31 juil. 2013

Se sentir sexy



Des fois, je me sens comme un petit tas de cendre, grise, volatile et sans intérêt. Et pis des fois, je sais pas pourquoi, je me redresse et je me sens bombasse. Ces jours-là, je les aime bien, j'ai l'impression que je pourrais conquérir le monde (ou au moins la communauté d'agglomérations), j'ai l'impression que je pourrais faire craquer n'importe quel type d'un battement de cil et d'un sourire en coin.

Depuis deux jours, peut-être grâce à mes nouvelles chaussures, je me sens sexy. Et en plus hier, j'ai mis mes lunettes de cagole. Des lunettes façon aviateur, à monture dorée. Je les avais achetées à la sortie de Sex and the City II parce qu'en vrai, je rêvais d'avoir les mêmes que celles portées par Carrie Bradshaw sur l'affiche du film... En vrai, elles sont pas pareil, mais y'a de l'idée.



Mais attention, loin de moi l'idée de dire que Carrie Bradshaw est une cagole. Nan, mais ça va pas ?!

Quand je porte ces lunettes, mes hanches roulent un peu plus, je bascule mes épaules en arrière en resserrant les omoplates ce qui, mécaniquement, fait ressortir mes seins. Tu viens d'essayer, JE TE VOIS !! Et quand je me tiens devant la machine à café, je crois bien que j'ai les pieds qui rentrent à l'intérieur comme les blogueuses mode.

Depuis deux jours, lorsque je marche dehors, j'ai le sourire, l'air assuré et pour un peu, j'aurais l'impression que je rentre dans un 38 (juste l'impression, faut pas déconner) (je me rends bien compte que c'est pas le cas quand il faut que je sorte de la voiture et que je suis garée trop près de la bagnole de la fille du service informatique) (nan, j'ai beau rentrer le ventre, ça passe pas).

En tout cas y'a pas à dire, la confiance en soi, parfois ça fait du bien... Alors je prends parce qu'on sait jamais, demain, c'est peut-être le retour de la cendre grise. En attendant, je vais garder ces lunettes encore quelques jours...




29 juil. 2013

Compulsion raisonnable



Samedi, j'avais pas la frite. D'abord parce que ça faisait trois nuits que je dormais plus que moyennement (voire pas du tout) donc forcément, à un moment, ça finit par se sentir dans son corps. Et pis le matin, il avait fallu que j'ôte définitivement mon ongle arraché. Il était soulevé, il n'arrêtait pas de s'accrocher malgré les petits sparadraps tout doux de Do. Je me suis dit qu'il était temps...
Dessous, c'est pas très joli. Pas cata mais franchement pas joli et surtout, il faut que j'aille voir la pédicure pour savoir si j'ai le droit de vernir l'embryon d'ongle ou s'il va falloir que je me trimbale ce truc moche encore longtemps.

Bref, j'avais pas la frite.

Alors je suis allée faire des fins de soldes. J'avais envie de craquer des sous, envie d'acheter des trucs nouveaux alors que mon armoire déborde et que j'ai pas un rond. Compulsion.

Direction Kiabi. Butin : une robe noire super sexy que je ne sais pas encore quand je vais mettre. Une robe où il ne faut pas que je me penche en avant pour ramasser quelque chose, sous peine d'offrir une vue directe sur mon embrayage, ni que je monte un escalier offrant potentiellement une vue directe sur mon fondement. Ça va être compliqué dans la mesure où je bosse au premier étage et que je suis hyper maladroite. Je vais réfléchir à la question. 11,98 €. Raison
Et aussi un tee-shirt rayé blanc et vert-jaune un peu fluo. J'ai 63 tee-shirts dont au moins 38 rayés. Compulsion.
Oui, mais il était à -70%. Raison.

Direction Fask, un destockeur de chaussures dont j'avais déjà parlé je sais plus quand. Je traîne, oui, bof, moyen (en même temps, je ne chausse ni du 35, ni du 41 et les rayons en sont plein...). Et puis avec ce putain d'orteil de sa race et son ongle atrophié hyper moche, je peux pas essayer n'importe quel tout mimi petit escarpin. Ah mais que vois-je ?... Des sandales méga compensées, presque plateformes, argentées. En 39. Si ça c'est pas un signe du destin... Et la lanière passe juste où il faut pour ne pas avoir mal... Compulsion.
Et là, ooOOoOooh.... comme tu es jolie, toi, sandale vernie blanche avec des petits clous dorés et des talons de bois. Tellement mignonne. Compulsion again.
Et là, j'avise la trentaine d'affiches qui pendouillent depuis le plafond où il y a tellement de trucs écrits que ça me faisait suer de les lire. J'avais juste bien repéré le -70% sur tous les trucs en soldes. Et en petit dessous, il y avait écrit : 1 paire achetée = 2 paires offertes. Raison.
D'autant plus raisonnable que je n'ai pas trouvé de 3ème paire qui m'allait. Alors qu'elle était GRATUITE. Méga raison.

J'ai fini par La Halle. J'ai essayé au moins 10 trucs. Compulsion.
J'ai tout remis sur le portant en sortant de la cabine. Raison

Sauf un pantalon kaki en lin qui irait super bien avec mes jolies sandales argentées.... Et j'ai rien compris, parce que finalement chez moi, il est marron. La faute l'éclairage électrique sûrement. Ben c'est pas grave, j'irai chercher un autre pantalon kaki. 

Nan, nan, nan, plus rien, j'achète plus rien.

RAISON.



26 juil. 2013

Non mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?




Dans la mesure du possible, du boulot, des contraintes, des vacances, le vendredi je me demande si franchement, la vie, c'est un kiwi. Parce que des fois, promis, c'est pas gagné et pis des fois, y'a des trucs sympas quand même...

La vie c'est un kiwi quand samedi soir, je suis allée faire un tour sur le Vieux Port avec M.-la-Catalane et des gosses (un à elle et un en prêt). On a mangé une glace ou un smoothie, on a déambulé comme des touristes en regardant les spectacles de rue. On a applaudit, on a donné un p'tit sou à la fin parce que c'était marrant et on a fait des paris avec les gosses sur la température qu'il faisait à 23h12. Chacun a dit son idée et on a contrôlé en rentrant dans la voiture. C'est Marc, 10 ans, qui a gagné : 28°...

La vie c'est pas un kiwi quand lorsqu'il fait trop chaud, c'est vraiment un sale temps pour les gros. Dimanche était irrespirable, on se traînait comme des grosses limaces, incapables de bouger. Je me suis même trempée dans le trou d'eau, c'est pour dire... Le reste de la semaine était un peu plus supportable mais ce matin, après le gros orage de la nuit, l'extérieur est chaud et humide.... Ça promet.

La vie c'est un kiwi quand cette semaine, on a pique-niqué de façon impromptue chez Miss C., dans son jardin de sa maison de son chez elle. On avait acheté une 'tite salade et on s'est mises dans le jardin. C'était une super idée, mieux que quand on va au parc parce que là, elle a fait un p'tit kawa avant qu'on reparte. Miss C. a arrêté de bosser hier soir... elle va faire les finitions de la drôlesse qui finit de pousser dans son ventre ;-) Repose-toi bien, Bichette !

La vie c'est un kiwi quand vous m'emmenez voyager avec vous, dans vos maisons, dans vos lieux de vacances. Je mets à jour régulièrement les photos en haut à droite et franchement, ça me fait des grands sourires quand je vous vois de ci, de là, cahin, caha. MERCI !!

La vie c'est un kiwi quand dans plusieurs massifs de la ville, il y a des gros papillons bleus qui se baladent. Ben moi ça me plait vachement...

La vie c'est un kiwi quand ce matin j'ai sauvé un bébé crapaud de l'eau de la piscine et j'ai évité un écureuil rouquin qui essayait de courir plus vite que la voiture sur le côté de la route. C'est bon pour mon kharma, ça, non ?

La vie c'est pas un kiwi quand je suis obligée désormais de scotcher mon ongle tous les jours pour ne pas qu'il se soulève. C'est pas très joli, même si mon amie Do m'a prêté une sorte de petit tissu tout fin  et autocollant qui respire et qui est bien mieux que les gros sparadraps moches que j'avais avant.

La vie c'est un kiwi quand j'ai découvert cette vidéo sur 25 façons de nouer une écharpe en 4 minutes. J'ai adoré et j'ai hâte de pouvoir essayer en vrai ! C'est bien fait, rigolo et plein d'idées...

La vie c'est un kiwi quand Fanny-Bibou du blog Ma bulle de coton a fait un article sur ma p'tite histoire ;-) Vachement gentil et super fière de me voir ainsi exposée... Merci !
D'ailleurs, Delph m'interpellait hier sur Facebook pour savoir s'il y avait un lieu possible où discuter du bouquin sans gêner ceux qui ne l'auraient pas encore lu... Ben non... J'ai pas d'idée là-dessus... Est-ce que quelqu'un sait s'il existe un genre de forum par exemple ?

La vie c'est un kiwi quand Sophie-Soph' va bientôt rentrer du Brésil... Dès qu'elle sera là, je vous raconterai son aventure incroyable... 

Rien à voir mais ce bon vieux son des années... .... .... (nan je veux pas le dire), je kiffe !



Allez, des bises.


24 juil. 2013

Comme une ombre



Ce matin, alors que j'étais en string et en soutien-gorge dans ma chambre, tentant de me décider entre une tunique noire et blanche qui fait des gros seins et un tee-shirt à décolleté en V qui fait des gros seins, j'ai regardé BFM TV.

J'ai vu la jolie brune avec sa robe bleue à pois blancs et un mec souriant, en chemise bleu ciel à manches relevées. Elle avait dans les bras un paquet de linge blanc avec une tête blondinette qui dépassait. Elle souriait, lui aussi devant les flashes ininterrompus des photographes.

Et là tout à coup... comme une ombre. Un moment fugace, peut-être simplement un reflet, il m'a semblé voir sa lèvre tressaillir, son menton frémir et ses yeux cligner trop vite. Elle est au bord des larmes et pourtant, elle sourit.

Ce sont mes larmes à moi qui sont montées. Comment peut-elle prendre sur elle à ce point ?... 
Elle a accouché 24 heures plus tôt, elle doit être épuisée, saignante, peut-être recousue, assaillie par des fluctuations d'hormones qui s'éclatent comme à une rave party... 
Le lendemain de mon accouchement, je n'arrêtais pas de pleurer... trop fatiguée, trop de monde, toute cette responsabilité et lui, si petit dans le creux de mon bras... (rien que d'écrire ça, j'ai de l'eau dans les yeux...)

S'il avait fallu que je sorte sur le perron en souriant devant des dizaines de photographes, je crois que je n'aurais pas tenu le choc. Je sais qu'elle est entraînée pour ça, que ça va être comme toute sa vie mais honnêtement, hier, je n'enviais pas sa place.

Nous sommes toutes des Princesses... Mais moi hier, j'aurais pas voulu être Kate.





23 juil. 2013

Le rasoir qui imaginait qu'il était une maryse




Tu te souviens l'autre jour, je suis allée au supermarché pour acheter des rasoirs jetables. Oui, parce que j'avais les jambes qui au toucher ressemblaient furieusement à des pattes de langoustines... 
Tu vois ce que je veux dire ? Nan ? Ben va chez le poissonnier et touche les pattes d'une langoustine, tu comprendras ! Pinaise, tu fais pas d'effort...

Donc.

Malgré les différentes incantations pratiquées sans relâche depuis groumpf années, mes poils refusent d'arrêter de pousser. Sa race. Donc je rase mes guibolles pour qu'elles soient douces. Je sais, encore un mythe qui s'effondre mais oui, ma douceur légendaire a un peu besoin d'un ustensile extérieur, à plusieurs lames de préférence.

J'avais donc jeté mon dévolu sur des rasoirs jetables premier prix. Bah oui, le concept du rasoir Lady qui coûte deux fois plus cher parce qu'il a de jolies couleurs d'été me laissent complètement froide. Un petit paquet de rasoirs bleus jetables, à deux lames (ça me semblait déjà bien deux lames, c'est pas non plus l'Amazonie mes mollets).

Quelle erreur, Sister !!

C'est la première fois que je me retrouve confrontée à un rasoir qui NE RASE PAS. Mais si. Tu passes et tu repasses en appuyant de plus en plus fort, y'a rien à faire, les poils sont toujours là. Je touche. Ça pique encore. Ça ne rase pas, y'a pas d'erreur.
Je me dis que c'est peut-être un raté, une malfaçon... J'en prends un autre dans le paquet. Pareil. Dingue.

Donc.

Soit ce sont des lames qui ont déjà servi (j'ai un doute sur l'accord là, faut mettre "es" à "servi" ? Dominique ?) et qui sont recyclées pour une deuxième vie en premier prix.
Soit le type qui était chargé de les affûter avait piscine ce jour-là.
Soit le rasoir a décidé que sa vie était trop moche, que lui ce qu'il aurait voulu fondamentalement, c'est être une maryse pour racler la chantilly dans le saladier de fraises, au lieu de la mousse à raser sur les mollets d'une Grosse Blonde paresseuse. Du coup, il a décidé de s'en foutre et de ne pas faire son boulot correctement.

J'ai décidé de respecter sa volonté et je l'ai mis dans le tiroir des ustensiles de cuisine. Et après, j'ai mis de la mousse à raser sur les fraises pour pas qu'il soit trop dépaysé pour sa première semaine dans sa nouvelle vie.

J'ai bien fait, tu crois ?



22 juil. 2013

La joie de briser




Ce week-end, je suis allée "au verre". Ça veut dire que je prends mon courage à deux mains et ma voiture pour aller déposer les preuves vivantes de mon alcoolisme dans le conteneur adéquat gentiment mis à disposition pour les autorités compétentes.

Chaque jour, on entrepose bien comme il faut tous les trucs en verre (bouteilles d'asperges et bocaux de pinard) (ou l'inverse) dans un gros bac bleu en plastique. Au départ, tous ces contenants sont bien alignés de façon rectilignes, parallèles, droites enfin... de façon plutôt ordonnée quoi. Puis arrive le moment où c'est plein et là, le bordel commence. On pose des trucs en biais, la tête en bas, à l'horizontale jusqu'à ce que ça forme un monticule énorme et instable. Comme si la pyramide de Khéops était sponsorisée par Puget ou Martini. Voire même y'a deux ou trois trucs qui sont posés directement à même le sol à côté ou dans un p'tit carton qui traînait dans le coin. Bref, il est temps d'y aller. Bien entendu, la caisse est impossible à soulever. D'abord elle est super lourde et ensuite, l'instabilité de l’échafaudage se révèle plutôt dangereuse. Il faut trouver un autre contenant, visiblement ça va pas le faire. Le plus simple reste de prendre un sac à courses. Ou deux (ouais, ça faisait longtemps que je n'y étais pas allée...). 

Il fait chaud et l'odeur qui se dégage est indéfinissable et un peu écœurante : huile d'olive, jus de rollmops, vin, bière, vodka, jus d'orange, vinaigre, compote de pommes... Mes narines se froncent, agressées par ce remugle étrange.

Je charge dans la Grosse Bleue qui ne rechigne à aucune tâche désagréable et je file au conteneur à deux pas de la maison. Parce que oui, même dans mon trou de campagne on a un conteneur à verres à proximité. En arrivant sur place, j'espère ne croiser personne, me sentant toujours un peu coupable d'exposer à la vue du public la quantité phénoménale de boutanches que nous sommes capables de consommer. Parce que la personne qui se trouverait là peut aussi imaginer que c'est la récolte d'une semaine... et pas de trois ou cinq. Semaines, pas jours, déconne pas.

Le coffre ouvert, je décharge la caisse et je commence à jeter les bouteilles par l'ouverture ronde et collante. Un bocal de cornichons, une bouteille d'Heineken, une bouteille de Gewurztraminer vendanges tardives (elle était bonne celle-là), un pot de miel, une bouteille de Champagne. J'adore balancer la bouteille de Champagne parce que comme elle est lourde et épaisse, elle fracasse tout quand elle arrive au fond. 
Je prends un plaisir incroyable à écouter le bruit du verre qui se brise, si différent en fonction du sujet : tantôt cristallin, tantôt plus sourd, tantôt assorti d'autres morceaux qui éclatent en même temps. L'odeur de mon bac bleu est multipliée par 10 dans le gros conteneur, une odeur acide, aigrelette amplifiée par la chaleur ambiante. J'ai hâte que ça se termine et en même temps, je prends mon temps, profitant du moment... Une guêpe sort de l'ouverture en volant pas très droit, saoulée par les effluves d'alcool. Je me pousse rapidement, pas envie qu'elle s'attaque à moi dans un délire éthylique.

Il est temps de partir. Il ne reste dans mon bac bleu que quelques capsules oubliées et un bouchon vert au pas-de-vis hésitant (il n'a jamais rebouché correctement la bouteille d'huile). A regret, je ferme le coffre de la Grosse Bleue et je rentre en conduisant seulement avec les pouces, mes doigts poisseux de choses diverses et indéfinissables évitant d'agripper le volant de trop près. 

C'était ce week-end au conteneur à verres. Et je crois bien que j'aime ça...


***

Malgré les apparences ce billet n'est sponsorisé ni par TRI 17 ni par le Ministère du Développement Durable.



19 juil. 2013

Nan mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?



Coucou, c'est vendredi et le vendredi.... c'est kiwi !
Donc au bout du compte, tout bien mesuré, est-ce que tu crois qu'la vie c'est un kiwi ?....
Des fois oui mais des fois.....

.... La vie c'est pas un kiwi quand j'ai pas beaucoup posté cette semaine. D'abord à cause des Francofolies !
Deux soirées à suivre, ça aide pas à écrire tu vois... La première soirée avec Syl, je l'ai racontée et la seconde avec Mister O., c'était top aussi... On a bu des coups, on a sauté, on a dansé, y'avait Woodkid et Vitalic et c'était trop d'la balle. Voilà.

La vie c'est un kiwi quand certes y'a pas eu de billet, mais aussi parce que j'ai passé une chouette soirée avec des cop's : dîner délicieux dans un tout petit resto de La Rochelle très fréquenté en ce moment et à juste titre (j'ai dit que c'était délicieux ?) et après, une 'tite glace sur le port, comme des touristes. Et pia-pia-pia forcément. C'était cool même si j'étais très fatiguée (3 soirs de suite, ça calme sa Grosse Blonde paresseuse).

La vie c'est un kiwi quand Crapaud-poilu est parti une petite semaine : chez son grand-père d'abord et chez son arrière grand-mère ensuite... Il est minouche d'aller rendre visite à ses aïeux. Et puis ça fait du bien à tout le monde !

La vie c'est un super kiwi quand hier je suis allée déjeuner chez Domi. Domi, elle m'invite à déjeuner dans son jardin foufou, fleuri où il y a des lanternes de métal dans les arbres, des bancs, des cabanes à oiseaux, des succulentes et des bouteilles bleues. On déjeune dehors sur une petite table en fer, sous le prunier et c'est comme si j'étais en vacances. On a fait des moules marinières et on les a dégustées en faisant slurp. Et après, Domi a sorti ses trouvailles de vide-grenier... C'est MA styliste de fringues d'occase et je dois dire que et d'une, elle a bon goût et de deux, elle a vraiment le compas dans l'oeil pour les tailles, ce qui n'est pas toujours évident vu mon gabarit. Total : 4 tops tous plus mignons les uns que les autres, originaux, super sympas et le tout pour 5,50 €. Parce qu'en plus, c'est une négociatrice hors pair.Super kiwi !

La vie c'est pas un kiwi quand mon ongle d'hallux est en train de se barrer. Je mets des petits scotch autour pour essayer de le maintenir en place mais je t'avoue que je crains pour la pérennité de l'affaire... Fais chier. Pas kiwi.

La vie c'est pas un kiwi quand j'ai voulu mettre un joli pantalon en lin vert kaki que j'avais acheté l'an dernier. Il n'a pas voulu de moi. Enfin si, mais il aurait fallu que je me tienne debout toute la journée puisque quand j'ai voulu m'asseoir, j'ai pas pu me plier. Le lin n'est pas extensible, sa race. Alors que mon cul, visiblement, si.

La vie c'est un kiwi quand y'a des commentaires qui commencent à arriver sur Amazon. Je m'étais un peu épanchée sur Facebook du fait que le tout premier commentaire était négatif et du coup, des gens m'ont dit "c'est normal, tout le monde ne peut pas aimer". Bien entendu (et tu te rends compte si c'était le cas, j'aurais tellement le melon qu'on serait obligés de se vouvoyer tout le temps). 
Disons juste que pour un premier commentaire... ça m'a fait mal qu'il ne soit pas cool. Après, y'en a eu des cool donc c'est fini ! Et oui, il y a des gens qui n'aimeront pas et qui le diront, ça fait partie du jeu.

La vie c'est un kiwi quand ma vie pro devrait être un peu plus tranquille à partir d'aujourd'hui parce que le Très Haut est parti en vacances. Et quand il est en vacances, tout le monde est plus détendu... ! Et en plus, je bosse pas lundi... Super kiwi !

La vie c'est un kiwi quand j'ai compilé tes photos d'Un éléphant de porcelaine là-haut, dans un p'tit album. Continue d'en envoyer par le moyen qui te va : par mail à blondeparesseuse(chez)gmail.com ou sur Facebook ;-) 
C'est un super kiwi de vous imaginer derrière ces clichés !

Allez, des bises.



16 juil. 2013

[Airnadette]... Dans ta soeuuuuur !

Sur la photo, je suis un peu à gauche... Mais si, là, derrière la casquette.
Enfin... fais un effort !


Hier soir, je suis allée voir avec Syl le truc que j'avais réservé un jour, sur un coup de tête.

La comédie Musiculte.



Airnadette, c'est un truc complètement improbable, indescriptible, une sorte d'ovni puissant, exaltant, délirant !

Un groupe de 6 artistes

Moche Pitt - Scotch Brit  - M-RodZ - Gunther Love - Château Brutal - Jean-Françoise

Et leur manager pas si véreux que ça, pas si obsédé, pas si tordu... mais quand même... Philippe Risotto. Qui t'explique que t'es vraiment heureux quand tu as obtenu la fucking money. Celle qui te revient quand t'as payé la crèche, la pension alimentaire, la bouffe, le loyer,  celle dont tu peux faire ce que tu veux... Je te dis pas la suite, va voir, c'est mortel.

Le concept?
Une histoire racontée tout par petits morceaux, extraits, fragments de films, chansons, séries. Du Air spectacle par des champions de Air Guitar. Des artistes incroyablement forts où derrière la déconne et les délires, on sent un boulot de dingue.

Ils sont dingues.



Ce truc m'a collé une patate d'enfer, j'ai hurlé DANS TA SOEUUUUUUR !!!!! toute la soirée et, pardon Ninou-ma-soeur, mais ça m'a fait mourir de rire.

A la fin du show, ils descendent pieds nus dans la salle et j'étais à deux doigts d'aller me faire prendre en photo avec eux... mais je suis trop timide. 

Si, je suis timide.

Un conseil, si tu as envie d'un gros coup de boost, va voir Airnadette, ça te colle la patate encore 12 heures plus tard. 

Et c'est légal.


15 juil. 2013

Olive et Malou



Tu as déjà vécu un moment un peu surréaliste ? Un truc où quand c'est terminé, tu te demandes si c'est bien arrivé. Et ben moi, ça m'a fait ça hier...

La photo en haut date de 1988, environ. Lycée Georges de la Tour, Metz, Moselle.
Les protagonistes : Olive, 2ème rang en partant du haut, 6ème position (le pull bleu-vert) / Malou, rang du bas, 1ère à gauche (bottes noires et rouges).

Olive et Malou, amoureux en 1ère. Olive et Malou, malheureux en 1ère (enfin surtout moi).

La magie des réseaux sociaux, c'est que tu peux parfois retrouver d'anciens amis, renouer des contacts, s'envoyer des mails pour se raconter, s'excuser aussi d'avoir été méchants, stupides, idiots comme quand on a 17 ans.

Et puis on peut reprendre des discussions d'adultes, s'écrire, s'imaginer, se deviner en photos, se découvrir un peu plus vieux, un peu changés mais pas tant que ça finalement... Au détour de ces conversations, il m'a conseillé, m'a poussée, encouragée à écrire, s'excusant sans cesse du mal qu'il m'avait fait. Les chagrins d'amour au lycée sont tellement brûlants, tellement puissants... Mais ils guérissent et il n'y a pas de rancoeur, juste contente de l'avoir retrouvé !

Un jour, on reçoit un texto qui dit en gros "bravo pour ton livre, je suis chez mes beaux-parents dans ta région bientôt, on se voit pour la dédicace ?" Bien sûr, et comment !

C'était hier.

Olive et Malou qui se donnent rendez-vous sur le parking de la petite ville d'à côté. La chérie d'Olive est là aussi, souriante. On se prend dans les bras, on se reconnait comme si 25 ans, finalement, c'était la semaine dernière. Je ne le trouve pas pas beaucoup changé. Il dit m'avoir reconnue de dos.

On discute, on boit un coup. On ne sait pas quel bout commencer, comment veux-tu résumer 25 ans en 2 heures ? Alors ça se fait par bribes, des petits morceaux, des tranchettes de vie, des toastinettes fines et moelleuses comme un croque-monsieur, une couche de ci, une couche de ça et un peu de chaleur pour lier le tout. 

Pas de nostalgie, juste une sacrée émotion... Partager des instants du passé sans vouloir les revivre, juste des souvenirs à évoquer, partager aussi le présent avec son amie pour ne pas que ça vire à la réunion d'anciens combattants.

Encore un peu d'émotion aussi au moment de se dire au-revoir, penser dans la voiture à toutes les choses qu'on a oublié de dire. On sait tous les deux qu'on a vécu des choses fortes, on sait tous les deux qu'elles ont laissé des traces, qu'elles ont sans doute contribué à nous construire. On y pense forcément, sans laisser toutefois les mots les révéler. Elles nous appartiennent, elles appartiennent au passé, sans regret.

C'était hier et c'était un drôle de moment... Olive et Malou, 25 ans plus tard.



12 juil. 2013

Non mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?




Ouaaaaais, je saaaaais, je suis hyper à la bourre.
J'ai plein des excuses mais je suis sûre que tu t'en tamponnes.... 
Donc, un p'tit kiwi express parce que je suis à la boooourre.

La vie c'est un kiwi quand mes parents et les neveux arrivent ce soir. Super contente !

La vie c'est un kiwi quand vos mails et messages chaque jour me font du bien. Je pense à Emma, à Morgane, à Caro, à Phedia, à Sophie, à Olivier... Merci, c'est géant.

La vie c'est un kiwi quand peut-être ce week-end on va dépasser les 100 exemplaires ! ;-) Si tu veux en faire profiter tes amis, le prix est à -25% encore jusqu'à dimanche soir ! Si je dépasse 100, on boit un coup !

La vie c'est un kiwi quand hier soir après notre tournage de vidéo pour la batucada, une jolie jeune femme s'est approchée de moi avec un sourire... C'était super cool de rencontrer Céline-sacristain parce qu'on s'était loupées deux fois et que... voilà... je suis toujours émue quand des lectrices viennent me faire la causette. Je me sens godiche aussi parce qu'elle sait beaucoup de moi et peu d'elle. Mais c'était super cool !!

La vie c'est pas un kiwi quand jamais ô grand jamais ma maison n'a été aussi crade alors que Maman vient. La méga loose mais forcément, j'ai pas abordé la baraque depuis une semaine. Du coup ce matin, à poil en sortant de la douche, j'ai nettoyé la salle de bains, les chiottes, rangé la cuisine, mis une machine à tourner. Heureusement Crapaud-poilu est là et va passer l'aspi.... La honte.

La vie c'est pas un kiwi quand forcément quand ma collègue est en vacances, je suis sous l'eau. Tu vois l'eau, ben juste sous la surface, là où tu vois quand même les visages mais tout troublés, ben c'est là que je suis. Bloup Bloup Bloup.

La vie c'est un kiwi quand j'ai découvert sur Facebook cette formidable affiche de la Mairie de Paris avec une gigantesque contrepèterie dedans. Tu crois que c'est fait exprès ? C'est le cadeau d'adieu de Bertrand ?



La vie c'est un kiwi quand on vient d'avoir les notes de "l’épreuve anticipée du Baccalauréat" pour mon mouflet. T'es prêt ?

Ecrit de Français : 13
Oral de Français : 15
TPE (Travaux Pratiques Encadrés) : 16
Histoire-géo : 18

Et ouais.

Je suis hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Émue, fière, mon p'tit chou, trop fort, les bras m'en tombent. 45 points d'avance. Wahou.

Allez, des bises



10 juil. 2013

[Breaking News] Un éléphant de porcelaine sur Amazon !


Bon ben finalement, ça a été beaucoup plus vite que ce que je croyais. Tadaaaaam !

Un éléphant de porcelaine est sur Amazon.fr et je peux te dire que ça me fait tout drôle... Honnêtement ça ne change pas grand chose par rapport à lulu.com mais si... quand même....

Tu peux commander maintenant si tu veux là-bas, tu peux aussi mettre des petites étoiles et un commentaire si ça te plait. En vrai, ça serait bien mais te sens pas obligé ;-)

Et puis j'aimerais aussi savoir si tu veux bien m'aider parce que j'ai une mission à te confier...

Si tu connais bien (genre un peu ami) un libraire, j'aimerais que tu lui poses des questions pour moi, parce que j'ai pas envie d'avoir l'air con-con lorsque je vais aller voir des libraires de ma ville...

- Est-ce qu'il prend parfois dans sa boutique des livres d'auteurs auto-édités ?
- Comment se les procure-t-il ? S'agit-il d'un dépôt par l'auteur ou les achète-t-il directement ?
- Si c'est un dépôt, comment rémunère-t-il les ventes à l'auteur ? Faut-il une facture ?

Voilà, franchement si tu peux m'aider, ce serait top !... 
Réponse en commentaire ici ou par mail à blondeparesseuse(chez)gmail.com

Enfin, concernant toutes les super gentilles minettes qui m'ont demandé si j'avais l'intention de prévoir des séances de dédicaces, disons que l'idée n'est pas écartée mais qu'elle demande un peu de réflexion. Sauf à La Rochelle bien sûr, là si t'es sur place, on prend un kawa et hop !

En tout cas, merci à toutes celles qui m'envoient des mails, des textos, des p'tits messages sur Facebook pour me faire part de leur plaisir de lecture, ça me décolle la pulpe du fond... 




9 juil. 2013

Si j'avais voulu choper, j'aurais échoué




Petit saut du lundi soir à Intermarché après le boulot pour liste de courses ultra-précise.

Cinq minutes et c'est torché.

J'attends à la caisse automatique parce que je suis pressée et qu'il y a des caddies gigantesques aux deux autres caisses ouvertes.

Derrière moi, un homme d'une trentecinquaine d'années plutôt pas mal.

Je souris (je suis polie et amicale) (bien que fatiguée et ayant la nuque qui frise à cause de la chaleur) (et il est plutôt pas mal).

L'homme sourit amicalement puis son sourire se pare d'un chouïa d'ironie.

Entre les deux, il a regardé ce que j'avais dans les bras et que j'allais poser sur le petit plateau après avoir fait bip.

Mes courses ultra-précises d'un lundi soir...


  • Déodorant Dove original en bille
  • Protège-slips
  • Rasoirs jetables


Manquait plus que l'infusion Transit facile

Finalement, je suis bien trop belle pour être glamour tout le temps, faut rééquilibrer sinon ce serait injuste pour les autres. 

Et j'avais la nuque frisouillante.






7 juil. 2013

Nan mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?



Mais qu'est-ce qui se passe ici ?
On est dimanche et y'a un billet (premier truc bizarre) et en plus, c'est un kiwi !
Tout fout le camp ma bonne dame...

Oui mais tu comprends, j'ai des excuses...

La vie c'est un kiwi quand le gros anniv de la boite s'est bien passé. Des moments sérieux, des moments émouvants, des moments grandioses, des moments fun... C'était bien même si le fait d'être un peu dans l'organisation (nettement moins qu'à une certaine époque toutefois) te plombe un peu la fête. C'est l'jeu !... Total, j'ai pas fait une nuit correcte depuis une semaine et ça commence sérieusement à se faire sentir. Ben oui, mal à l'oreille en début de semaine et après stress de l'organisation avec insomnie en dommage collatéral et après fête à gogo... Bon, je vais pas te demander de me plaindre non plus, mais si tu pouvais me passer l'oreiller et fermer doucement la porte, ce serait cool...

La vie c'est pas un kiwi quand mon gosse est pénible en ce moment. Alors désolée pour toutes les fans de Crapaud-poilu mais il a AUSSI des sales côtés d'ado casse-couilles. En particulier quand il s'adresse à moi devant sa copine la jolie blonde comme qui si j'étais une moins que rien, en me fusillant du regard parce que j'ai osé lui dire qu'il s'était trompé de sortie dans le rond-point. On dirait son père, ça me saoule. Du coup, méga remontée de bretelles ce matin en mode "je suis ta mère, c'est moi qui commande et t'as juste à la fermer", tapage de pied de l'ado vexé avec force soupirs, porte fermée un peu trop rapidement à mon goût. Il fait du boudin mais je le connais, ça va passer.... Et puis après tout, merde ! Je n'ai pas à subir sa mauvaise humeur et sa frustration tout le temps.

La vie c'est un kiwi quand hier j'ai été faire un tout petit peu de soldes. Un tout petit peu mais je suis revenue avec trois trucs, toute contente... Une grande robe à base de violet, avec un tissu comme un boubou africain, mais avec une forme pas de boubou. Une jupette fluide marron et un top hyper classe. Contente.

La vie c'est un kiwi quand mes parents vont passer par ici avec mes neveux, sur la route des vacances. Ils vont dormir deux nuits à la maison et je suis heureuse de profiter de tout ce petit monde !

La vie c'est un kiwi quand j'ai pu remettre une paire de sandales sans que mon ongle n'en souffre. Je suis allée voir la pédicure et elle m'a tout bien expliqué ce qui allait se passer : ça va prendre un an et il faut que mon ongle reste en place le plus possible, quitte à le scotcher, le temps que l'autre repousse. Elle a gratouillé un peu et ça n'a pas trop une mauvaise tête. Mais y'a encore un paquet de chaussures que je ne peux pas porter....

La vie c'est pas un kiwi quand vous avez sûrement vu les photos dramatiques de l'hôtel de ville de La Rochelle après l'incendie. Tous les Rochelais sont meurtris, c'est vraiment horrible, injuste et c'est comme si c'était un peu notre maison. Pas kiwi.

La vie c'est un kiwi quand plein d'amies peuvent se réjouir de leur rejeton ayant obtenu leur bac. Bravo ! Nous, on attend le 12 juillet pour le résultat du bac français-histoire...

La vie c'est un kiwi quand l’Éléphant de porcelaine continue ses balades... Y'a un p'tit album de photos visible ICI, faites-les moi passer, j'adore ! 
J'espère que l'histoire vous plait....

Bon, faut que j'aille rincer ma couleur et me raser les guibolles.

Allez, des bises.


5 juil. 2013

Kiwi demain ?



Désolée, j'ai une plénière de 750 personnes à gérer en régie... Peux pas être partout, tu vois ?

(en vrai cette photo, c'était hier, mais le gros toutim continue aujourd'hui !)

Mais promis, kiwi ce week-end ;-)



***


Comment trop j'me la pète avec mon truc qu'on dirait Madonna.


3 juil. 2013

Et la tête, Alouette...



Après le bide en vrac...
Après la chatte moisie...
Après la gorge infectée...
Après l'ongle arraché...

... Blonde paresseuse a l'immense plaisir de vous annoncer, pour votre plus grand plaisir, Monsieur, Madame, l'arrivée de l'Oreille en feu !

Tadaaaaaaaam !

Pas malade pendant 10 ans environ (intervention de la myopie au laser, c'est pas être malade) et là, depuis 6 mois, je cumule. Bon, je sais que je ne suis plus sous garantie depuis un moment mais là, franchement, ça commence à me courir sévère.

Mon karma doit faire la gueule ou alors y'a une poufiasse jalouse de ma beauté surnaturelle qui plante des aiguilles dans une p'tite poupée à mon effigie en respirant de l'encens de trop près.

Ou alors, c'est parce que j'ai pas assez dit "et surtout la santé !" quand on me disait "Bonne Année et meilleurs voeux !"

Ça m'apprendra à faire ma mijaurée des voeux. Pis maintenant que toute l'eau bénite de Lourdes a été remplacée par de la boue et que les petites vierges en plastique de Taïwan ont coulé, ça va pas être commode pour que je me rachète.

Une idée anyone pour faire revenir ma bonne étoile qui est partie se payer des vacances aux Bahamas ?

La pute.




1 juil. 2013

La fille puzzle




C'est l'histoire d'une fille qui ne s'aime qu'en morceaux. 

Un côté du visage, mais pas sous le menton, ça fait des plis.
Des pupilles bleues, mais pas les rides autour.
Une épaule, un décolleté, mais pas le sein tombant
Le haut du dos, mais pas la bosse de grosse sur la nuque
Le bas du dos mais pas les deux bourrelets au-dessus de la taille

C'est l'histoire d'une fille qui déteste certains morceaux, quel que soit l'angle.

Un ventre énorme
Des cuisses grasses
Des mollets trop gros
Des bras flasques

Alors, je choisis d'être une fille puzzle. Je choisis de ne prendre en photo, de n'avoir des photos que certaines parties de moi, de ne pas les assembler parce qu'une fois terminé, le puzzle est moins joli que les pièces qui le constituent.

Je suis entière et pourtant je me préfère en morceaux.