29 nov. 2013

Nan mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?



C'est vendredi et le vendredi c'est le jour du... kiwi.
Bravo.

La vie c'est un kiwi quand hier matin, j'ai vu un fabuleux lever de soleil comme je n'avais pas vu depuis des mois. Tout à coup dans mon rétroviseur, un gigantesque nuage rouge vif. Je n'arrêtais pas de dire à Crapaud-poilu "nan mais t'as vu comme c'est magnifique !" et de me plaindre qu'on était déjà sur la route et que je pouvais pas le prendre en photo... Et puis merde. Je me suis arrêtée sur la la bande d'arrêt d'urgence, j'ai mis les warnings et je suis sortie pour photographier. Manque de pot, c'était un peu dans un virage et j'ai une grosse bordure qui m'a un peu bouffé la vue mais tant pis.
T'aurais dû voir la gueule de mon fils. Je me suis fait inonder de sottises mais franchement, je regrette pas. Voir cette photo me fait du bien, voir ce lever de soleil m'a mis de la joie pour la journée. Et hier soir, rebelote, de l'autre côté à l'heure du coucher et depuis la fenêtre du bureau, c'était Fantasia. La vie, c'est un kiwi.



La vie c'est un kiwi quand Maman a fini de me tricoter mon chauffe-épaules. J'avais négocié ça en allant à Metz après avoir essayé chez elle un truc similaire mais pas tout à fait, un truc d'une douceur incroyable avec de la fourrure autour. Bon là, c'est sans fourrure pour l'instant. Nous avons été toutes les deux chez une charmante marchande de laines qui fait aussi salon de thé et qui nous a bien conseillées. Total, un truc chaud, léger et super doux, qu'on enfile juste pour avoir du réconfort en haut du corps. Tu veux mettre un manteau ? Tu remontes ce qui est sur les bras autour du cou et hop ! 
Merci Maman, c'est génial. J'en profite pour mettre des photos parce que "Biquet ne l'a pas vu".



J'avais aussi une photo en pied, mais je la garde pour l'usage privé... (toujours du mal avec les photos en pied).

La vie c'est un kiwi quand vous avez été plein à venir me voir Samedi dernier chez Cultura. Des têtes connues, des pas connues... J'étais à la fois heureuse et j'ai senti comme un coup de mou à un moment, un affreux sentiment d'être un imposteur, pas à ma place, avec parfois un regard dédaigneux de personnes qui se demandaient aussi pourquoi j'étais là à leur sourire niaisement. Moi aussi, je me le demandais. C'était dur, un peu violent. 
Et puis après, de la douceur aussi... Merci à Claire, Sylvie, Nadine, Sarah, Mirjam, Babeth, Karine, Christelle, Valou, Sandrine, Agnès, Eve, Carole, Stéphanie, Elodie, Catherine et Fabrice.
Merci spécial à Valou pour cette chouette photo souvenir... Je pense à toi. ♥



La vie c'est pas un kiwi quand ce matin mon p'tit chou avait l'estomac tout retourné à l'idée de passer son évaluation de badminton "pour le bac". Quand je dis l'estomac retourné, ce n'est pas une figure de style, c'est vraiment ça. P'tit chat.

La vie c'est pas un kiwi quand c'est moi qui ait été toute retournée lors du visionnage de ce film qu'avait mis en ligne Mentalo (entre autres). Cette violence verbale contenue, propre, lisse et sans agressivité visible m'est tout simplement insupportable.



La vie c'est un kiwi quand demain samedi, la batucada déambule dans le centre ville de La Rochelle pour soutenir la Journée mondiale de lutte contre le SIDA. On va se peler l'oignon mais qu'importe ! C'est important et ça nous tient à cœur. Et je dois dire que la perspective de se faire accompagner par des drag-queen distribuant des capotes n'est pas étrangère à mon enthousiasme :-)
Pour les autochtones, c'est à partir de 14h30 sur le Vieux Port et après, dans les rues piétonnes ;-)

La vie c'est un kiwi quand l'autre jour, un Anonyme m'a déposé en commentaire un lien vers un truc extra, une espèce d'ovni d'animation que j'ai adoré. C'est fait par David Besnier qu'on appelle aussi Dave Donut. C'est surtout pour la bannière du haut qu'il me l'a envoyé... Regarde, ça bouge, ça chante, y'a des surprises et un kiwi qui parle !

Allez, des bises.



27 nov. 2013

Comment veux-tu que je gère ?



Matin au sortir de la maison : 2°
Emmitouflage.

Collants opaques 74000 deniers, bottes, débardeur Damart, pull, grosse écharpe tournicotée autour du cou, blouson de Princesse Slave, mitaines. J'ai hésité à mettre un string en cachemire mais il n'était pas tout à fait sec.

Après-midi dans le bureau : 26°
Transpirage. 

26 nov. 2013

Toto



Ce week-end, j'ai lavé Toto. Tu connais pas Toto ? C'est normal, je n'en avais jamais parlé, il n'est même pas dans le générique de la page A propos, c'est pour dire...

Toto, c'est le compagnon de Crapaud-poilu, depuis qu'il est né.
Il a été offert à sa naissance par des copains de mes grands-parents et est resté contre vents et marées, fidèle parmi les fidèles.

25 nov. 2013

Une 'tite soussoupe ?




Voilà, définitivement c'est l'hiver. J'ai fait hier soir ma première soupe de légumes maison... Début d'une longue série du dimanche soir. Je sais pas pourquoi je fais toujours la soupe le dimanche soir et pas un autre jour de la semaine, sans doute parce que j'ai plus de temps pour éplucher les légumes et aussi parce que comme ça, je mets toute ma bonne résolution dans la casserole : à partir de ce soir, TOUS LES SOIRS, je mange de la soupe et rien d'autre, pour compenser mes abus du weekend... et de la semaine aussi. 

22 nov. 2013

Nan mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?



Il est tard. Je me suis levée tard et j'ai été à moitié en retard toute la journée. Donc... Late kiwi.

La vie c'est pas un kiwi quand j'ai dû emmener Crapaud-poilu prendre le train ce matin pour aller au lycée vu que je bossais pas et que j'allais pas me lever pour me taper l'aller-retour (pas bosser, ça c'est kiwi !). J'ai fait le trajet en bagnole jusqu'à la gare du bled en pyjama et en chaussons et par contre... je me suis recouchée dans un lit encore tiède et je me suis levée à 9h27 ! Je mets un point d'exclamation parce que d'habitude, ça ne m'arrive que lorsque j'ai passé la nuit à danser, ou à boire (ou les deux). Mais du coup, en retard du matin au soir...

La vie c'est un kiwi quand j'ai participé jeudi à un "atelier de sensibilisation sur le handicap au travail". C'était génial !  Une animatrice drôle, dynamique, sympa qui nous a fait bosser en équipes sous forme de jeu avec des questions. Franchement, aborder le handicap comme ça, ça dédramatise et on apprend plein de trucs. La réplique du jour ? A la question "que pouvez-vous faire pour faciliter le travail d'un collègue malvoyant ?", une de mes collègues a répondu "lui parler bien en face". Kiwi !

La vie c'est un kiwi quand Miss F. et moi (enfin surtout elle) avons bossé sur mon costume pour la soirée de Noël de la boite. Tu te souviens, l'année dernière le thème c'était "Jeux Olympiques" (au secours). Cette année, c'est "Voyage dans la Galaxie". Forcément, je me serais bien vue en Princesse Leïa ou en Liloo du Cinquième élément mais c'est le costume qui voulait pas de moi. Alors... je vais porter une tenue futuriste avec une jupe faite en couverture de survie. En fait, je vais ressembler à un gros satellite. C'est top ! Call-me Soyouz. Je sais, Soyouz c'est pas un satellite, c'est une capsule spatiale (j'ai vu Gravity j'te f'rai dire) mais c'est mimi comme nom.
Des photos ? ché pas, on verra. En tout cas, elle est top Miss F. en couture et heureusement qu'elle était là pour m'aider.

La vie c'est pas un kiwi quand je me suis énervée cette semaine avec cette vidéo qu'on voit tourner en boucle sur les social networks. Un bébé qui se met à pleurer d'émotion en entendant chanter sa mère.



Mais quelle connerie. Peut-être tu as trouvé ça émouvant, moi, j'ai trouvé ça pas extraordinaire parce que j'étais complètement capable de faire la même chose... On en avait même fait une attraction pour les potes... (parents indignes).
Quand il était bébé, Crapaud-poilu avait un mobile qui tournait au-dessus de son petit lit avec la musique qu'il y a presque toujours sur les mobiles au-dessus des berceaux (la berceuse de Brahms). Et ben, il suffisait que je chante les deux premières mesures et des grosses larmes venaient instantanément dans ses yeux. Je chantais deux mesures de plus, et il se mettait franchement à pleurer... Sans doute parce qu'il associait ça au coucher ou je ne sais quoi. On était morts de rire. On était jeunes et un peu crétins, enfin y'a pas mort d'homme non plus, si on ne peut pas rire aux dépens de ses enfants, à quoi ça sert d'en faire ?
(je sens que je vais me faire des amis).
Tout ça pour dire qu'à l'époque, si YouTube avait existé, moi aussi j'aurais eu 30 000 vues. Pfff.....

La vie c'est pas un kiwi quand Crapaud-poilu m'a envoyé cette semaine un texto qui disais "Je te hais !".
Ouch. En réalité, une des ses copines de classe (qui s'appelle C., je crois) est tombée sur le blog, a fait un tas de rapprochement notamment avec la photo de ses Angry Birds en tricot et elle est arrivée le matin en lui disant "Salut Crapaud-poilu !" Et merde.
Bien. 
Alors C., je peux pas t'empêcher de venir ici, c'est open. En revanche, promets que tu n'iras pas raconter à mon fils tout ce qui se passe... Et ne l'appelle pas Crapaud-poilu steupl.
Sinon, gare à tes fesses !

La vie c'est pas un kiwi quand je me suis bien brûlée le pouce ce soir avec de la vapeur et que ça fait mal et que ça va pas être tip top pour signer des méga dédicaces demain. Pas grave, je souffrirai en silence et j'endurerai le mal pour toi, Ami lecteur.

Demain, samedi 23 chez Cultura à Beaulieu-Puilboreau
à partir de 10h ;-)

La vie c'est un kiwi quand j'ai fait un sublime apple pie le week-end dernier. Doré, cannellisé, acidulé, un vrai plaisir.

La vie c'est un kiwi quand je me suis trouvée un chouette legging façon cuir et que je me sens grrrrraou avec. Et ça fait du bien.

Allez, des bises.


20 nov. 2013

Je l'aime. Il me le fait payer.



Lui et moi, c'est amour et haine mélangés, indissociables, mon cœur est sans cesse partagé. Je suis raide dingue de lui mais il ne m'accorde son temps que quelques mois par an. C'est pas facile cette vie partagée, j'ai l'impression d'être une maîtresse en attente de son retour, lui se contente d'être de passage dans ma vie.

Ce weekend, il est revenu. J'ai vécu dans l'attente de notre rencontre, j'ai espéré que nos retrouvailles seraient incroyables. Je sais aussi que dès le plaisir pris, ce plaisir immense qu'il me procure, la douleur, la déchirure arrivent dans la foulée. Amour et haine mélangés, indissociables.

C'était finalement hier soir, c'était finalement le moment. Je l'ai déshabillé lentement, puis je lui ai proposé de se débarrasser de la poussière du voyage. Il a plongé dans l'eau très chaude avec délectation pendant une dizaine de minutes. La tension montait entre nous, incroyable.

A la sortie de l'eau, je lui ai proposé de l'enduire d'un peu de crème pour adoucir notre étreinte. Tu sens la chaleur qui me parcoure ? Tu sens cette vibration sensuelle ?... Je suis désolée de te faire partager ainsi mon intimité mais j'avais besoin d'exprimer ma joie, mon amour incroyable. Notre rendez-vous fut tel que je l'avais rêvé : doux, chaleureux, intense et poivré.

Ce matin, je vais souffrir. Je sais déjà que la douleur de son passage va cramponner mes entrailles, que je vais regretter de m'être adonnée ainsi au plaisir parce que le souvenir de ces quelques minutes de bonheur va gâcher ma journée. Je suis faible. Il a ma peau à chaque fois.





Topinambour. Mon amour.



19 nov. 2013

Révélation



On pourrait croire un nouvel épisode de Twilight-sa-mère... mais pas du tout.

On pourrait croire que telle Ophélie Winter, j'étais assise sur une pierre, les larmes coulaient sur mon visage, je ne savais plus comment faire pour trouver en moi le courage, j'ai levé les yeux au ciel et là, j'ai vu la lumière, j'y ai baigné mon âme, yeah, oh my god... mais pas du tout.

On pourrait croire que je viens d'apprendre quelque chose de ouf'... et ben c'est ça. Ou plutôt, j'ai fait complètement par hasard une expérience de dingue qui m'a laissée complètement ébahie.

T'es prêt ?

En mode Quiche Lorraine pour le dîner (je t'ai déjà dit que je suis un peu Queen of ze Quiche ?).
Je sors les ingrédients (crème épaisse, œufs, lard fumé), la pâte toute faite (hou hou, tu peux conspuer mais c'était un fucking monday et j'étais pressée), et le beurre pour.... beurrer le moule.

T'as déjà essayé de beurrer un moule en porcelaine avec du beurre qui sort du frigo ? C'est chiant. Je dirais même que c'est le comble du chiant. Ça s'étale plus sous tes ongles que sur le moule, ça glisse pas, au pire ça fait des petits paquets écrasés, loin de l'uniformité du beurrage dont j'ai besoin pour assurer un décollage parfait de la pâte.

Attention, révélation.

Mon plat avait servi la veille et était encore au lave-vaisselle, toujours sale. Je le sors du lave-vaisselle et je le lave à la main avec du produit adéquat, une éponge et de l'eau chaude.

C'est maintenant.

Quand le moule est chaud, c'est pas grave si ton beurre est froid, ça s'étale TOUT SEUL !

Lumière divine.

Et viens pas me raconter que tu le savais déjà. Si ça se savait qu'il suffisait de passer le moule sous l'eau chaude pour compenser le beurre tout dur, Cyril Lignac en aurait déjà parlé dans Le Meilleur Pâtissier.
Ou Clara Morgane dans Confessions Intimes (je dis ça parce que ma phrase a un pouvoir érotique très fort il me semble. Bah si, remplace "le" moule par "la" moule...)

RÉVÉLATION.


18 nov. 2013

Ben, c'est juste beau !...

Hier, je suis allée au salon Arts Atlantic, un salon d'art qui se tient tous les deux ans à La Rochelle. On appelle ça une "Biennale d'art contemporain". Ça fait très chic dit comme ça mais moi, j'y vais juste pour voir des belles choses. C'est déjà ma troisième édition et à chaque fois, c'est un rendez-vous que j'aime honorer. 
J'aime déambuler dans les allées, laisser mon regard vagabonder parmi les stands, quelque fois une fraction de seconde et quelque fois plusieurs minutes. Parfois, je parle avec l'artiste. Parfois, l'artiste est cool, parfois, c'est un sale con prétentieux. Peu importe... je ne suis pas là pour me faire des copains mais pour envahir mon cerveau de beauté, de couleurs, de choses compréhensibles ou pas, de poésie.

L'art, c'est la récréation de ma tête, pouvoir s'imbiber de choses juste faites pour le plaisir, juste faites pour te faire frissonner le cortex. Et parfois, ça fait du bien. Voici quelque clichés, ceux qu'on a bien voulu me laisser prendre (ils ne sont pas tous cool, même quand on demande...)

Ma première photo. Une explosion de couleurs, une jambe sensuelle, il était grand et il captait la lumière... Je n'ai pas noté le nom de l'artiste, ça commence bien.



Un univers incroyable, celui d'Anne Limbour. Ses tableaux sont des bans de poissons aériens. Des poissons faits de plumes d'oiseaux, une rencontre improbable et magnifique, tenus par une simple épingle qui leur crée un oeil fixe. Elle faisait aussi des méduses dont les filament sont des plumes de marabout (peut-être)... C'était magique, magnifique.

Anne Limbour

Anne Limbour

Mika. Des personnages amoureux, des hommes, des femmes et celui-là dont j'ai adoré la légende. Il s'appelle Cupidon...

Mika

Mika

Ce tableau et un autre était présentés par une galerie. Ce que n'exprime pas du tout la photo, c'était la brillance incroyable de la toile. Il y a dessus une sorte de vernis ou de résine. Et on pourrait croire qu'il y a une base photographique... Pas du tout ! C'est une peinture à l'huile, sublime, lumineuse. L'artiste s'appelle Gab et le tableau d'à côté était encore plus beau. Tu peux le voir ICI (c'est celui qui s'intitule "il va m'aimer, j'en suis sûre"). Des détails incroyables, une précision et une poésie merveilleuses.

Gab

Ça, c'était étrange et amusant. Une toile peinte avec par dessus un plexiglas peint à son tour. Ce qui fait que lorsque tu bouges, l'impression visuelle du tableau change !

Alain Bert

Cette artiste-là, Laurence Lamandais,  avait un très grand stand et de grands toiles abstraites, avec beaucoup de peinture, des épaisseurs, des couches et des couches d'huile. J'ai discuté un moment avec son mari, il était très gentil. Il m'a dit qu'elle était "cotée Drouot". J'ai hoché la tête. Je suppose que ça veut dire "chère".... Il m'a demandé ce que j'aimais dans ces tableaux... Je ne sais pas, ça me procure de l'émotion. C'est juste beau.
Je me souviens d'une phrase qu'avait dit Biquet il y a longtemps (Biquet peint aussi), c'est que ça semble toujours facile de mettre des grands coups de pinceaux au hasard, mais que c'est hyper compliqué. C'était exactement ça. Ma photo ne lui rend pas hommage, il y avait aussi un autre tableau gigantesque intitulé Kaleïdoscope, je suis restée scotchée.

Laurence Lamandais

Là, je me suis fait un peu jeter au début par le mari de l'artiste. "Pourquoi vous prenez une photo ?" d'un air super pas cool... Ben, parce que je trouve ça beau et que je voudrais la montrer à mon fils, j'ai répondu avec un sourire... Il m'a prise de haut et après s'est un peu détendu quand je lui ai dit que je trouvais ça magnifique, ce qui était vrai. Il y a une intensité incroyable dans les couleurs. On a discuté un peu, il m'a décroché un tableau du mur pour montrer que les couleurs étaient différentes sous la lumière naturelle, que c'était des pigments naturels, des glacis. C'était gentil mais la première impression m'a un peu refroidie. 
En revanche, la tableau reste l'un de mes préférés sur ce salon... Il s'appelle "Chine", par Angius.

Angius

Ça, c'est plus pour le côté rigolo. De loin, une grande photo d'un corps de femme en culotte. De tout près, des milliers de photos de petites culottes, de strings, de tangas et des fois de chattes à moitié à l'air. En voilà un qui a dû se dire que faire de l'art en assouvissant ses fantasmes, c'était faire d'une pierre deux coups (d'une paire de couilles ?) 


Le détail, vu de tout près... ;-)

L'un de mes gros coups de cœur. J'ai voté pour elle pour le le prix du public ! Elle s'appelle Marie-Ange Daudé et elle conçoit de gros cœurs (des gros cœurs pour un coup de cœur, ha ha) à partir de matériaux recyclés de toute sorte : des composants électroniques, des morceaux de papier, des canettes, des bouts de métal. A chaque fois, un gros cœur en relief. Celui-là est fait de ces capsules métalliques qu'on trouve sur les bouteilles de vin. JE VEUX ÇA !

Marie-Ange Daudé - Je t'aime #23

Vu de près...

El Peon, artiste et grapheur rochelais. Il est là à chaque fois. J'ai bien aimé sa grosse Marylin.

El Peon

Sylvie Guyomard n'était pas sur le stand à ce moment-là mais quelqu'un qui était avec elle. Lorsque j'ai demandé si je pouvais prendre une photo. Il m'a dit "uniquement si c'est pour un gros magazine". Ah. Bah non. C'est pour mon blog. "Hors de question". Je lui ai demandé pourquoi, il disait qu'il ne fallait pas exagérer, que c'était quand même gonflé, que l'art, ça méritait mieux, gnagnagna.... Un con. Et puis il a dit oui. Surtout que franchement, c'était pas pour en dire du mal puisque j'ai beaucoup aimé. Elle travaille l'ardoise en empilement, comme des écailles. Et aussi "depuis peu" des tôles rouillées en superposition. De loin, on dirait des photos aériennes qui montrerait une côte et des vagues...

Sylvie Guyomard

Voilà, c'était un petit tour... Y'a beau dire, moi je suis fan. Si j'avais de sous, vraiment des sous, je crois que ça ne me dérangerait de coller 2000 euros dans un tableau. Juste pour le plaisir d'avoir une belle chose chez moi (j'en ai déjà des beaux tableaux, mais je n'ai jamais mis ce prix là, même si on a déjà payé... 200 euros, ce qui est beaucoup au regard de nos revenus). Avec une telle somme, c'est vrai qu'on peut faire plein de choses, mais le plaisir de voir quelque chose qui te secoue la pulpe du fond, ça n'a pas de prix. 

Enfin si mais bon.


16 nov. 2013

Je suis une Fée



Juste un petit mot pour te faire part d'un truc qui me fait super plaisir et pour lequel je suis toute fiérote !

Je suis dans LA FÉE !

LA FÉE, c'est un e-magazine de La Rochelle qui parle d'un peu tout et là, dans la rubrique "Livres", ben y'a ma p'tite histoire...

Lire l'article entier sur http://www.la-fee.fr/numero3.html,1,213


C'est géant.

Voilà, un super kiwi du samedi.


* * *


Aparté
Tout ça n'empêche que je pense à toi, tellement souvent...
Tu aurais eu cinquante ans aujourd'hui.
Tu me manques.


15 nov. 2013

Nan mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?



Vendredi, il fait beau. J'ai vu le jour se lever doucement, les étoiles s'éteindre petit à petit et rien que pour ça, la vie c'est un kiwi. Même s'il faisait 4° en entrant dans la Grosse Bleue. M'en fous, j'ai un fabuleux blouson de princesse slave.

La vie c'est un kiwi quand Tantine Marie-Anne (ma tante canadienne, ha ha) a fait une exposition de ses aquarelles et qu'elle nous a envoyé le lien vers un bouquin qu'elle va éditer avec ses créations. J'étais stupéfaite. J'en avais vu un peu chez elle lorsque nous y étions allés il y a quelques années mais là, waw ! J'ai été scotchée parce que je trouve ça magnifique. Bravo Tantine !





La vie c'est un kiwi quand il me reste dans la bouche le goût du croissant tiède picoré dans ma voiture ce matin. J'y vais vachement plus mollo qu'avant sur les croissants le matin parce que figure-toi que malgré tout, je pense que ça ne contribue pas à la diminution de la taille de mon cul. Nan, nan. Mais là, ce matin, j'avais grave la dalle vu qu'hier soir y'avait musique et que j'ai pas le temps de dîner avant. Alors je me suis offert un croissant, tiède, avec ce merveilleux goût de beurre et ses miettes qui tombent sur mon pull. Je ramasse les miettes une par une du bout de mon index humide pour finir jusqu'au bout ce petit goût de paradis. 

La vie c'est pas un kiwi quand j'ai une espèce de contracture à la con entre l'épaule et l'omoplate droits, certainement due à une inversion d'oreiller maltapropos. Complètement coincée le matin quand je me lève, après ça chauffe un peu et ça va mieux mais au début, pinaise, c'est tout juste si j'arrive à finir mon brushing. Quelqu'un serait dispo pour un massage ?... En vous remerciant.

La vie c'est un kiwi quand demain avec Crapaud-poilu, on va au Festival du film d'aventure voir un film qui s'intitule Abyssinie, l'appel du loup. Ça a l'air top. Je sais pas où c'est l'Abyssinie (je crois que c'est en Afrique...) (Biquet va être tout chiffon,), mais je suis très contente qu'on aille voir ça. Après, moi j'enchaine sur un salon d'art qui a lieu tous les deux ans à La Rochelle et je vais aller m'émotionner devant des tableaux merveilleux en rêvant au jour où je pourrai m'en offrir un...

La vie c'est un kiwi quand j'ai par hasard entendu cette chanson et que je ne souvenais pas à quel point elle me collait des frissons. Un refrain qu'on aimerait tous pouvoir entonner certains jours... J'ai décidé de l'entonner chaque matin.

It's a new dawn
It's a new day
It's a new life
For me
And I'm feeling good



La vie c'est un kiwi quand une bonne nouvelle hier, de la part d'une amie avec qui je n'avais pas discuté depuis longtemps m'a mis du baume au coeur, et que des fois, franchement, la vie est belle et pas juste moche et solitaire.

Et puis j'espère que la vie sera un kiwi pour une fidèle du lieu qui a des reins en cacahuète. Elle se reconnaîtra et elle en parlera si elle a envie, mais en tout cas, tu peux lui envoyer des bonnes ondes si tu veux.

Allez, des bises.



13 nov. 2013

La coopérative du lapsus - épisode 6




La vache... mais ça faisait hyper longtemps ! Le dernier épisode date de février... Tu te rends compte ?
Je suis certaine que ça t'a manqué.

Rappel de quoi qu'on cause
Les phrases citées sont véridiques, le contexte un peu trafiqué et les noms des auteurs jamais révélés (tout comme celui des indics qui se reconnaîtront). Tu peux aussi te reconnaître parce que je ne suis pas une bonne copine et des fois, tu fais pas gaffe, tu fais une boulette et moi... je la note en cachette.

Si tu cliques sur "lapsus" dans le petit tas de mots clés à droite, tu peux aller voir les autres épisodes. On y va.

* * *

Photo (c) AFP - Une du journal Minute

Christiane Taubira : maligne comme un singe, elle a retrouvé la banane.

Ah non, ça c'est pas un lapsus, juste de la connerie, du racisme ordinaire, insupportable.

* * *

A propos d'une discussion sur l'intérêt de voir des films en VO, elle me dit "en fait, ce qui serait génial, c'est que les films en anglais soient sous-titrés en anglais dès la sortie au ciné, comme ça on bosserait mieux la langue". De la VO sous-titrée en VO. Voilà.

Et sinon, ils embauchent à la Century Fox en conseiller de communication ?

* * *

Il était déjà en colère dès le matin, je le sentais bien, il avait l'air crispé. Alors quand sa fille est arrivée pour lui dire que son téléphone était encore cassé, c'est la goutte d'eau qui a mis le feu aux poudres !

Et comme la veille, l'étincelle avait fait déborder le vase, 
et qu'il y avait de la flotte partout, il était déjà vénère.

* * *

Ce mec là, Adam, je l'avais jamais vu et voilà qu'il se met en tête de me sauter dès le premier soir. C'est dingue ! Un type que je ne connais ni des lèvres, ni des dents.

Ah mais bientôt, il te verra donc en tenue d’Ève et il te connaîtra... bibliquement ;-)
(ça veut dire avec la bite)

* * *

Moi, pour assaisonner le carpaccio de saumon, ce que je préfère, ce sont les baies de roses.

De roses trémières, par exemple ? Ou de la variété Baronne de Rotschild ?

* * *

Ça tu vois, c'est un gros dossier, un truc hyper important qui a mobilisé plein d'heures de boulot. Alors pour la présentation ce matin, ils sont tous sur le pont de guerre.

J'espère qu'ils ne se prendront pas les pieds dans le tapis.

* * *

J'ai tout bien rempli les papiers et j'ai tout remis à la secrétaire en bonnet du forme.

(ça, c'est un lapsus écrit, mais c'est marrant quand même !)

* * *

C'était la première fois qu'il allait voir ce médecin, il avait un peu peur, il était dans ses petits sabots.

Le pauvre... Il n'avait pas de souliers ?

* * *

L'ambiance était super tendue et lui, il faisait son maximum pour réchauffer la glace.

D'ailleurs pour la faire rigoler, il a commencé à briser l'atmosphère
 en lâchant une grosse caisse.

* * *

C'est finiiiiii.....
Encore une bonne session.
Fais attention, tu seras peut-être dans la prochaine...



12 nov. 2013

Des détails



Dans l'Open Bar, y'a eu plusieurs questions sur le pourquoi du comment du bouquin. Donc, je vais tenter d'y répondre le plus honnêtement possible... Enfin tu m'connais ;-)

Marie-grain-de-sel aimerait qu'on traite de la genèse. Soit.
Un éléphant de porcelaine est authentique. C'est à dire que j'ai vraiment ressenti ça lorsque je suis allée à Hong-Kong, cette pensée est née là-bas, ce sentiment de n'être pas à sa place, pas dans la norme locale. Ou dans la norme tout court... Cette phrase tourbillonnait dans ma tête et lorsque j'ai posé mes doigts sur le clavier en disant "cette fois, je m'y mets vraiment", ce sont les premiers mots que j'ai tapé, sans savoir au fond de quoi l'histoire serait faite.
"Comment rester des heures devant son ordinateur ?"... Ben en n'y restant pas des heures justement ! Cette histoire s'est écrite parfois très lentement (quinze, vingt minutes le soir, après le dîner), d'autres fois un peu plus longuement (genre un dimanche pluvieux, avec mon ordi sur les genoux, dans le salon). Il y a eu de la régularité à certains moments et parfois de grands trous où le projet était planté, l'histoire dans un cul de sac et je ne savais pas comment sortir mes personnages de là. J'ai beaucoup aussi construit les personnages pas devant l'ordi justement mais en vaquant à des tâches quotidiennes ou lorsque mon esprit pouvait vagabonder, sur la route en allant au boulot ou dans le train... Et puis il y a des choses dont j'aurais aimé parler mais qui n'ont pas trouvé leur place dans l'histoire. Peut-être une prochaine fois !

Chris voulait savoir par quoi j'avais commencé pour ébaucher l'histoire.
Un titre donc. Et puis l'envie confuse de parler d'une grosse fille, d'avoir une héroïne différente et pour qui justement la différence est parfois une arme, parfois un combat. Les personnages sont venus petit à petit, avec leurs spécificités, de façon un peu floue même s'ils ont une apparence précise dans ma tête ! L'histoire s'est construite au fur et à mesure, je ne savais pas où j'allais quand j'ai posé les premiers mots sur le clavier. Ces premiers mots ne sont d'ailleurs pas ceux que tu peux lire aujourd'hui... ils font partie des rushes coupés au montage ;-) Mais c'est vrai que je me suis appuyée sur des lieux que je connais pour pouvoir les décrire avec plus de détails plutôt que de les tirer simplement de mon imagination. Je ne sais pas si je serai capable de décrire précisément des choses uniquement issues de mon imaginaire.... Je ne serai jamais J.K. Rowling !

Delph se demande si je savais qui était l'amoureux de Lucie lorsque j'ai écrit la fin...
Je ne répondrai pas à cette question... 
Chacun est libre d'imaginer ce qu'il pense et je le répète, peu importe avec qui elle est, l'essentiel est qu'elle soit heureuse, tu crois pas ?...

En tout cas, cette aventure incroyable reste une étape importante de ma vie et entendre régulièrement des gens qui me félicitent, qui disent qu'ils ont aimé, qu'ils l'ont lu vite, ben tu sais, c'est un grand plaisir...

Seule ombre au tableau, ça serait cool que je trouve un éditeur... Mais bon, à moins de sucer Nicolas Bedos, je vois pas bien comment. Et puis c'est pas mon ami, donc ça compte pas.


(*) En haut, l'exemplaire unique et complètement collector de la version "bleue" du tee-shirt de Lucie sur la couverture ;-)


10 nov. 2013

Nan mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?

C'est pas une FUCKING bonne nouvelle, ça ? ;-)


Je suis toute décalée, la faute au changement d'heure. Ah merde, je crois que j'ai déjà sorti cette excuse une bonne demi-centaine de fois et que c'est plus trop crédible au bout de quinze jours. Oui mais moi, je prends du temps pour me recaler alors le kiwi, il est pas moisi mais un peu en retard.

La vie c'est pas un kiwi quand je ne comprends pas comment, de nos jours, des gens peuvent encore avoir des musiques d'attente sur leur portable pendant que celui-ci sonne, avec une voix désincarnée qui te dit "Machin-truc te propose de patienter en musique". Avec une musique de merde, cela va sans dire. Et toi qui m'imposes ça, je vais te dire : si j'avais envie d'écouter de la musique (de merde), je m'en occuperai moi-même et pas à un moment où ça m'agresse et où je suis en train de te téléphoner. Arrête tout de suite, surtout si tu as plus de seize ans et demi.

La vie c'est pas un kiwi quand parfois je me sens exclue du monde des fashionistas. Nan, en vrai je m'en sens tout le temps exclue mais quand même, j'arrive à me faire plaisir en achetant des vêtements qui me plaisent ou dans lesquels je me sens jolie. Comme ma dernière jolie jupette en jean achetée en Allemagne et qui fait un beau (gros) cul. Mais parfois... j'ai mal. Par exemple, tu n'as pas pu échapper à la déferlante de la nouvelle mode du sweat, le retour du sweat mais façon hyper trendy, avec un chouette message dessus par exemple. A porter pas du tout avec un bas de survet' (sauf si tu vas faire de la gym) mais avec un joli pantalon et des talons, histoire de twister le tout ("twister", nouveau terme modesque qui se dit "revisiter" dans les émissions de cuisine). Pour voir de quoi je parle si vraiment ce genre de choses ne te dit rien, tu peux cliquer là. Bien. Ben moi, je peux te mettre un pantalon de smoking et des talons de douze, si je mets un sweat en haut, j'ai l'air d'une grosse dondon mal fagotée. Moi, le sweat ça me donne direct l'air négligé. Pas "faussement" négligé. Juste négligé. Pas kiwi.

La vie c'est un kiwi étrange quand j'ai testé un soin Dessange reçu grâce à Beauté-Test. Une pâte bleue à laisser poser pour neutraliser les reflets jaunes orangés qui peuvent apparaître sur les blonds. Comme les trucs pour les mémés aux cheveux mauves. J'ai eu la frousse de ma vie quand je me suis retrouvée avec les cheveux indigo... D'abord c'est pas évident à poser et puis à un moment, tu te demandes vraiment si ça va partir au rinçage... Je sais pas trop si c'est efficace, sans doute un peu mais ils disent de le faire une fois par semaine et c'est trop compliqué pour moi. C'est plus un soin à faire en salon de coiffure, si tu veux mon avis. Remarque, ça n'aurait pas été trop gênant si ça avait vraiment foiré, le blog serait devenu Grosse Bleue Paresseuse.

La vie c'est un kiwi quand à chaque vidéo de Le Simone Blog, un blog beauté que je suis de façon un peu anarchique mais quand même régulièrement, je me dis que cette fille est pour moi, aujourd'hui, l'une des plus belles du monde. Sans mentir. Presque autant que Marine Lorphelin (not' Miss France, presque Miss Monde), dans un autre genre. Je la trouve souriante, pimpante, piquante, magnifique... Pffff. Et en plus, ses vidéos sont sympas à voir. Pfff.




La vie c'est un kiwi quand le projet dont je t'avais parlé l'autre jour, Own project pour une mode unique du 34 au 64, a vu sa cagnotte sur Ulule complétée et que du coup, elle va pouvoir commencer à travailler. Je suis très contente et j'espère que son initiative ira jusqu'au bout.

La vie c'est un kiwi quand j'ai découvert en faisant le ménage hier que ma grosse orchidée à grosses feuilles pendouillantes du premier étage a deux grosses tiges pleines de boutons ! Inespéré ! Promis, si les fleurs s'ouvrent, je fais une photo et je la garderai précieusement pour montrer un jour à mes petits enfants que OUI, une fois dans ma vie, j'ai une orchidée qui a refleurit...

La vie c'est un kiwi quand j'ai passé une super soirée hier avec des copines. On a rigolé, dansé, dîné au resto. On a aussi bu plus que de raison mais on est rentrées en taxi avec un bonus un vent de tempête qui a fini de nous ébouriffer. Ce matin, j'avais mal aux cheveux et pas seulement parce qu'ils étaient complètement emmêlés les bâtards (aie confiance...) Alors j'ai appelé une autre bonne amie en lui demandant si elle ne voulait pas me faire des pâtes pour le déjeuner pour colmater ma gueule de bois. Elle a dit oui. Des tagliatelles au roquefort avec un Coca spécial hangover. J'ai des copines géniales.

La vie c'est un kiwi quand j'ai bien aimé tes questions. Je vais faire un billet pour répondre à celles sur le bouquin, parce que ça mérite un peu plus de place qu'un commentaire. Pour moi en tout cas.

Allez, des bises.


8 nov. 2013

Open Bar



Fais pas cette tête, le kiwi sera là ce week-end (lundi au plus tard, c'est férié donc ça, c'est très kiwi).

Là, j'ai envie de te proposer un truc un peu différent... Aujourd'hui, c'est Open Bar. Ça veut dire que chacun d'entre toi à la possibilité de me poser une question qui vise à mieux comprendre, imaginer, mettre à poil ta Grosse Blonde Paresseuse.

Comme j'ai chopé un méga melon avec ma séance de dédicaces, je me dis que si ça se trouve, tu brûles d'impatience de me poser une question hyper intéressante mais que t'as pas l'occasion parce que le sujet du jour ne s'y prête pas des masses (les chiens morts, bof, non, on peut dire que ça s'y prête pas). Ça peut être sur le bouquin aussi, si tu veux, ou à quel âge j'ai eu la varicelle (si tant est que ce soit d'un intérêt crucial pour ta digestion).

Donc, c'est à toi.

Juste une restriction, je ne répondrai pas ou seulement très peu sur mon travail... Ouais, je commence déjà à faire ma chiante. Et si y'a une question qui me met vraiment mal à l'aise... ben, je te dirai que non, pas cette fois.

Ça te branche ?

Vas-y. C'est parti.


6 nov. 2013

Je sais pas quoi penser



Hier soir, j'ai été interpellée par un entrefilet dans Télé 7 jours, sur la page qui traite de la dépression saisonnière chez nos animaux de compagnie, juste à côté de Marie-Chantal, Voyance sûre et discrète, résultats assurés.

Un petit article qui annonce l'existence d'un site Internet intitulé En mémoire de mon Ami avec la baseline (j'ai fait marketing il y a deux semaines) "Rendez hommage aux fidèles compagnons qui nous ont quittés". C'est parrainé par la Fondation 30 millions d'Amis.



...
...

Je sais pas quoi penser.

Le principe ?

Tu mets en ligne la photo de ton animal mort, avec un petit texte, son nom, ses dates de naissance et de mort, ses jouets et ses friandises préférées.

Déjà, je trouve ça glauque.

Après, tu as la possibilité, comme sur un statut Facebook, de témoigner de ta compassion avec des "Je partage votre douleur" ou "Le souvenir est une fleur qui ne meurt jamais". En haut de la page, t'as un petit compteur du nombre de messages laissés et des petits cœurs que tu peux envoyer.

...
...

Je sais pas quoi penser.

Mon esprit oscille sans cesse entre Mais putain, sans déconner, c'est sordide et les gens sont vraiment branquignolles de se laisser embarquer dans ce genre de trucs. Je trouve hyper limite de la part de 30 millions d'Amis de profiter de la tristesse des gens pour glisser un petit lien "Faites un don".



Qu'est-ce qu'on en a foutre que la friandise préférée de Kiki soit les oreilles de porc et que sa peluche Meuh-meuh s'ennuie sans lui ? Qui ça intéresse en dehors de ses propriétaires ? Moi, mon chat est mort il n'y a pas longtemps et j'ai été très triste. Mais NO WAY je vais aller coller sa photo sur le site pour voir si ça peut intéresser quelqu'un... Parce que à moi, qu'est-ce que ça m'apporterait ? Le souvenir, il est dans ma tête et sur une petite photo dans mon téléphone. Le reste, c'est du passé, quelle que soit l'ampleur de ma douleur.

Tu t'imagines en train d'aller surfer sur la galerie de photos des animaux morts pour aller mettre des petits cœurs et des fleurettes à ruban ? 

Et après tant qu'on y est, pourquoi pas créer un site similaire pour les personnes HUMAINES ? Oh my God, si ça se trouve, ça existe déjà... 

...
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Je sais pas quoi penser.

D'un autre côté, je me dis Après tout, si ça peut soulager la peine de certains, qu'est-ce que ça peut me foutre à moi ? Personne ne m'oblige ni à poster la photo de Lulu, ni à aller reluquer la trombine des autres matous morts....


Bref.
Je sais pas quoi penser.
(même si j'oscille quand même un peu plus vers le WTF ?!)






5 nov. 2013

LMFAO

Bon je te raconte un truc mais PROMIS, ça sort pas d'ici, sinon je suis morte.

Situation
Dimanche matin au ciné avec Crapaud-poilu pour aller voir Thor, Le monde des Ténèbres.
Je suis une grosse ultra fan de films de super héros mais celui-là est... spécial. A cause de lui.
(En mode, "Ah non Maman, tu vas pas soupirer à chaque fois qu'on le voit en gros plan !")
(Bah si, et je vais baver en plus).

Allez, c'est cadeau.



Bref.
En attendant la séance, je prends le petit magazine disponible pour lire l'actualité des films. Et j'avise sur  la page de droite l'affiche du film Last Vegas, telle que ci-dessous.



Je dis tout haut "P'tain, Douglas, De Niro, ça doit être un chouette film !"

Et j'entends très sérieusement...

"Je croyais que c'était Robert son prénom, à De Niro ? Pas Douglas..."

Deux heures trente plus tard, je me cramponnais les flancs, toujours tordue par des spasmes de fou-rire impossible à maîtriser. Crapaud-poilu hésitait entre se draper dans sa dignité outragée et se péter de rire avec moi. On a le fou-rire contagieux dans la famille.

Mais il m'a prévenue que si ça sortait d'ici, ça se passerait mal.

Tu promets, hein ?


***

(1) (pour Biquet)
LMFAO , ça veut dire "laughing my fucking ass off" ou "rire à s'en taper le cul par terre". A peu près.


4 nov. 2013

Ma première fois



C'était samedi. Je l'avais annoncé à grands renforts de messages ici, d'événements Facebook, de statuts, de posts et tout et tout. J'étais même à deux doigts de faire venir jouer la batucada pour rameuter du monde...
Faut dire que j'avais tellement les chocottes de me retrouver toute seule sur ma petite table...

Samedi, j'ai fait ma première séance de dédicaces. OH PUTAIN !!

Je te raconte ?

10h28. J'arrive au magasin avec un quart d'heure de retard, j'avais dit que je serais là à 10h15 le temps de tout installer. Mais j'ai changé de jupe trois fois et j'avais une mèche qui refusait de s'aligner avec les autres, sa race. J'apporte mon petit stock de livres dans un joli sac en papier rose et noir, je laisse mon manteau dans la voiture, mon estomac fait des nœuds. Et là.... sourire ! FANNY m'attend. Elle est passée en coup de vent avec son chéri avant de prendre la route pour aller chercher ses enfants en vacances. "T'inquiète, j'ai été voir, la table est installée, y'a une petite affiche, tout baigne". Ouf. On y va toutes les deux, elle prend une photo. Un bisous, bon courage et hop ! Elle file. Pour revenir trois minutes plus tard avec un expresso à emporter qu'elle me pose sur le coin de la table. C'est mon amie et ça m'a fait du bien dès le matin d'avoir justement un peu d'amitié à emporter.



10h45. Je colle ma propre petite affiche. Un peu d'humour, je me dis que ça ne peut pas faire de mal. Je discute avec LAURA qui sera ma nounou pour la journée. Je suis installée juste en face de son comptoir. Elle a disposé les 6 exemplaires que le magasin avait en stock ainsi qu'une affiche scotchée sur la table. Vachement gentille, toujours souriante, elle balade toute la journée un grand chariot à deux étages avec des dizaines d'ouvrages qu'elle range au fur et à mesure dans les rayons. Elle s'interrompt sans cesse pour répondre aux gens, aussi. Charmante.



10h50. Une gentille mamie en parka rouge s'approche, prend un de mes livres, me fait un sourire. Le repose en disant "Pfff... j'en ai déjà deux. C'est vous qui l'avez écrit ?" Oui Madame. Un autre sourire. Elle revient quelques minutes plus tard en disant, bon, ben je vous le prends. HELYETTE, une inconnue, sera ma première dédicace de la journée. On discute un petit peu, ses enfants sont loin, elle doit se faire opérer bientôt alors... "Ça me fera de la lecture". Merci Helyette.

11h05. BRUNO et DO viennent me faire un coucou. Il n'y a pas trop de monde qui se bouscule autour de ma petite table, du coup, on discutaille un bon moment. Je jette un coup d’œil de temps en temps. Tout va bien. C'est bon de voir ses amis.

11h30. LES GENS passent devant moi et me sourient. J'essaye de m'imaginer ce qu'ils pensent, en espérant que ce ne soit pas de la pitié pour la pauvre fille toute seule à sa table.

11h32. L'affluence d'un coup. LILOU, fidèle lectrice (Lilou17 de son vrai pseudo) arrive avec un gigantesque sourire, on se fait une bise, on discute un petit peu et elle repart parce qu'elle a oublié le livre (mais elle n'habite pas loin). Elle va repasser cet après-midi. Elle trouve que mes cheveux ont bien poussé !

11h40. LAETITIA s'approche, elle a entraîné toute sa belle-famille en visite chez eux ce week-end. Belle-Maman, Belle-Sœur et nièce, trois dédicaces plus tard, elles repartent et ça me fait très plaisir d'avoir aussi rencontré STÉPHANIE, EMMA et DANY.

11h45. MARION arrive pour prendre la suite. Elle a fait son échographie et c'est un garçon, elle est contente. J'écris la dédicace et on se dit "à lundi !"

11h52. CAROLINE enchaîne juste après. Elle semble émue d'être là, moi aussi je suis émue. On se regarde toutes les deux, j'écris un p'tit mot, lui fais un bisou et encore un "à lundi !"
Il est déjà midi du coup, le temps file vite...

12h15. CÉLINE arrive d'un pas vif. J'ai travaillé avec elle il y a longtemps et son mari travaille dans la même boite que moi aujourd'hui, par hasard. On parle des enfants qui grandissent. Passer la journée dans le magasin, c'est cool aussi pour ça : revoir des gens qu'on n'a pas vus depuis longtemps...

12h45. Je vais faire un tour pour déjeuner en ville, tranquille, toute seule. Comme dit le gars qui tombe de l'immeuble "jusqu'ici, tout va bien, jusqu'ici, tout va bien..."

14h30. AUDREY m'attend avec son mari et sa fille. La dédicace, elle l'a déjà eue (c'était la toute première que j'avais faite !). Elle est juste passée pour me faire un coucou. Trop gentil.

14h40. J'essaye de me donner une contenance. C'est pas évident d'avoir l'air souriante, accueillante, pas agressive, inspirée, intelligente, tout en étant assise au milieu des gens sur une petite table. Je prends des notes pour ne rien oublier de ce qui se passe...

14h50. Ouf ! ISABELLE arrive. Elle fut l'une des premières lectrices d'Un éléphant de porcelaine lorsqu'il n'était encore qu'un manuscrit et n'a pas lu la version finale. Elle la prend avec une dédicace, ainsi qu'un exemplaire pour son frère... Ma première dédicace pour un garçon ! Hâte de savoir ce qu'il en aura pensé.

15h15. SOLÈNE et BÉRENGÈRE sont dans la place et soudain, le tourbillon est là. Ça discute, on s'amuse, on débriefe des vacances. Vivement lundi matin à la machine à café !

15h30. C'est à COCOTTE de se pointer, lunettes maculées de gouttes d'eau. Il doit pleuvoir dehors. Elle envoie un texto à sa fille pour connaitre le titre du livre dont elle a besoin pour ses cours "tant qu'elle est là". J'écris sa dédicace en attendant. La mouflette répond qu'elle l'a déjà acheté. Ok. Tourbillon encore, un bisou et hop ! elle a filé

15h40. LILOU revient avec son bouquin. Elle n'a pas encore reçu sa poupée du Délit Maille et on se promet de se revoir quand elle sera là. On discute de nos vies. C'est gentil et bienveillant. Merci d'être revenue ;-)

15h50. Elle s'approche, parapluie à la main (il pleut toujours). Prend le livre, le repose. Le reprend, me demande si je suis l'auteur. Oui. C'est le premier ? Oui. Et c'est votre histoire ? Heu... pas tout à fait mais le personnage est bien inspiré de moi... "Bon alors, je le prends, on verra bien !" Merci HÉLÈNE.

16h00. Une jeune fille s'approche, le livre à la main. Elle l'a déjà lu et l'a adoré. Comment tu t'appelles ? ANNABELLE. Elle me sourit, semble intimidée. Au moins autant que moi ! Elle me confie lire aussi Blonde paresseuse, qu'elle aime beaucoup. J'ai toujours ce sentiment étrange qu'elle sait tout de moi et moi, rien d'elle. J'essaye de faire une dédicace sensible et sensée.

16h10. Coup de fil de MONTSE qui descend de l'avion et veut savoir si je veux qu'elle vienne, si tout va bien, si je vois du monde. Tout va bien ma belle, merci... La sollicitude de mes amis est incroyable.

16h30. ZAZA et FAFA s'arrêtent à leur tour. Leur dédicace sera la seule "bicolore" de l'histoire puisque le fucking stylo commence à rendre l'âme. Démarrée en bleu, terminée en noir.

17h00HÉLÈNE, ANGIE et les bébés s'arrêtent. On gazouille, on fait gouzi-gouzi, on écrit une dédicace, on court derrière les p'tits choux qui avancent vite dans l'allée des manuels de comptabilité. Elles filent vite, emportées par l'élan des petits.

17h15. ESTELLE et ses enfants. Depuis le temps ! Elle a le livre depuis longtemps, oublie toujours de l'apporter lorsqu'on se voit. Ayé, cette fois c'est bon. Elle prend une photo. Hiiiiii.



17h32. LOULOU, en coup de vent, juste pour un bisou. Merci pour ton texto aux aurores, pour tes encouragements et d'être passé voir si tout allait bien.

17h45. STEPH et sa fille MAUREEN s'arrêtent. On ne s'est pas vues depuis un moment mais on reprend la conversation presque là où on l'avait quittée. Maureen veut savoir comment on fait pour imprimer un livre, pour qu'ils soient tous pareils. J'explique. On se promet de se voir vite.

18h00. Une écharpe mauve tricotée main, des enfants autour. ROSELYNE n'a plus rien à lire en ce moment, alors... pourquoi pas ? Je suis infiniment reconnaissante aux gens qui me donnent une chance comme ça, qui me donnent un peu de leur confiance juste sur ma bonne mine. J'espère ne pas les décevoir.

18h10. PHILIPPE, SYLVIE, GENTIANNE et leur bande s'arrêtent. En plein week-end d'amis, on papote. Gentianne (avec 2 "N") me remercie pour la "longue" dédicace et me raconte que PPDA avait gribouillé un "Sincèrement" sur son bouquin, avec une signature vague ensuite. J'ai les plumes qui gonflent et me sent toute enorgueillie de cette comparaison à mon avantage. Bon, on va attendre qu'elle lise le bouquin après...

18h30. NATHALIE sera la dernière "inconnue" de la journée. Le dernier livre vendu, la dernière dédicace. Mine de rien, je suis un peu fatiguée.

18h45. Je range, on fait les comptes. DIX exemplaires vendus ce qui, aux dires de Laura, est une "très bonne journée. "Des fois, des gens n'en vendent que trois..." La responsable des caisses vient aussi me féliciter. Laura me dit "vous revenez quand vous voulez pour faire une autre séance".

Je suis crevée, ravie et MERCI, mille mercis à celles et ceux qui sont venus.


***

La prochaine : Samedi 23 Novembre chez CULTURA, à Puilboreau (17).

***



1 nov. 2013

Nan mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi




Bonne Fête des Morts ! Baaaaaah ! (cri avec un son guttural figurant un zombie ou un truc du genre).

Alors, la vie c'est un kiwi ?

La vie, c'est un kiwi quand il est midi moins dix de la nouvelle heure et que je suis tout juste en train d'écrire le kiwi, affublée d'un pyjama dépareillé avec les cheveux attachés à la va-comme-je-te-pousse. Et pas la moindre envie d'activer le mouvement, ni pour préparer le déjeuner, ni pour aller me laver, ni pour inciter ma progéniture à le faire. C'est FÉRIÉ, on s'en tape.

La vie c'est pas un kiwi quand on a changé d'heure. Moi, je suis comme les bébés et les vaches, j'ai du mal. Beaucoup de mal. Réveillée tous les matins à 6h30, complètement décalée. Hyper chiant. En plus, il fait nuit de bonne heure. J'aime pas l'heure d'hiver parce que ça me met en mode ronchon.

La vie c'est un kiwi très fier quand Mentalo (que tu peux trouver sur le côté à droite) m'a fait l'immense plaisir de me proposer une interview autour du bouquin, parce qu'elle l'a bien aimé (et sa Collégienne aussi, je crois). C'était difficile parce que ses questions étaient assez personnelles, bien plus compliquées pour que "et si tu étais un objet du quotidien ?" (à laquelle je réponds invariablement "un sextoy of course"). L'interview est visible ICI. Merci pour ta confiance Mentalo ♥

La vie c'est un kiwi quand mon séjour en Lorraine s'est bien passé : mes parents, ma soeur et sa famille, du beau temps (inespéré pour cette saison). On a fait les boutiques, je suis revenue avec des cadeaux de Noël en avance dont un magnifique blouson offert par mes parents. Un truc que je n'aurais jamais acheté toute seule d'abord parce que je ne serai jamais entrée dans ce magasin et ensuite, parce qu'il est très très beau (donc dans un budget plus élevé que ce que je mets d'habitude). Avec, je trouve que je ressemble à une princesse slave et ça me fait graooou. 

Qui a dit "à une pute russe ?!" 

La vie c'est un kiwi quand je me suis fait la réflexion en prenant le train que pinaise, fallait pas être superstitieux... Heure de départ : 13h13. Après, je me suis dit que finalement la vie faisait bien les choses. D'abord, un beau gosse absolu est venu s'asseoir à côté de moi au lieu de la traditionnelle Mamie chonchon à laquelle je suis régulièrement abonnée. 
Pas très grand, une légère barbe bien taillée, un manteau gris très joli, des jolis traits et des yeux... miam ! Malheureusement, il est descendu avant que je n'ai eu le temps de trouver un sujet de conversation passionnant...
Alors, pour me consoler, je suis allée à la voiture bar chercher mes délicieuses chips Tyrell's au poivre noir concassé. Et là, bingo ! Le (jeune) serveur de la voiture qui me drague de façon éhontée.
- Vous en avez des stars sur votre porte-monnaie...
(c'est un cadeau de T-Chérie, un portefeuille avec des couvertures de Vogue en noir et blanc)
- Oui, c'est vrai (je souris)
- C'est étonnant que vous ne soyez pas dessus....
(sourire charmeur en me rendant ma monnaie)
- Peut-être un jour, je réponds avec un sourire énigmatique
(qui peut se confondre avec un air constipé, ça dépend du point de vue)
- Jolie comme vous êtes, ce sera sûrement très vite !
J'ai souri de toutes mes dents en le regardant droit dans les yeux et je suis partie d'un air mystérieux en tentant surtout de ne pas me casser la gueule à cause du roulis du train. J'étais toute guillerette parce que ce n'est pas souvent que je me prends des compliments d'inconnus dans le museau et bordel ! c'est vachement bon !
Il est cool le 13h13.

La vie c'est un kiwi quand j'ai passé du temps à décrypter à mes parent un article de Elle sur les hipsters, sur leur demande. Y'avait tout un tas de néologismes barbares et certaines références à des lieux hypes. D'ailleurs, je ne connaissais pas grand chose à ces lieux mais j'ai quand même pu éclairer leur lanterne sur certains mots. Du coup, on a posté sur Instagram une photo des nouilles sautées aux crevettes cuisinées par mon père, en taguant #foodporn et après, on est allés voir les #lolcat pendant 18 minutes. Passionnant.

La vie c'est un kiwi mouais-bof-j'ai la trouille quand DEMAIN, Samedi 2 novembre, je vais faire ma première séance de dédicaces... 

Espace Culturel Leclerc à Lagord (17)
Le matin à partir de 10h30
L'après-midi à partir de 15h00

Je suis bouffée de trouille, de ne pas savoir quoi écrire aux gens que je n'ai jamais vus.... Alors, pour me donner du courage, je suis allée m'acheter un joli crayon tout neuf, exprès pour ça.
Et il me reste la journée pour résoudre la question cruciale : qu'est-ce que je vais mettre, putain ?!
Sage ou Funky ? 
Intello ou Blonditude ? 
Ton sur ton ou Arc-en-Ciel ? 
Stricte ou Sexy ?
Pffff....
Tu me donnes des idées ?

Et surtout, si tu es dans le coin... pitié... viens me faire un p'tit coucou que je ne me sente pas toute seule sur ma p'tite table.... 

Allez, des bises