord, ça m'a fait rire et j'ai trouvé que l'image était recherchée et bien trouvée.... Trop fort, Poussin.
Ensuite, j'ai dit que quand même, c'était pas marrant de casser son talon et que se foutre de sa gueule, c'était pas cool. Oui, parce que bon, fallait bien quand même que j'arrête de glousser et que je reprenne une attitude de mère responsable. 

Mais un girafon quand même.

La vie c'est un kiwi quand j'ai découvert une tendance (ok, sans doute après tout le monde) que je trouve géniallissime. Ça s'intitule #eyebombing. Il s'agit de coller des petits yeux sur tout et n'importe quoi pour donner de la vie à des objets inanimés. C'est super kiwi. Quelques exemples ?







Ça me plait beaucoup. Tu peux trouver plein d'autres photos sur Pinterest... Je pense que je vais très rapidement investir dans des sachets de petits yeux parce que ça m'éclate. Trop trop kiwi.

La vie c'est un kiwi quand aujourd'hui, je me suis fait des tresses. Ben quoi ?

La vie c'est un kiwi quand je suis allée chez mon père le week-end dernier que ça s'est bien passé. Ben oui, c'est pas toujours gagné ce genre d'affaires. En même temps, on est resté sur des sujets très très basiques donc pas de quoi s'enflammer. Je vais essayer d'y retourner avant deux ans cette fois...

La vie c'est un kiwi quand Mounir a gagné Le Meilleur Pâtissier sur M6. Un jeune gars bien sympa, qui se la pétait pas, qui avait les larmes aux yeux à chaque compliment de Cyril Lignac AKA Le fronceur de sourcil. Et franchement, son wedding cake était tellement magnifique que ça donnerait presque envie de se marier (j'ai dit presque).



Donc tu l'auras compris, je vais déserter un peu les jours prochains mais je viendrai faire des p'tits coucous sûrement. Passe de bonnes fêtes (ou les moins mauvaises possibles).... 
Bon courage à toi si tu entames la tournée des popotes en te tapant des centaines de kilomètres pour aller faire plaisir à tout le monde, manger quatorze fois du foie gras (comme ça, tu peux faire un classement), reprendre un morceau de bûche Grand-Marnier pour faire plaisir à Mamie Simone, et oui, merci, je veux bien un Ferrero Rocher, mais seulement après une deuxième part de chapon farci....
Ta mission pour animer la soirée ? 
Réussir à placer pendant le repas "Nan mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?"

Allez, des bises.



18 déc. 2013

Pyjama party

Je n'ai jamais fait de pyjama party.
Je n'ai jamais été invitée à une pyjama party.
Honnêtement, je pense aujourd'hui que ça a nuit profondément à ma construction d'adulte.

Le fait de pouvoir discutailler avec des copines sur un lit, en pyjama, se faire les ongles, boire des coups et ricaner bêtement, ça me manque. Lorsque je revois deux scènes mythiques du cinéma d'auteur (Grease et Sex and the City), je suis envieuse de la complicité évidente qui jaillit de ces situations.


Chez Charlotte York, c'est au champagne...


Chez Frenchy, c'est à la bière....

En vrai, j'ai très envie de participer à une pyjama party (en vrai, on dit "slumber party"). Même s'il arrive, lorsque je dors chez T.-chérie, qu'on refasse le monde en pyjama, c'est plus souvent le matin avec la gueule de bois que durant la soirée ou la nuit.

D'ailleurs, on m'a offert l'accessoire parfait, tellement moi, tellement.... MOI !



Des chaussons de Dancing Queen.

Je suis prête ! Hey les cop's, on se fait ça bientôt ?



17 déc. 2013

Les petits bonheurs



Ma vie, elle est pas tip top en ce moment. Pas de quoi non plus s’apitoyer ou faire pleurer dans les chaumières mais disons qu'on a connu mieux... 
Alors pour ne pas sombrer, il faut sans cesse compter les petits bonheurs, sinon... à quoi bon ?

Petits bonheurs du lundi 16.12.13

- Ne pas bosser 
- Se lever par un soleil radieux et porter ses lunettes de soleil jusqu'à 17h30 (après, il a fait nuit)
- Manger une tartine grillée et prendre son temps
- Essayer une nouvelle combinaison de fards à paupières et réussir un dégradé savant et harmonieux
- Etre seule dans la salle de cinéma
- Voir Casse-têtes chinois et se rappeler combien on avait aimé L'Auberge Espagnole et combien on a aimé New-York.
- Aimer voir New-York dans le film.
- Avoir envie de retourner à New-York
- Déposer Un éléphant de Porcelaine chez Cultura et entendre le type de l'accueil dire "C'est vous qui aviez fait la dédicace ? .... On nous a réclamé le livre !"
- Etre à l'heure pour récupérer son Crapaud au lycée
- Faire les paquets cadeaux des petits et comprendre que c'est pas grave s'ils sont de guingois
- Boire une camomille sucrée au miel en regardant la finale du Meilleur Pâtissier

Voilà. C'est tout.

Rien de sensationnel, mais tellement mieux que rien du tout.





16 déc. 2013

Maniaquerie



Des fois, je m'agace moi-même...

Par exemple, je suis UN PEU chiante de l'étendage. J'aime que le linge soit secoué plusieurs fois pour le défroisser le plus possible puis étendu en fonction de sa taille sur le tancarville (d'abord les petits trucs en bas et puis les grands là où ils ont la possibilité d'être presque complètement à la verticale).
Je n'aime pas quand il y a une chaussette mise à la place prévue pour un tee-shirt. 
Je n'aime pas quand ça fait des plis sur le tee-shirt en question
Et j'aime que les épingles à linge soient mises bien sur les bords et pas en plein milieu. 
J'aime quand les chaussettes sont mises à sécher par paires (avec la bonne jumelle, hein, pas juste deux par deux).
Par exemple.

Tout ça, c'est pour éviter que les affaires n'aient trop de plis afin de simplement les lisser du plat de la main avant de les plier et ne pas avoir à les repasser. Ou pour plier les chaussettes plus vite sans avoir à fouiller pour trouver la copine. En réalité, c'est de la maniaquerie de fainéante.

En revanche, où je m'agace moi-même c'est quand quelqu'un étend le linge à ma place sans respecter ces règles de bon sens absolu. J'ai beau faire un effort et me dire qu'il y a des choses plus graves dans la vie, je ne peux m'empêcher de reprendre les trucs un par un pour les étendre comme il faut. Selon mon "comme il faut".

Chiante.

Le pire, c'est que je hurle intérieurement lorsque je suis chez ma grand-mère et qu'elle reprend toute la vaisselle sale dans le lave-vaisselle pour la mettre correctement. Enfin surtout comme elle a l'habitude de la mettre elle-même (les verres par taille, les tasses à café sur le petit rebord au-dessus des verres, les couverts triés par case). Ça me gonfle prodigieusement. 
Alors que je suis pareille. La maniaquerie chiante, ça doit être génétique.

Mais si c'était vraiment génétique, ça devrait aussi agacer Crapaud-poilu de mette les tee-shirts n'importe comment (enfin selon ma définition du n'importe comment qui en réalité est presque parfaite pour tout le monde). 

Ben non.

Je m'agace.



12 déc. 2013

La grosse et la voiture mal garée




Hier soir, dîner avec des copines (yeaaaah)

Je me gare sur un grand parking (celui dont tu entends parler depuis hier à la suite de la mort de Jean-Louis Foulquier qui s'appelle "St Jean d'Acre", celui où se tiennent les grands concerts des Francofolies).
Pas de souci, une voiture à gauche, une voiture à droite mais ça passe. Je sors de la voiture normalement.

Dîner avec les coupines. Blablatage, rigolage.

On repart vers 22h30. Retour au parking et là... oups.
Pas de voiture côté droit.
MAIS une voiture côté gauche pratiquement collée à mon rétroviseur. A vue de nez, je ne passe pas.

Je POURRAIS entrer par le côté passager mais... je suis en jupette en jean, moulée. Très.

Deux options. 

Soit je remonte ma jupe jusqu'à la taille, et je fais une gymnastique qui va faire que tout le monde va avoir la vue sur mon embrayage et qu'en plus je vais me geler les miches.

Soit j'essaye malgré tout de me mouler entre les deux portières pour tenter de passer par le côté conducteur.

Je choisis l'option B ayant encore un soupçon de dignité (je n'avais bu que deux verres de vin sinon j'aurais choisi l'option A).

Me voilà en train de me contorsionner, essayant tant bien que mal de comprimer mon gras pour lui faire franchir la portière, ouverte d'à peine vingt centimètres. Je coulisse, je pousse, je souffle, je maudis. 
Heureusement, j'ai le gras souple et je réussis tant bien que mal à me faufiler à l'intérieur. 

Le point critique reste le moment où j'ai une fesse à l'intérieur, une fesse à l'extérieur et le montant de la portière dans la raie....

Pathétique.

Toi, conducteur à la vue basse, je te conchie. La prochaine fois que tu te gares, pense aussi que la personne qui doit conduire la voiture d'à côté a peut-être un gros cul ou des soucis de mobilité (imagine si ça avait été une personne avec un problème de hanche, une mamie de 70 ans ou ...une femme enceinte !)

Quand je serai grande, je voudrais être Elastigirl. 

Ou Barbamama.




10 déc. 2013

10 cadeaux que je n'ai pas envie de recevoir



Que tu te tournes, que tu te vires, y'a de la wishlist dans tous les sens. Et ça y va de ce que j'aimerais bien avoir, ce que le Père-Noël-mon-Banquier a l'intention de me laisser acheter, des meilleurs idées pour les hommes, les gosses, les green, les geeks, le top des idées beauté-cuisine-high-tech-enfants-chienchien... On range à tout va les cadeaux par sortes, budgets, couleurs...

Bon là je la joue genre "je suis pas intéressée" alors que tu sais bien que j'ai une wishlist perpétuelle et évolutive, maintenant aussi sur Pinterest. Avec dessus des trucs impossibles et d'autres plus accessibles. J'ai aussi des trucs dans ma tête, sur une petite note dans mon téléphone, sur un post-it à mon bureau. Bref, je manque pas d'idées...

En tout cas, voici les trucs dont je n'ai ABSOLUMENT PAS envie.

1- Un bon cadeau Décathlon ou Intersport. J'y sens forcément une incitation mêlée de reproches taiseux sur ma condition physique proche de celle d'une panna cotta. Nan, ça ne me ferait pas plaisir, cherche pas.

2- Une journée Accrobranches. Même si c'est dans un super cadre, même si c'est la promesse de passer tu temps dans la verdure, je te promets, ça me gave. Rien qu'à l'idée d'enfiler un harnais qui va me faire ressembler à un rôti de veau orloff, je transpire. Alors imagine s'il faut que je soulève mon gros cul en haut d'un platane.... et que je me jette dans le vide, persuadée que la tyrolienne-cette-pute va céder sous mon poids... No way.

3- Un tablier de cuisine "femme à poil" avec gros seins apparents. Ou tout autre cadeau vaguement cochon-rigolards type zizi sauteur ou verre à dents en forme de cul (celui où tu mets la brosse à dent dans le trou de balle) (si ça existe). Je trouve ça simplement pas drôle. Du tout. Mais j'accepte le sex-toy bien pensé (et efficace).

4- Un tee-shirt à messages genre "Prends moi la main, pas la tête" ou "I ♥ drinking beers" (même si c'est vrai). J'ai plus 14 ans, malgré les apparences. Je suis plus open sur celui où c'est écrit Sexy Bitch. On se refait pas.

5- Un livre de cuisine sur les Meilleures recettes MINCEUR. Mais est-ce que je te demande si ta grand-mère fait de la zumba en short ?!

6- Un truc genre Le Quotidien du jour de ma Naissance. D'abord parce que ça me renvoie mon âge en pleine gueule et ensuite... je m'en fous. Je trouve que c'est nase comme cadeau, vraiment.

7- Une PS4. Les consoles de jeux, c'est pas mon truc, j'aime pas, je suis nulle. Le seul truc que j'aime bien, c'est jouer à Just Dance mais ça, je préfère le faire chez mon amie Do ! Nan, franchement ça vaut pas le coup de te saigner d'un demi-moi de salaire pour ça...

8- Un appareil à faire des smoothies. Encore un truc d'électroménager qui va prendre une place de ouf' sur le plan de travail et qui va servir trois fois. Surtout que j'ai déjà un blender et que ça fait pareil. Idem pour l'appareil qui épluche les pommes en les faisant tourner sur un axe. A part se faire un collier avec l'épluchure pour épater la voisine, je vois pas bien l'intérêt. Et puis j'ai un économe.

9- Une grosse boite de Ferrero Rochers. Je déteste le praliné et je vais jamais chez l'Ambassadeur.

10- Un truc vivant. Un chiot, un hamster, un poisson rouge, des morpions, des huîtres. Le vivant, c'est pas mon truc.

Tu vois, je suis pas compliquée.
Et toi, c'est quoi ton cadeau de la mort ?




9 déc. 2013

*Joie*




Ça y est, c'est fait. C'était ce weekend et je suis à deux doigts d'aller chercher une bougie pour la planter sur mon p'tit beurre... parce qu'au final, je suis fière.

Blonde paresseuse a dépassé les 500 000 pages vues. Ou aperçues. Un demi-million de clics plus ou moins hasardeux ont abouti ici et ça me donne le vertige. Et tout ça, c'est grâce à toi.

On est dimanche soir quand j'écris ces quelques lignes et ça me dé-blues un peu le cœur. Même si je ne suis pas dupe et que je sais bien que nombre de clics ne voulaient pas vraiment venir ici. Forcément, quand on s'appelle Grosse Blonde Paresseuse et qu'on parle de seins, de culs et de wouachacha tous les deux billets, on doit bien prendre conscience qu'on attire tout un tas de cochons. Ou de cochonnes. Dans le fond, ça ne me dérange pas plus que ça, du moment qu'ils changent les draps.

Alors MERCI.

Et juste pour rire, deux requêtes minouchettes qui ont justement ce weekend abouti chez moi.

" Montre moi tes seins "
Heu... c'est vrai que je l'ai déjà fait, en soutien-gorge quand même et j'en ai surtout montré 300.
Donc on ne peut pas dire que la personne n'ait pas trouvé ce qu'elle cherchait, même si la requête est un peu osée. Ok, elle ne cherchait pas forcément mes seins à moi mais elle aura sans doute trouvé son bonheur...

" Lysopaïne périmée "
Alors là, je me révolte ! (mais je le dis pas trop fort). Comment ? Qu’ouïs-je ? Tu atterris ici parce que tu cherches quoi faire d'un médicament périmé ? Je suis consternée.
Ceci étant, quand Crapaud-poilu est arrivé en milieu de semaine avec une mauvaise tête et une voix caverneuse, j'ai été fouiller dans mon tiroir à pharmacie et j'ai été chercher de la Lysopaïne, tout en sachant que ce truc n'a aucun effet mais au moins, j'avais l'impression de faire quelque chose pour essayer de le soulager.
Il prend le tube et me dit "Maman, il est périmé depuis 2011"... avec un peu de renoncement dans sa grosse voix. Ben quoi ? C'est pas efficace de toute façon.
J'ai refouillé dans le tiroir et j'ai trouvé un tube qui se périme en Janvier 2014. J'ai fait une entrée triomphale dans la salle de bains, le tube à bout de bras. Tu trouves ça normal que le fait que je passe pour une bonne mère soit lié à une date de péremption ?...

Putain, 500 000 quand même.

* * *

Du coup, t'as bien mérité une p'tite photo. C'était mon look de l'espace pour la soirée de vendredi... Tu aimes ? ;-)



6 déc. 2013

Non mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?



Vendredi 6 décembre. C'est la Saint Nicolas !
Ici à La Rochelle, hormis si tu t'appelles Nicolas et que tes potes s'en souviennent, tout le monde s'en fout. Mais chez moi en Lorraine, la Saint Nicolas, c'est la fête... Y'a du pain d'épices, des cadeaux, des défilés, c'est la grosse teuf avant la teuf. Alors j'ai un peu de nostalgie aujourd'hui... Surtout que j'ai été une vilaine fille et que j'aurais bien aimé tâter de la badine du Père Fouettard... Bref.
C'est kiwi la Saint Nicolas. 
C'est aussi le jour de l'anniversaire d'Alexandra qui fut ma plus grande amie du lycée et d'après, que j'ai maintenant perdue de vue. Si jamais elle passe, si jamais tu la connais, dis-lui que je pense à elle.

La vie c'est pas un kiwi quand Nelson Mandela a fini par aller voir ailleurs si la savane était plus verte. 95 ans. La vache... vivre aussi vieux après tout ce qu'il a dû subir comme torture, c'est assez incroyable. Je suis pas suffisamment calée en histoire sud-africaine pour discerner le vrai du faux, le bien du mal mais globalement, il a quand même fait du bon boulot. Et ce matin, ils disaient à la radio qu'il avait surtout su pardonner et tendre la main. Moi je suis pas rancunière, mais je trouve quand même que quand on vous a torturé, quand on a martyrisé votre peuple, le fait de vouloir pardonner, c'est assez prodigieux. 
Je n'ai pas beaucoup de souvenirs de l'apartheid, Mandela a été libéré en 1990 alors que j'étais encore une petite fille. Oui, bon, ça va, presque une petite fille.... Mais ma conscience politique déjà aiguisée par mes parents savait que c'était vraiment une injustice absolue, quelque chose d'intolérable que de traiter les gens, leur avenir, leur position sociale uniquement en fonction de la couleur de leur peau...
Alors je ne vais continuer dans les poncifs du genre, je pense que mon fil d'actu Facebook va être un grand trombinoscope de Mandela, mais franchement, y'a du respect à avoir pour cet homme-là.

La vie c'est un kiwi quand ce matin, France Inter fêtait ses 50 ans avec les journalistes de la matinale qui se sont succédés depuis les années 80. Leurs voix me sont familières, c'est comme si c'était des membres de ma famille ! J'ai été bercée de France Inter par mes parents, je ne me réveille qu'avec ça depuis que j'ai un radio-réveil et c'est mon écoute du matin dans la voiture. Les voix ce matin à la radio, c'était comme lorsqu'on sent un parfum qu'on n'a pas porté depuis longtemps, ça replonge aussi sec à des époques différentes de sa propre vie, des images, une ambiance. C'est bon la nostalgie parfois.

La vie c'est pas un kiwi quand mon Crapaud est dans le fond du trou. Malade comme un vieux chien depuis deux jours à base de bronchite avec un peu d'asthme en toping et de la trachéite pour décorer. Traitement de la mort et ça fait deux jours qu'il loupe le lycée. Je crois que c'est la première fois.... Pauvre petit chou. Je l'ai pris dans mes bras ce matin pour lui faire un bisou qui soigne. Comme à chaque fois, je suis heurtée par le fait que mon bébé a le corps d'un homme, musclé, compact, et que le bisou qui soigne se fait maintenant sur une joue qui pique....

La vie c'est un kiwi quand c'est ce soir la grande fête de Noël de de la boite. La fête de l'Espace... (tu entends la musique de Star Trek ?) On est plus de 300 et mon déguisement est presque prêt. Il me reste à transformer des escarpins vernis en chaussures de l'espace et à réussir à décoller de bonne heure ce soir pour aller faire mon maquillage et ma coiffure de l'espace. Si vraiment t'es sage, t'auras une photo. J'espère qu'on va bien s'amuser, en tout cas, on a prévu une super déco, des belles lumières et des surprises (je peux pas trop raconter, j'ai des collègues qui traînent leurs côtes par ici...) (chut).

La vie c'est un kiwi quand bien entendu tu as déjà écouté la chanson de Pharrell Williams qui s'appelle Happy. Bien entendu. Elle fait partie de la BO de Moi, moche et méchant II. Elle est juste hallucinante de groove bien senti et parfaite pour faire se tortiller sur sa chaise, dans la rue, dans la bagnole, aux chiottes. A écouter en boucle surtout si tu as le moral chiffonné.



La vie c'est un kiwi quand la perspective de déjeuner avec Hélène me fait un grand plaisir. Elle a le sourire le plus extraordinaire que je connaisse et c'est comme un soleil. La vie c'est un kiwi quand le sourire d'une amie te donne la pêche pour la journée.

La vie c'est pas un kiwi quand j'ai laissé trainer mes pauvres yeux sur Ice Show sur M6. Aïe. J'avais vu une bande-annonce au cinéma (oui, oui, au cinéma), on aurait dit une superproduction hollywoodienne. Le résultat est complètement nase. Quant à ce pauvre Candeloro avec son crâne qui se dégarnit aussi vite que ses neurones, ses remarques sexistes et à la limite racistes avec Surya Bonaly et ses allusions sexuelles sans finesse ni doigté (hin hin), il est pitoyable. Même la potiche Rotenberg rit jaune à chacune de ses sorties. Nase de chez nase et pourtant je suis bonne cliente pour le patinage artistique d'habitude...

La vie c'est un kiwi quand samedi soir, y'a l'élection de Miss France et que je me réjouis à l'avance des commentaires qu'on va faire avec Crapaud-poilu. Je sais que je vais encore m'énerver quand je vais l'entendre dire "oh non, pas celle-là, elle a un gros cul" en parlant de filles qui sont juste sublimes. Après, je vais m'efforcer de lui faire comprendre que critiquer le physique des gens n'apportent rien et que franchement, elles sont merveilleuses. Sauf l'autre là, qu'a un œil de poisson rouge neurasthénique. Ben quoi ?
En vrai, j'aime bien, à part Foucault et son éternelle mèche qui volette au gré des ventilateurs 6000 watts et Delon qui est décidément un vieux pervers réac. J'aime bien regarder les jolies minettes, j'aime bien les belles robes (ou les moches), j'aime bien les voir tournicoter, faire des pronostics... 
Ce qui me plairait encore plus, ce serait de voir cette émission avec des copines ! Mais c'est pas prévu pour l'instant... A bon entendeur !

(Bab ?)

Moi je dis qu'on a des chances de retrouver Miss Tahiti, Miss Languedoc, Miss Ile de France, Miss Provence, Miss Rhône Alpes, Miss Aquitaine... Faites vos jeux !

Allez, des bises.




4 déc. 2013

Même assise, je tourne du cul



"Hey, Machine, tourne pas du cul, la route est droite !"

Ça te parle, ça ?

Cette gentille phrase balancée négligemment pas un collégien acnéïque et rigolard, le plus souvent entouré d'une bande congénères, a miné mon adolescence. Le rouge aux joues, je m'obligeais immédiatement à suivre une ligne imaginaire en serrant les fesses ("comme si je devais y faire tenir une noisette sans la faire tomber" disait ma grand-mère, toujours bien intentionnée pour prodiguer des conseils devant faire d'une souillon (ce que je devais être à ses yeux) une parfaite jeune fille, bien éduquée). Surtout ne pas se faire remarquer et surtout pas de cette façon-là.
Aujourd'hui, je m'en fous. De toute façon, mon cul est tellement gros qu'il ne sait pas faire autrement que se dandiner. 

Sauf que... c'est l'hiver et qui dit hiver dit collants. Alors ok, j'avais déjà parlé de ça à la même époque l'année dernière ou celle d'avant (le problème des grosses, des collants tout ça). Ok.  
Mais aujourd'hui, j'ai inauguré un nouveau problème. Attends, tu vas comprendre le rapport...

Mon nouveau problème est celui du collant qui glisse alors que tu es assise. SANS BOUGER. Sans tourner du cul !

Hier, en réunion toute la journée (on parlera une autre fois de l'impossibilité matérielle de faire son travail en étant en réunion toute la journée), mon collant a trouvé le moyen de se retrouver 20 bons centimètres plus bas qu'escomptés à la fin de ladite réunion. A sous-fesses. Ce qui fait que lorsque je me suis levée pour regagner mon bureau et que j'ai constaté l'ampleur du problème, j'ai cru ma dernière heure modesque arrivée. Oh my God, comment vais-je faire pour traverser TOUT le bâtiment afin de réintégrer mes pénates ?... J'étais au bord de l’abîme.

J'en ai déduit que je dois aussi tourner du cul sur ma chaise alors que je suis assise. Ce qui est étonnant puisque je n'avais même pas envie de faire pipi et que ma mycose-sa-mère me fout un peu la paix en ce moment

MAIS dans mon malheur, j'aurais au moins fait une heureuse si elle avait été là : je n'ai jamais marché aussi droit pour retourner à mon bureau, craignant que le moindre mouvement de hanches un peu trop prononcé ne fasse choir le collant au niveau des genoux. 

Et aussi parce que du coup, personne n'a hurlé dans le couloir 
"Hey Armelle, tourne pas du cul, la route est droite !" 

Nan, personne.





3 déc. 2013

Je sais que ça part d'un bon sentiment



Coucou.

Simplement quelques lignes ce matin parce que je voudrais mettre quelque chose au point entre toi et moi.
Blonde paresseuse fait partie de ma vie et dans une certaine mesure, tu en fais partie aussi. Je prends plaisir à lire tes commentaires, à lire les échanges que certains peuvent avoir plus ou moins en aparté. 
Je prends plaisir à écrire et à me savoir lue, sinon, à quoi bon ?

En revanche, ce que j'ai du mal à gérer, c'est la pression que cela procure. Lorsqu'il n'y a pas de billet ici, c'est que je n'ai pas eu le temps d'écrire ou que j'ai eu autre chose à faire, ou que je n'avais rien trouvé de fin à raconter. Blonde paresseuse n'est pas toute ma vie. Armelle a une aussi vraie vie avec ses contraintes, ses joies, ses peines, ses bleus à l'âme et ses moments déconnectés (même si ce n'est pas souvent ;-) ) Putain, voilà que je parle de moi à la troisième personne. Tu vois où ça nous mène ?

Je comprends que pour toi ici, c'est un peu la récréation et que tu peux être déçu de ne rien lire de nouveau. C'est comme ça. Blonde paresseuse doit rester aussi pour moi une récréation et je ne veux en aucun cas que ça devienne une contrainte. Il est des moments où je n'ai pas envie de partager ce qui fait ma vie. Alors s'il te plait, ne vient pas me dire "ben, il est où mon billet ?" 
S'il n'y a pas de billet, c'est qu'il ne doit pas y en avoir. Je refuse d'écrire pour ne rien dire et je refuse que cela soit fait au détriment de choses plus importantes dans ma vie. Et je te promets que s'il doit y avoir une pause un peu plus prolongée, tu seras averti.

Je sais que tu comprendras et j'avais besoin de partager ça avec toi.

Blonde paresseuse, c'est de la futilité, mais de la futilité réfléchie et sincère. Pas de la futilité pour faire du remplissage et ça ne doit pas prendre le pas sur des choses tout aussi futiles mais, à ce moment précis, plus importantes.

Je sais que tu comprendras.

Blonde paresseuse et moi, on te fait des bisous.