29 avr. 2013

Mes bras s'en souviennent



Je l'ai rêvée si fort,
Que mes draps s'en souviennent...

Le titre de ce billet est bien entendu un hommage appuyé à la chanson du groupe Il était une fois, inoubliablement belle et terriblement érotique. J'avoue avoir mis plusieurs années à comprendre de quoi il s'agissait... et sans doute d'avoir fort rougi lorsque ce fut le cas.
Bref. Il n'est pas question ici de masturbation (pas encore, mais j'ai dit que j'y viendrai un jour).

(oh oui !)

Ça suffit. Revenons au sujet qui nous préoccupe aujourd'hui.

Pendant ces quelques jours de vacances, j'ai fait des choses fun (coiffeur, apéro-copines, ciné, sieste) et des choses pas fun du tout. Comme le jardinage par exemple. Ok, je vais tout de suite reconnaître en public la chance que j'ai d'avoir un jardin, par rapport aux gens qui vivent dans des apparts, tout ça tout ça. Oui, j'ai de la chance. Mais j'aime pas jardiner.
Il a bien fallu me rendre à l'évidence il y a quelques années : je déteste ça. Mais j'ai pas le choix parce que et d'une, ben j'ai un jardin, et de deux, étant donné que ce fût l'activité professionnelle de Chouchou pendant de nombreuses années et que ça s'est terminé dans la douleur, il a décidé qu'il ne ferait plus jamais de jardin. Faut dire qu'il n'en faisait pas beaucoup déjà avant (les cordonniers les plus mal chaussés, tout ça), mais là, nada. Crapaud-poilu assure la tonte de la pelouse (moyennant une ou deux suppliques mais bon, faut pas que je me plaigne) et moi TOUT LE RESTE. Nettoyer les quelques massifs, balayer la terrasse des cochonneries qui viennent je ne sais pas d'où et surtout... arracher les mauvaises herbes qui poussent bien plus vite et avec plus vigueur que tout le reste, les putes. 

J'avais donc enfilé des gants, mis des sabots de jardin et pris un sac poubelle de 300 litres qui me suivait docilement. A 9h30, au soleil, je m'attaquais au problème consciente que tout ceci serait bon pour mon karma (faire un truc que j'aime pas, utile à la communauté, c'est bon pour le karma, non ?). J'arrache, j'arrache, j'arrache en essayant de préserver les trois brins de muguet qui résistent miraculeusement d'une année sur l'autre, tiens, c'est une mauvais herbe ça ? Je sais pas, les feuilles sont jolies... J'hésite... J'arrache. Y'a des trucs verts dont les feuilles ressemblent à des étoiles et qui rampent sur tout et qui collent aux vêtements et à la peau. Y'a du lierre partout, du bons gros lierre où quand tu tires à deux mains sur la tige pour tenter de l'arracher, tu finis le cul par terre avec une touffe de feuille entre les doigts et une tige nue qui se fout de ta gueule, bien plantée dans la terre. Mon sac se remplit...

Je vais attaquer le coin des orties. J'ai des orties de bien 90 cm de haut qui forment de gros buissons. Au début, je suis précautionneuse, j'essaye de faire attention à ce qu'elles ne me touchent pas. Au début. Mais y'en a tellement... Ah oui, j'ai oublié de te dire que j'étais un débardeur. Ben oui, pour une fois qu'il y a du soleil, je vais pas non plus me traîner des marques de tee-shirt à la con pour le reste de l'été.
Mes bras nus ont adoré les orties, mes chevilles aussi. La sueur me pique les yeux, j'ai chaud. Je taille de buis du voisin qui dépasse au-dessus du mur. Il est en fleurs ou je ne sais pas quoi et tout me tombe sur le visage et dans les seins. Ça pique. Les bambous. Les putains de FUCKING bambous du voisin (l'autre) qui tous les ans ressortent dans NOTRE jardin, par centaines. On les guette, hagards, la pelle-bêche à la main pour dézinguer les pousses tout de suite, parce qu'après, c'est MORT, tu entends ? Haaaaaa !!!!! Cri de désespoir.

Je vais chercher un deuxième sac de 300 litres, je n'arrive plus à traîner le premier. Le vieux sécateur n'en peut plus. Comment ? Qu'est-ce que tu dis ? Mais j'en ai rien à cirer que ce soit pas la saison de tailler ! Je coupe tout ce qui dépasse et j'en fait des tout petits-petits-petits-petits morceaux.... J'ai l'air d'une harpie rouge, sale, transpirante et à moitié folle.

Crapaud-poilu est venu me voir et a compris que j'étais à bout. Il a dit "arrête-toi aux cyprès, si tu veux, je ferai le reste". Oui. J'en peux plus. Mon corps entier me brûle, j'ai mal au dos, aux cuisses, je ne veux qu'une chose : prendre une douche.

Grossière erreur. Mes avant-bras griffés et dévorés par les orties me feront souffrir plus de 24 heures. Les courbatures aussi. Et tu sais quoi ? J'ai pas eu le temps d'aller à la déchetterie alors maintenant, j'ai EN PLUS deux gros sacs plein d'herbes qui vont pourrir, dégageant un jus dégueu qui va empuantir l'atmosphère et attirer les mouches. 

Je déteste le jardinage.


28 avr. 2013

Interlude



Après la pluie, vient l'arc-en-ciel.

En avril, ne te découvre pas d'une angine.

L'hirondelle ne fait pas le printemps, je te le confirme. J'en ai vue une sur un fil, et il fait un temps de merde.

Voilà, voilà.

Désolée pour l'interruption de l'image, je reviens vite ;-)

***

Vu de chez moi, il y a quelques jours...

24 avr. 2013

Boys Boys Boys !




HÉ LES MECS ! 
Je sais que vous êtes là !

Si, si, je sais qu’il y a des mecs ici. J’en connais certains qui laissent (trop rarement) des commentaires : gille, denis du blog de denis, la reco du ventre, renault… Ceux-là sont ceux qui osent, ils ont fait leur coming-out de Blonde paresseuse.

Mais à vrai dire, je ne sais pas s’ils sont 5, 10 ou bien plus.

Et du coup, à défaut de savoir qui tu es (sauf si tu as envie de le dire), je me demandais pourquoi tu venais… Alors, juste pour cette fois, même si tu ne dis jamais rien, là, fais-moi plais’ et dis-moi…


Pourquoi tu viens là ?



Pour t’aider, trois réponses possibles (c’est bien ça, ni trop, ni trop peu), tu peux en choisir plusieurs. Et même rajouter ta propre réponse si ça te chante. 

Réponse A : J’aime bien venir, je me fends la gueule, c’est un peu comme une récré

Réponse B : Parce que ça parle des filles et de leurs problèmes intimes et comme ça, j’en apprends de belles sur les nanas (et des fois on dit « chatte » et « cul »)

Réponse C : Parce que j’imagine/je sais que Blonde paresseuse est une super bombasse et que je rêve en secret de voir ses seins. 

Question subsidiaire : on se connaît en vrai ?
Question sub-subsidiaire : est-ce que t’as déjà vu mes seins ?
 
Et enfin, dis-moi quel sujet tu rêves de voir aborder ici et dont je n’ai jamais parlé (sinon, fouille dans les archives). S’il y a le mot « faciale » dedans, heu, ben, heu… on verra.

Pour commenter, tu peux choisir « Anonyme » et promis, personne ne saura qui tu es (pas même moi). Ou tu peux choisir « Nom / Url » et tu mets ton prénom ou un pseudo et rien dans Url (sauf si t’as une grosse Url, montre-la nous ;-)

Exceptionnellement, les commentaires sont réservés aux mecs aujourd’hui. Je compte sur vous les filles pour respecter la consigne ;-) Disons au moins jusqu'à 20h00... 

Si je dépasse les 10 commentaires de mecs, je mets ma culotte sur la tête et je fais le tour du jardin en courant, parce que je serai contente. 

Sur YouTube ? A voir…

Vas-y Beau Gosse, lâche-toi !



 ****

Bien entendu, la photo est là pour les attirer les mecs, hein, on est bien d'accord ?...


22 avr. 2013

Holiday-ays !



Celebraa-aa-te...

If we took a holiday, yeah 
Took some time to celebrate 
Just one day out of life 
It would be-ee
It would be so nice...

Voilà, c'est comme ça que je me sens, comme Madonna avec son drôle de pas de côté (assez vintage), ses colliers qui font bling bling de tous les côtés et son bandana dans les cheveux. Moi, quand je mets un bandana comme ça dans mes cheveux, je ressemble plus à une grosse dondon prête à faire les carreaux qu'à une icône de la pop. Mais peu importe, parce que tu vois, aujourd'hui, je suis en vacances !

Hier dimanche, je me suis dit que ce qui serait bien, ce serait d'attaquer à fond une pièce de la maison par jour : déplacer les meubles, aspirer dessous, faire les carreaux et les plinthes au coton-tige. Y penser, c'est déjà le faire un peu parce que je suis pas certaine de passer à l'étape concrétisation, finalement. Voilàààà. 

Nan, en vrai je sais pas trop ce que je vais faire, même si j'ai déjà des rendez-vous dont notamment celui que j'attends depuis des semaines : le GYNECO. J'envisage très sérieusement de me faire cautériser l'entrejambe avec un tison brûlant, ça pourra pas être pire que les démangeaisons monstrueuses que je subis depuis... trop longtemps. Je peux te dire qu'elle a intérêt à me filer un traitement rapide et efficace parce que j'en peux plus. Et puis faut qu'on cause elle et moi de deux ou trois autres trucs dont je te ferai grâce (surtout aux garçons d'ailleurs). Les garçons, tiens, je vous réserve un truc bientôt, stay tunned.

Et puis j'ai aussi rendez-vous avec Bab pour un café et aller manger une crêpe sur le port. En espérant qu'il fasse beau pour qu'on traîne nos lunettes de soleil sur le quai en faisant un peu les pétasses.

J'ai rendez-vous chez le coiffeur. Ça aussi ça fait longtemps, je suis contente. Couleur, mèches et frange. Pas la longueur tant que je n'aurai pas atteint l'objectif "queue de cheval". Je ne t'ai pas parlé de l'objectif queue de cheval ? Je veux avoir les cheveux suffisamment longs pour que lorsque je fais une queue de cheval, la pointe des cheveux touche ma nuque. Pour l'instant, j'en suis à "queue de bichon maltais" mais j'ai bon espoir. Et puis j'y vais surtout pour me faire papouiller la tête, discuter avec Stéphanie, être dans une bulle de tranquillité et rattraper mon retard de magazines féminins. J'ai hâte !

Peut-être aussi que j'irai filer un p'tit coup de main à Chouchou qui a une grosse prestation de traiteur à la fin de la semaine... Mais si c'est pour me faire engueuler... Pfff... Je vais y réfléchir.

Et pis je vais aller au ciné aussi ! Et me reposer. Et faire des photos. Peut-être même publier un billet ou deux...

See you soon ;-)

***

PS : et pis si ça te dit, et même si tu l'as déjà fait, tu peux voter pour moi (et pour d'autres aussi, hein, je suis pas exclusive) jusqu'à mercredi soir ICI. Même si y'a peu de chance que je sois dans le TOP 100 parce que je m'y suis prise un peu tard... ;-)


19 avr. 2013

Non mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?




A ma montre Seiko à quartz, il est exactement vendredi.
(je me rends compte que certains ne vont pas comprendre la référence) (je suis vieille).

Donc qu'est-ce qui se passe-t-il donc le vendredi ? Ben, c'est kiwi pardi ! C'est pardi. Heu, parti. Bref.

La vie c'est un kiwi quand j'ai kiffé ma race hier soir en répète de samba. Et ça faisait longtemps que je ne m'étais pas éclatée comme ça alors qu'on était en effectif riquiqui et seulement deux dans mon pupitre. Ben y'avait de la place pour sauter et danser du coup, on s'est fendu la gueule, on a gueulé "motherfucker" en hurlant (j'ai pas le temps de t'expliquer pourquoi mais y'a une raison précise). J'ai eu chaud, mes cheveux étaient tout frisés dans le cou mais vache ! C'était bon !

La vie c'est un kiwi ému et fier quand ce matin, j'ai été épatée par Crapaud-poilu. Il a invité des copains à passer la journée à la maison (oui ici, c'est déjà la fin de la première semaine de vacances scolaires). Et ils ont dit oui, ce qui est déjà en soi une victoire. Non pas parce qu'il n'a pas de copain mais parce qu'on habite loin et que c'est pas facile de venir chez nous... Il va donc leur faire à déjeuner comme à chaque fois qu'il invite des copains. Il a choisi pour le menu des spaghetti bolognaise (maison) et un crumble aux pommes (maison). Bon, on repassera plus tard pour le formidable équilibre diététique de l'affaire mais au moins il va tout cuisiner lui-même. Les copains sont scotchés à chaque fois de voir qu'un de leur âge sait faire la cuisine et je soupçonne le mouflet d'aimer ça, scotcher ses copains. Bref, c'est pas là où je voulais en venir. A 7h30 ce matin, il était debout en train d'éplucher des pommes pour le crumble. A 7h45, je passe la tête du premier étage et je le vois couper des oignons : comme un pro, avec les mêmes gestes rapides et précis que Chouchou. J'ai pris une claque, il grandit mon poussin... D'autant plus fière qu'il est gaucher
(ooouuuhhh, j'entends déjà les quolibets).

La vie c'est un kiwi quand suite au billet d'hier, je me rends compte qu'on a plein de Cécile par ici. J'invite donc toutes les Cécile à s'identifier différemment afin qu'on puisse s'y retrouver.
Cécile-H (pour Hirondelle), ça, c'est bon.
Cécile-Une Quadra, on la croise aussi ailleurs ;-)
Cécile-la-Messine (celle qu'est de chez moi)
Si tu t'appelles aussi Cécile, vas-y, mets un truc au bout et dis-nous pourquoi.
La sublime communauté des lecteurs de Blonde paresseuse te remercie d'avance ;-)

La vie c'est pas un kiwi quand j'ai lu en début de semaine un article d'une méchanceté et d'une bêtise hallucinante intitulé "Compliqué ces grosses qui ont un beau visage". Il provenait d'un site particulièrement crétin que je te laisse chercher si tu le souhaites et qui s'appelle Jooks. Je ne mettrai pas le lien, pas envie non plus d'augmenter leur trafic. L'article expliquait comment c'était compliqué pour un mec d'assumer le fait de sortir avec une fille grosse mais qui n'est pas si moche que ça. Le tout selon de grandes théories du style "Ok pour toucher son gros cul parce qu'on en plein les mains", mais pas d'accord pour se balader à côté "parce que chaque mec normal a envie de se balader à côté d'une bombe". Je laisse passer les "en plus tu lui rendras service et comme elle n'a pas souvent de mecs, elle doit avoir faim et se donner à fond". J'étais au bord des larmes. L'article a été supprimé très vite (alors que d'autres tout aussi ignobles sont toujours présents) et je me demandais si cette personne aurait pu aussi écrire un truc du même style en parlant d'une noire ou d'une arabe. Sur le fait du bien fondé de la baiser pour telle ou telle raison. 
Nan.... Forcément là, c'est du racisme affiché alors qu'une grosse... ça ne l'est pas. Ça m'a fait mal.

La vie c'est un kiwi quand justement, il y a une initiative pas mal de DOVE qui s'intitule "Toutes belles, toutes différentes" et qui vise à faire un grand casting pour trouver 50 nouvelles égéries pour entre autres faire un défilé de vraies beautés. Tu peux voter, ou t'inscrire via Facebook jusqu'au 24 avril. Je me tâte pour m'inscrire.... Tu crois que je devrais ? 

La vie c'est un kiwi quand j'arrive à maintenir mes cheveux avec UNE épingle à chignon. Bon, ça fait pas encore la cascade dans le dos quand je les lâche mais y'a de l'idée. Kiwi !

La vie c'est un kiwi quand dans le ciel je vois cent traces d'avion qui quadrillent le bleu de blanc et que cette image me fait du bien. Surtout quand j'en trouve deux bien bien parallèles. A ce propos, un grand merci à Lolo qui a pensé à moi et à mes obsessions dans sa voiture et qui a pris en photo son compteur kilométrique. Je suis contente mais je sais pas comment je dois le prendre...



La vie c'est un kiwi quand j'écoute en boucle le nouveau titre du nouvel album pas encore sorti de Daft Punk. Je kiffe. Cent fois. 
Un extrait ?




Allez, des bises.


18 avr. 2013

C'est snob la VO ?





J’aime la version originale. Dès que j’en ai la possibilité, je regarde des trucs en VO à la télé. Enfin des trucs en anglais, parce que la VO d’une série ouzbèke, bon ben… sans façon...
(surtout si elle est sous-titrée en russe, tu vois ?)

Chouchou dit que je me la pète et que c’est chiant les sous-titres.

Oui, parce que je suis pas assez douée non plus pour me passer des sous-titres, même si mon niveau d’anglais n’est pas cata. Ce que j’essaye de lui expliquer aussi quand il ne veut pas de la VO, c’est que ça entretient un peu mon contact avec la langue, vu que ni dans mon boulot ni dans ma vie privée je n’ai beaucoup l’occasion de speak english

Maintenant, si j’avais les moyens, je pourrais aussi me barrer tous les week-end à London ou à Dublin pour entretenir my accent

Le top du top pour la VO, c’est quand ce sont des films soit qui se passent en France, soit avec des acteurs français. Black Swan, par exemple, avec Vincent Cassel ben dans la VO, je suis désolée, c’est vachement mieux (je dis ça parce que je l’ai vu y’a pas longtemps).

Et puis aussi, je trouve que certaines voix sont plus naturelles en VO qu’en version doublée. Bon, y’a du contre exemple aussi. Dr Shepperd-Mamour-Mc Dreamy de Grey’s Anatomy, il a une grosse voix de tafiole en vrai. Ça casse un peu le mythe…

Chouchou, il dit surtout que la VO,  c’est parce que je veux faire snob.

Mais si j’ai envie ? Fuck après tout.

Je m’en fous que ça fasse snob.

Et en plus, you know what, Crapaud-poilu aussi il kiffe la VO et il change de langue souvent sur la télé. On est snob de mère en fils dans la famille.

Et toi, VO ou VF ?


16 avr. 2013

Bon, tu veux la recette ?





J’ai bien compris que l’autre jour, à mon grand plaisir et à ma grande fierté, tu avais kiffé grave le Carrot cake. Plusieurs d’entre vous m’ont fait l’honneur de m’en demander la recette… Alors, c’est parti.

Y'a presque tous les ingrédient de la recette ici. J'ai dit presque...
(et y 'a aussi une grosse blague)


Il faut :

130 g de sucre brun (moi, j’ai mis du sucre complet bio) (parce que j’en avais)
12 cl d’huile de tournesol
4 œufs
1 orange : pour faire 2 cuillère à soupe de jus et du zeste
1 cuillère à café d’extrait de vanille

Tout ça, tu mélanges énergiquement

J'ai t'ai déjà dit que je préfère boulotter du gingembre confit plutôt que des fraises Tagada ?


Ensuite :
240 g de farine
1 sachet de levure chimique
3 pincées de sel
2 cuillères à café de cannelle
4 pincées de noix de muscade moulue, ou en poudre, ou râpée (bref, pas entière)
4 pincées de cardamome en poudre
4 pincées de poivre moulu
4 pincées de gingembre en poudre

Je sais, c’est chiant d’avoir toutes ces épices mais une fois que tu les as achetées, t’es tranquille. Et puis tu faire aussi du pain d’épices. Et encore du Carrot cake puisque tu vas devenir totalement accro.

Tu touilles, mais pas trop trop



Et enfin :
3 carottes préalablement râpées (mais sans vinaigrette, sinon, c’est dégueu)
1/2 sachet de fruits secs non salés mélangés et grossièrement hachés (j’ai pris un sachet de fruits secs mélangés de chez Lidl : noix, noix du Brésil, noix de cajou, amandes, etc) : je les concasse directement dans le sachet avec un rouleau à pâtisserie (action particulièrement propice au défoulement)
4 ou 5 cubes de gingembre confit coupé en dés

Tu mélanges. Ayééééé !

Dans un moule beurré et 40 minutes dans un four à 180°.

Quand c’est froid, il faut faire le glaçage, que c’est presque le meilleur dans le gâteau…

Dans un mixer ou à la fourchette si tu as le courage, mélange 100 g de beurre doux ramolli, 150 g de fromage type Philadelphia ou St Moret et 100 g de sucre glace. Il faut que ce soit bien homogène. Là, tu trempes ton doigt pour goûter et tu défailles de bonheur.
Du coup, j’ai augmenté les quantités de 50 g au moins (à vue de nez).

Tu tartines sur le gâteau refroidi et tu laisses prendre au frais.

Tu coupes une part, tu goûtes et tu jouis.


15 avr. 2013

Rouge et vexée




Ma grand-mère m’avait offert pour mon anniv’ une carte cadeau Yves Rocher avec un gentil petit mot disant "profites-en pour te faire belle". C’était adorable. Ça fait très longtemps que je n’avais pas franchi la porte de cette enseigne, et encore moins celle de l’institut mais bon, même si je ne les utilise pas au quotidien, leurs produits ne sont pas dégueus. A part sur le fait qu’ils se revendiquent comme super naturels et qu’ils ne le sont pas plus que ça mais c’est un autre débat. Et surtout, c’était un cadeau.

Je prends donc rendez-vous à l’institut pour samedi matin, en me fiant au descriptif du soin indiqué sur Internet. Un soin de 30 minutes "pour repulper". Le prix représente environ la moitié de la somme dont je dispose et je me dis qu’avec le reste je ferai un autre soin (du corps par exemple) ou j’achèterai des produits, notamment du sent-bon puisque j’ai tout fini le Dior Addict et que j’ai pas trop les moyens de le renouveler en ce moment…

A l’arrivée, je me rappelle pourquoi je ne venais plus dans cet institut : les cabines sont de la taille de mes chiottes. Minuscules à tel point qu’il n’y a même pas une chaise pour poser ses affaires. Il y a une patère au mur avec deux cintres et le reste, tu le fous sur la paillasse à côté du lavabo. On ne peut pas s’y croiser à deux tellement c'est exiguë (faut dire que je remplis à moi toute seule l'espace disponible).
L’esthéticienne me dit tout de suite "mais c’est pas un soin express anti-rides qu’il vous faut, vous n’avez pas de rides". Ah ? Ben… c’est gentil. So what ? "Je vous propose plutôt un soin au riz rouge bio qui donne de l’éclat, vous avez l’air d’avoir la peau très sensible, il faut la traiter avec douceur". Allez, c’est parti. Je suis pas chiante et surtout… je ne sais pas dire non
Elle me tend une espèce de paréo en sopalin et une charlotte à mettre sur les cheveux comme celle qu’on te colle à l’hosto (glamourissime), en me disant que je dois juste enlever le haut et que je peux garder mon pantalon. Je me sens pas bien bien confort comme ça mais comme elle ne m’a pas proposé d’ôter mon pantalon… j’ose pas. Elle farfouille dans ses tiroirs, ressort, revient, rapporte des serviettes, je sais pas quoi. J’attends. Ah, la voilà.

Je ne m’étais bien sûr pas maquillée en dehors d’un soupçon de mascara parce que faut pas déconner non plus, fallait que je traverse la moitié de la ville à pied depuis le parking, imagine si j’avais croisé quelqu’un… Elle m’enlève le mascara au coton-tige. C’est laborieux. Puis elle passe une lotion et ensuite, elle me nettoie le visage avec un truc qui mousse tout en me demandant quels sont mes usages en matière de soin du visage. Je la vois venir, elle essaye de savoir ce qu’elle va pouvoir me vendre en sortant… Je dis déjà tout ce que je fais et je te promets, mes copines peuvent en attester, question protocole de soins, usages divers et variés de cosmétiques divers et variés, franchement, je suis plus qu’avertie. On me la raconte pas.
Je lui dis que oui, je fais un gommage par semaine. « Et vous faites TOUJOURS un masque après, sinon, ce n’est pas bon pour la peau ? ». Oui, oui. Toujours.

Elle me rince avec des serviettes douces et tièdes, bien comme il faut. Et là, bla-bla-bla «…du riz rouge bio mélangé avec des huiles… ». Elle commence à me frotter le visage avec la préparation qui sent délicieusement bon mais c’est aussi agréable que si on m’avait frotté avec une Spontex neuve. « C’est pas trop fort ? » « Heu… un peu ». Et vas-y qu’elle frotte. Ça gratte. Re-rinçage copieux avec serviettes chaudes. J’ai le visage chaud, je le sens. Après, avec des gestes très agréables, elle me masse le visage avec… je ne sais pas quoi… une crème ? C’est doux. Pas une parole mais c’est relaxant.

Je sens ensuite un petit pinceau qui me balaye le visage… Je me dis, bécasse que je suis, que c’est sans doute encore une poudre de riz en prévision de la suite du soin. Et là, la fille me dit « je vous mets un peu de rouge à lèvres ? ». Je suis restée interloquée. Ah bon ? C’est DÉJÀ FINI ?!

Oui Madame, c’est un soin express, il s’agit simplement d’un gommage et d’une application de crème avec un léger modelage (ça veut dire qu'elle m'a mis de la crème).

Tu te fous de ma gueule ? j’ai pensé. 

La poudre que je sentais avec le pinceau, c’était pour tenter de masquer mon épiderme rouge vif. C’était la "mise en beauté légère pour clore le soin".

Elle a dû voir ma tronche rouge et mes sourcils froncés parce qu’elle a cru bon de se justifier « Au téléphone, je vous avais bien précisé qu’il s’agissait d’un soin express… Si vous voulez un protocole plus long, il faut prendre un soin d’une heure et quart… » Ben voyons. Mais excuse-moi, c’est pas toi qui m’a dit tout à l’heure qu’il fallait TOUJOURS faire un masque après un gommage ? Surtout s’il est fait au gravier !

Ben tu sais, quoi, j’ai rien dit… 

Si Miss F. avait été là, elle m’aurait coachée pour que je lui dise ma façon de penser à la demoiselle !
Lui dire que 30 euros pour un gommage, ET RIEN D’AUTRE, c’est abusé. 
Lui dire que pour de l’express, c’était de l’express puisque dans les 30 minutes, le temps d’habillage, de déshabillage, de rangeage de la cabine et de promenade des serviettes et des produits dans le couloir sont inclus.
Lui dire que pour de l’éclat, ah bah là, c’est éclatant, je ressemble à une tomate.

Ma décision était prise, je ne ferai pas d’autre soin. J’ai dépensé le reste de ma carte cadeau dans un parfum qui sent bon et un soin contour yeux. Et j’étais furax et vexée parce que je me faisais une joie de me faire papouiller et que je suis sortie avec la peau en feu et la sensation de m’être faite berner.

Du coup, je suis passée chez Céline (qui passe ici quelquefois) pour acheter un bâton de sacristain (une tuerie intégrale à base de pâte feuilletée, de crème pâtissière et de pépites de chocolat). Céline était pas là (désolée, j’avais pas le temps d’aller galoper à l’autre endroit ;-)
J'ai mangé le truc en moins de deux pour me consoler.  Ce qui n'avait aucun sens puisqu'il était midi moins cinq et que j’allais déjeuner ensuite… 

Déçue et vexée. 

Tu sais, Yves, t’es pas prête de me revoir.



12 avr. 2013

Non mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?




Bon après quelques péripéties, voici le retour du vendredi-kiwi…. C’est bon ça !!

Alors, cette semaine, t’as cru que la vie c’était un kiwi ? Des fois, oui, des fois bof.

La vie, c’est un kiwi quand je me sens mieux et ça faisait longtemps que c’était pas arrivé. En dehors bien sûr des dommages collatéraux des antibiotiques au niveau des gratouilles du rez-de-chaussée qui sont reparties de plus belles... Et se gratter la wouachacha en permanence, on a beau dire, c'est pas très distingué.

La vie, c’est un kiwi quand on a reçu le bulletin scolaire de Crapaud-poilu et qu’il est sacrément bon. Du coup, je suis toute gonflée de fierté, comme une tourterelle à une soirée Meetic : je fais groooou groooou en tournicotant sur moi-même et en gonflant le poitrail. Il est fort mon poussin.

 
Il est fort mon p'tit chou...

La vie, c’est un kiwi quand ma collègue a rapporté au bureau un bouquet d’une drôle de sorte de fleurs qui ont poussé dans son jardin, comme des petites jonquilles doubles à plusieurs fleurs. Elles dégagent une odeur extraordinaire entre la jacinthe et le muguet et à chaque fois que quelqu’un passe, ça fait comme du printemps dans le bureau.

La vie, c’est pas un kiwi quand cette semaine, on a vraiment cru que c’était Armaggedon. Un vent de force soixante-quinze a arraché la fermeture du portail, une pluie diluvienne s’est abattue sans discontinuer pendant 3 jours, un brushing de merde et de la buée sur le pare-brise. Plein le cul. Toutes les météos s'accordent à dire que ce week-end, ça va être une tuerie niveau beau temps. Je peux te garantir qu’ils ont pas intérêt à dire ça seulement pour remonter notre moral défaillant et qu’il y a un peu de vérité sinon, tous les Jean-Michel Goliyski, Évelyne Dhéliat, et l’autre mignon de BFM, ils vont se retrouver avec une fatwa sans rien comprendre. C’est dit.

La vie, c’est un kiwi quand je croise à nouveau des troupeaux entiers de chevreuils dans les champs, presque tous les jours. Quand il y a un rayon de soleil, ils sont même parfois couchés tranquillou. Les bêtes sauvages aussi doivent en avoir plein les papattes de cet hiver qui n’en finit pas.

La vie, c’est un kiwi quand après voir déréglé par mégarde mon réveil, je me retrouve avec des petits cuicuis d’oiseaux au lieu de la voix de Mickaël Thébault J’aime bien. J’aime beaucoup en fait. Ça plus le simulateur d’aube, c’est comme si je dormais en plein champs, sans avoir l’inconvénient de la paille qui gratte le cul. Je vais tenter de le laisser comme ça mais mon colocataire de lit ne l’entend pas de la même oreille. Pour l’instant, je fais la sourde (oreille).

La vie, c’est un kiwi quand mes amis ont été merveilleux d’attention à mon égard, chacun m’ayant fait un cadeau vraiment pensé pour moi
Loulou et K. m’ont offert l’album d’Asaf Avidan, parce qu’un jour j’avais dit que j’aimais bien sa musique…. Et qu’ils s’en sont souvenus.
M.-la-Catalane m’a donné un livre sur le « soi » et des roll-on d’huiles essentielles harmonisantes et relaxantes parce qu’elle sent que j’ai besoin de me recentrer le nombril…
T.-Chérie m’a rapporté un apéro de ses dernières vacances. Elle sait que je suis légèrement portée sur la boisson de temps en temps et que j’aime bien goûter des trucs bizarres…
Do-la-blonde avait repéré un jour sur ma page Facebook que j’avais trouvé un drôle de petit bonhomme qui sert à faire infuser du thé. J’avais juste mis la photo et … elle l’a trouvé quand même... Regarde, il est là-haut.

A tous… j’aime que vous sachiez si bien me connaître et me faire plaisir. Merci !

La vie, c’est un kiwi gourmand quand lors d’un repas au boulot cette semaine, on a eu le plaisir de faire un déjeuner « à l’envers ». Le menu était composé de telle sorte que les entrées-plat-dessert remplissaient bien leurs fonctions, mais étaient visuellement dans l’autre sens. 
Comment ça tu comprends rien ?
Ben si.
En entrée, il y avait une panacotta de betterave, un muffin chèvre et tomates confites et un croissant poireau-coquille St Jacques. Ensuite, un hachis parmentier en forme de cupcake (super beau, avec le patate vitelotte violette pour faire la déco) et un crumble de carottes. Et pour le dessert, un rouleau de printemps et un samoussas aux fruits qu’on trempait dans du chocolat chaud. C’était super !!

Bon, et pis la vie c’est un kiwi quand tu t’es déchaîné sur les commentaires cette semaine et vache… c’est bon ça !

Allez, des bises. 

11 avr. 2013

Un soutien-gorge ? Mais pour quoi faire ?!




Hier matin, je suis restée un peu interloquée par une nouvelle entendue à la radio. Un type, un professeur, a fait une étude sur 130 femmes pendant plusieurs années visant à démontrer l'inutilité du soutien-gorge. En gros, les seins ne tomberaient pas plus sans soutien-gorge qu'avec, voire se maintiendraient mieux.

"Nos premiers résultats valident l'hypothèse que le soutien-gorge est un faux besoin. Médicalement, physiologiquement, anatomiquement, le sein ne tire pas bénéfice d'être privé de la pesanteur. Au contraire, il s'étiole avec le soutien-gorge".

Voilà voilà.

Alors je m'imagine des mecs un jour autour de la machine à café, essayant de chercher sur quel cas d'étude ils vont pouvoir se pencher dans les dix prochaines années pour faire avancer la connaissance universelle. Ils réfléchissent à des trucs sérieux (la téléportation, le moteur à bouse de vache, le récupérateur d'eau de lavabo qui fuit) et puis y'en a un qui dit tout à coup avec un air goguenard "chiche que je trouve un sujet qui va vous faire baver les mecs"

Le mec, Professeur Machin-Chouette, il a trouvé un sujet d'étude où il va mesurer, soupeser, examiner des seins TOUTE LA JOURNÉE. Y'a pas du lourd là !! 
Un copain m'a dit "Putain, c'est quand même le bon plan... En plus, il est payé pour ça.... Le rêve !"

Une jeune femme de 29 ans témoigne en disant que depuis qu'elle n'en porte plus, elle respire mieux, se tient plus droite et n'a plus mal au dos. Et elle a les phares allumés depuis 6 mois vu nos températures polaires (expression tout à fait imagée de Chouchou) (c'est rapport au dessin du haut ;-)

L'histoire ne dit pas s'il y avait toutes sortes de femmes dans l'étude : des seins jeunes, des moins jeunes, des petits, des gros, des lourds, des mous... Mais je doute que nous soyons toutes logées à la même enseigne concernant le fait de pouvoir se passer de soutif.

J'ai bien conscience de faire un peu aigrie-jalouse. Je le suis. Ça fait déjà un moment que mes seins ne sont plus fringants (les prises et pertes de poids, la grossesse, peut-être même le soutien-gorge du coup, si ça se trouve...) et ça ne me fait pas marrer. Quand j'étais beaucoup plus jeune, ça ne me dérangeait de me balader sans soustingue, j'aimais bien. Mais ça, c'était avant. Aujourd'hui si j'avais des sous, c'est évident que je les ferais réparer pour qu'ils tiennent tout seuls... Mais clairement si demain je fous mes balconnets armaturés à la corbeille, ben ça va pas être joli joli. Alors certes, je respirerais peut-être mieux, mais pour le reste, pardon.

Pas pour moi donc. Le soutien-gorge va encore faire partie de ma garde-robe, je le crains...

Et s'il n'y avait pas de soutien-gorges, on n'aurait jamais vu cette série de dessins si drôles (j'ai traduit les légendes, toutes mes confuses à l'avance pour les éventuelles approximations...)

Le soutien-gorge préféré que tu portes tous les jours, jusqu'à ce qu'il rende littéralement l'âme.

Portés pour l'entrainement, les capacités de maintien de ce soutien-gorge sont une légende.

Armatures dans tous les sens, fermeture hydraulique à cinq agrafes et des bretelles qui pourraient étrangler un âne : c'est LE soutien-gorge pour les poitrines bien généreuses.

Le soutien-gorge dont l'effet sur la séparation des seins brise toutes les lois connues de la physique.

Un soutien-gorge qui... Attends. Ce n'est pas un soutien-gorge ! Qui peut porter ça ?

Le soutien-gorge avec une armature acérée et mal alignée qui provoquera d'inévitables blessures à chaque fois que tu le porteras.

Acheté par erreur, ce soutien-gorge est d'une taille trop grande, mais tu le gardes tout de même de côté dans l'espoir de donner à tes seins un but à atteindre.

Le soutien-gorge qui fait que tes seins ont l'air cinq fois plus gros que ce qu'ils sont réellement.

Le soutien-gorge sans bretelle, peu importe comment tu le serres, il poursuivra toujours son chemin vers ta taille dans les cinq minutes qui suivront le départ de la maison.

Pas de soutien, pas de forme et aucune fonction que ce soit... mais ooooooh, il est si joli !


Et toi, soutien-gorge ou pas ?